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Atakpamé : Des Hommes de médias outillés sur la mise en œuvre du projet d’identification biométrique au Togo

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L’Agence Nationale d’Identification (ANID) a animé ce mardi 19 avril à Atakpamé, une conférence de presse sur la mise en œuvre du projet d’identification biométrique au Togo.

En toile de fond, la décision des acteurs de faire connaître les interventions dudit projet dans les différentes régions du Togo, ceci pour faciliter son appropriation tout en minimisant les risques de résistance et en assurant l’inclusion de l’opération d’enregistrement.

C’était au sortir du deuxième atelier de consultations publiques et de vulgarisation du projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion  en Afrique de l’ouest (WURI) organisé à l’endroit des préfets et élus locaux, des directeurs régionaux et préfectoraux de la région des plateaux-est ainsi que les points focaux des ministères et structures impliquées.

L’objectif est de sensibiliser ces acteurs sur les résultats attendus du projet et de recueillir leurs impressions, préoccupations et doléances pour améliorer la planification et la mise en œuvre des grands axes du projet.

Cette conférence de presse vise à informer les professionnels des médias sur le contenu et la faisabilité du WURI-Togo afin qu’ils s’en approprient et relayent l’information auprès des communautés. Elle a été co-animée par le directeur de l’administration territoriale et des frontières Notokpè  Koffi Seto représentant le directeur général de l’ANID, du directeur des passeports et des cartes nationales d’identité à la direction générale de la documentation nationale (DGDN) Akakpovi Yawovi , du directeur des cultes au ministère de l’administration territoriale lieutenant-colonel Belei Bediani et du chargé du mécanisme des plaintes sur le projet Adjaka Yaovi.

Dans leurs propos sur ledit projet, les conférenciers ont fait ressortir les avantages et les services auxquels donne accès l’identifiant unique.

Les travaux de cette rencontre ont outillé les journalistes sur les informations pratiques pour une meilleure compréhension du processus de sensibilisation pour non seulement la mobilisation sociale mais également les engager dans les activités de l’enregistrement de masse et de routine.

Pour une bonne gestion et réussite du projet, les organisateurs ont proposé qu’outre la vulgarisation des grandes interventions du projet WURI, d’autres aspects notamment la loi sur la protection des données à caractère personnel et celle sur l’identification biométrique, les risques sociaux liés à l’identification biométrique ainsi que les actions à mener afin de les mitiger, les rôles des parties prenantes dans la mise en œuvre du projet et le mécanisme de gestion des plaintes.

Pour Akakpovi qui a planché sur les statistiques de la DGDN, moins de 15 % de la population togolaise dispose d’une carte nationale d’identité. Selon lui, sans moyen fiable d’identification, il est difficile pour les citoyens d’exercer leurs droits fondamentaux d’accéder à la gamme de services fournis par les secteurs privé et public.

Intervenant sur les composantes du projet, Adjaka a donné des explications sur les objectifs à atteindre, lesquels objectifs s’appuient sur l’implication des acteurs des structures bénéficiaires à travers le renforcement du cadre juridique et institutionnel, l’établissement des systèmes d’identification fondamentaux solides et inclusifs et la facilitation de l’accès aux services grâces au système d’identification.

Les quatre conférenciers ont pour finir souligné que ce projet décliné en « attribution de l’identité pour tous » et « la mise en place du registre social des personnes et des ménages » est parfaitement arrimé à l’ambition numéro 1 de l’axe stratégique 1 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 visant à « offrir une identité et garantir la couverture santé et l’accès aux services de base à tous ».

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo