Le procès du putsch manqué au Burkina Faso a connu son épilogue ce lundi 2 septembre avec la condamnation des principaux accusés notamment les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé respectivement à 20 ans et 10 ans de prison ferme.
Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé étaient accusés d’être les principaux instigateurs de l’irruption de soldats de l’ancien Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dans la salle du conseil des ministres, au palais de Kosyam, pour arrêter les responsables de la transition, le 16 septembre 2015.
Ex-bras droit de l’ancien président Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré, est reconnu coupable « d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures et incitation à commettre des actes d’indiscipline ». Le général Djibril Bassolé est lui condamné pour « trahison ».
Par ailleurs, les membres du commando qui ont procédé à l’arrestation et la séquestration des autorités de la Transition, ont écopé de 15 à 19 ans de prison.
Ce verdict du tribunal militaire de Ouagadougou marque la fin d’un long feuilleton judiciaire au pays des Hommes intègres.
La Rédaction