La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est à l’heure des réformes institutionnelles. Le processus a fait l’objet d’échange jeudi à Lomé entre une délégation de la Commission et le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, président en exercice de l’organisation sous régionale.
Le chantier devrait s’accélérer dans les prochaines semaines avant la passation de service en mars prochain entre le nouveau président de la Commission, M. Brou Kassi nommé lors du dernier Sommet tenu le 16 décembre dernier à Abuja au Nigeria, et le président sortant M. Marcel Alain de Souza.
Selon les directives de la récente conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO, il avait été décidé que Brou Kassi et Marcel Alain de Souza travaillent ensemble pour la constitution de nouvelles structures avant mars 2018.
« Nous allons travailler main dans la main dans ce sens. La Commission compte diminuer certains postes. Ainsi les quinze postes de commissaires qui existaient avant vont passer à neuf. Quels sont les pays qui doivent être choisis à ces différents postes et comment va-t-on les attribuer ? Pour cela, nous devons organiser les réunions au niveau ministériel, au niveau présidentiel et ensuite faire le recrutement à ces différents postes. Les textes le prévoient et ce sont ces textes que nous allons appliquer. Il est bon que nous travaillons ensemble, pour qu’on puisse se donner un personnel de très bonne facture » a indiqué Marcel de Souza à l’issue de la rencontre avec le Chef de l’Etat.
Des orientations ont été également données au nouveau président de la Commission de la CEDEAO en vue de la préparation de la prochaine conférence de l’institution.
La situation sociopolitique bissau-guinéenne a été également abordée au cours des échanges avec une délégation de la Guinée Bissau conduite par l’ancien Premier ministre M. Carlos Correia. Les derniers développements de la crise politique dans ce pays ont été partagés avec Faure Gnassingbé qui a été par ailleurs salué pour sa médiation en faveur de la résolution de la crise.
Cris DADA