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Atakpamé : ASVITTO outille les acteurs de développement sur la protection des Droits de l’Homme

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Une photo de famille des participants

L’Association des victimes de tortures au Togo (ASVITTO) a organisé le mercredi 28 Juillet à Atakpamé une formation des acteurs de développement dans les communes sur les valeurs, principes et mécanismes de protection des droits de l’homme et sur la documentation des violations.

Cette rencontre s’est déroulée dans les locaux de la direction régionale (région des plateaux) de l’action sociale d’Atakpamé.

L’ASVITTO s’est engagée aux côtés des Comités de développement des quartiers et villages (CDQ, CVD) et des défenseurs des droits de l’homme afin de renforcer leurs capacités dans la promotion des droits de l’homme, des droits humains, des droits de la personne à travers des formations dans les chefs-lieux des préfectures.

Cette session de formation a regroupé une vingtaine de participants venus des préfectures de l’Est-Mono, Anié et Ogou. Les activités ont porté sur l’introduction aux droits humains, les violations de ces droits et sur les mécanismes de protection ainsi que la surveillance des violations desdits droits.

L’adjointe au maire de la commune Est-Mono 2, Mme Adoukonou Ekouya et le secrétaire général de la commune Ogou 4, Alao Atchou ont déclaré tour à tour que cette initiative privée constitue le moyen privilégié dans la lutte contre la torture. C’est pourquoi ont-ils souligné, le gouvernement Togolais se veut attentif au combat que mènent les associations de défense des droits de l’homme. Ils ont également félicité le partenaire allemand pour leur soutien aux acteurs de développement.

Il ont par ailleurs remercié ASIVITTO pour son initiative qui pour eux, vient à point nommé pour donner à ces acteurs, les outils indispensables pour protéger et pérenniser les droits de l’homme.

À l’occasion, les organisateurs ont présenté à l’auditoire un catalogue de leurs activités. Il s’agit des causeries-débats sur plusieurs formes de violations des droits humains et des questions relatives aux obligations de l’Etat entre autres.

Le président de l’ASVITTO, Atcholi Kao et son assistant Adjévi-Zan Lassey ont au cours de leurs exposés exhorté leurs interlocuteurs à plus de responsabilités, au travail pour le développement socioéconomique et durable de leurs communes.

Cette session vise selon Atcholi Kao à amener les élus locaux à intégrer la question des droits de l’homme dans leurs politiques de gouvernance locales. Il a émis le vœu qu’il y ait une cellule des droits de l’homme dans chaque commune.

Basée à Lomé, l’ASVITTO est une organisation à but non lucratif et œuvre à la protection de la dignité de l’être humain avec le respect des droits de l’homme, de l’État de droits et de la démocratie. Elle édifie les défenseurs des droits de l’homme, accompagne les victimes de tortures à obtenir la réparation et fournit une assistance judiciaire et sociale aux prisonniers.

Elle entend également contribuer à la réduction des cas d’impunité, d’injustice et d’abus au sein de la population, à la pacification des rapports entre les citoyens, et assurer l’accès à l’éducation civique, à l’information et aux services en matière des droits humains.

La première phase de cette tournée a touché les préfectures du sud-est du Togo à savoir, les lacs, Vo, Bas-Mono, Yoto et Zio. Pour cette deuxième étape, après Atakpamé, la formation se poursuivra dans le Haho et moyens Mono, ensuite Lomé-golfe et Agoè-Nyivé.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo