Les institutions saisissent l’occasion de leur participation à la foire internationale de Lomé pour se promouvoir et se faire découvrir. C’est le cas de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), le bras financier de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a organisé une conférence sur le site de la foire pour présenter ses activités au grand public.
La conférence a été animée par une délégation de la BIDC conduite par Apollinaire Ibrahim TINI, chef division infrastructures modernes et services à la Banque, en présence du Directeur général du CETEF, Johnson Kuéku Banka.
Selon les conférenciers, la BIDC a pour objectif essentiel de contribuer à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des projets publics et privés relevant de divers domaines notamment le transport, l’énergie, les télécommunications, l’industrie, les services, la réduction de la pauvreté, l’environnement ou encore les ressources naturelles.
Le chef division infrastructures modernes et services a expliqué que la BIDC qui a son siège à Lomé au Togo, comprend deux guichets : l’un destiné au secteur privé, et l’autre au secteur public.
« La BIDC a pour objet d’accorder des prêts et garanties pour le financement de projets et programmes d’investissement relatifs au développement économique et social des Etats membres, de mobiliser à l’intérieur et hors de la Communauté des ressources destinées au financement de ses projets et programmes d’investissement et de fournir l’assistance technique qui peut être nécessaire au sein de la Communauté pour l’étude, la préparation, le financement et l’exécution de projets et programmes de développement », a indiqué Ibrahim TINI.
En 2016, le Togo a bénéficié de 10 % des interventions de la banque. Le pays figure parmi les trois pays bénéficiant de plus de financement de la part de la BIDC. Au cours de 2017, au total 43 projets ont été approuvés par la Banque pour un montant total évalué à 117,8 milliards de FCFA. « Nous avons comme sources de financement : nos fonds propres, les fonds spéciaux, les marchés financiers et des partenaires financiers », explique Ibrahim TINI.
En termes de perspectives, la BIDC compte renforcer ses interventions en faveur du développement des infrastructures, de l’agriculture, du secteur privé et de la protection sociale.
Il faut rappeler que la BIDC regroupe 15 pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
David