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Protection des Droits Humains : Des OSC renforcent leurs capacités à Atakpamé

Le Groupe de Réflexion et d’Action Femme Démocratie et Développement (GF2D) a organisé du  22 au 24 mai à Atakpamé, un atelier de formation axé sur les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection contre les violations et abus des droits de l’homme. C’est à l’intention d’une trentaine de membres des organisations de la société civile de la région des plateaux.

Organisé en collaboration avec la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH), cet atelier se situe dans le cadre du Projet « ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains » avec l’appui de l’ambassade des Nations unies.

La formation a permis aux organisations de défense des droits de l’homme d’avoir une meilleure connaissance et  compréhension des instruments juridiques et des mécanismes de protection des droits des personnes vulnérables et marginalisées.

Ceci à travers différentes thématiques et débats portant notamment sur « la procédure d’alerte précoce/examen cas individuels », « le rôle des juridictions nationales et des OSC dans la protection des droits des personnes vulnérables », « les cours Africaines des droits de l’homme couplées de l’expérience de la cours de justice de la CEDEAO » et « les procédures spéciales des nations unies ».

Photo de famille des participants

Mme Sena Akuessi a souligné que malgré les avancées, la protection des droits de l’homme demeure un défi pour les groupes vulnérables et marginalisés. Elle reste toutefois convaincue que les résultats de cette rencontre permettront non seulement de renforcer davantage les stratégies d’intervention des acteurs sur le terrain pour le bien être des populations, mais également l’amélioration du climat des droits humains.

La secrétaire générale de la GF2D Mme Aguey Michèle Noussoessi a pour sa part déclaré que cette initiative constitue le moyen privilégié dans la lutte contre les abus et violations des droits humains. « C’est pourquoi, le gouvernement togolais et ses partenaires se veulent attentifs au combat que mènent les OSC dans les libertés fondamentales des couches défavorisées », a-t-elle ajouté.

Elle a pour finir, félicité l’ambassade des nations unies pour son soutien aux côtés des OSC et au Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour avoir mis à leur disposition de l’expertise et de la documentation pour la mise en œuvre du projet.

Selon la formatrice locale, Mme Kpetsu Idaoni, cette session est venue à point nommé pour outiller les participants à rentabiliser et à pérenniser leurs actions et à combler le déficit de connaissance des voies de recours en matière du respect des droits humains.  Pour elle, ils doivent non seulement savoir utiliser les instruments et mécanismes mis à leur disposition et les vulgariser dans leurs bases respectives mais également documenter les cas de violations pour servir de preuve.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Togo : Compte rendu du Conseil des ministres du 24 mai 2023

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 MAI 2023

Le conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 24 mai 2023 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République. Le conseil a examiné un (01) avant-projet de loi, un (01) projet de décret et écouté deux (02) communications.

I. Au titre de l’avant-projet de loi,

Le conseil a examiné et adopté l’avant-projet de loi relatif à la création et à la gestion des aires protégées.

Au regard de l’évolution rapide du contexte international sur la conservation de la biodiversité et les nombreux enjeux socio-économiques et écologiques qui sous-tendent la gestion durable des aires protégées, il est apparu nécessaire d’adapter le cadre juridique existant pour une meilleure gouvernance des aires protégées.

C’est dans cette dynamique que s’inscrit cet avant-projet de loi qui fixe les règles et les principes applicables à la création et à la gestion des aires protégées.

Son adoption permettra à notre pays de disposer d’un cadre juridique spécifique dédié aux aires protégées dans la perspective de leur contribution à la réalisation des objectifs de développement durable notamment le projet 35 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui prévoit d’étendre à 25% la couverture forestière du pays à l’horizon 2025.

II. Au titre du projet de décret,

Le conseil a ensuite examiné et adopté un projet de décret fixant les modalités d’application de la loi portant statut de zone franche industrielle dans le secteur du textile et de l’habillement.

Ce décret a pour objectif de définir les conditions et les modalités d’obtention de l’agrément au statut de zone franche industrielle dans le secteur du textile et de l’habillement.

Il précise également les règles régissant les activités des entreprises concernées. En particulier, en matière de commercialisation des produits, d’emploi de salariés expatriés et de formation continue des travailleurs nationaux.

Son adoption vise la poursuite et l’accélération de l’installation d’usines textiles dans notre pays, notamment au sein de la plateforme industrielle d’Adéticopé. Ce qui permettra de consolider la création d’emplois en s’appuyant sur la transformation des matières premières locales conformément à l’axe 2 de la feuille de route gouvernementale.

III. Au titre des communications,

Le conseil a écouté une communication relative à mise en œuvre de l’assurance maladie universelle (AMU) ; présentée par le ministre délégué chargé de l’accès universel aux soins.
12. Cette communication a permis de présenter les résultats des travaux menés dans la poursuite de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle (AMU).

Ces travaux relatifs à la définition du panier de soins, la réalisation de l’étude actuarielle, l’élaboration d’une architecture de l’AMU et la rédaction de textes d’application, s’inscrivent dans la continuité des actions menées par le gouvernement pour une mise en œuvre réussie de la couverture maladie, conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025.

Le conseil a enfin écouté une communication sur la situation économique et financière et le financement de l’économie à fin décembre 2022 et au premier trimestre 2023 ; présentée par le ministre de l’économie et des finances.

Le contexte économique mondial en 2022 a été marqué par de fortes tensions inflationnistes, en liaison avec les effets des différentes crises. Ainsi l’inflation mondiale, en moyenne annuelle, a atteint 8,7% après 4,76% en 2021.

Dans la zone UEMOA, le taux de croissance économique est estimé à 5,7% contre 5,9% en 2021 avec un taux d’inflation moyen de 7,1 % contre 3,5 % en 2021.

Au Togo, la conjoncture économique comparée à 2021 est caractérisée par une évolution globalement satisfaisante de l’activité économique reposant notamment sur une
bonne dynamique observée dans le trafic portuaire et aéroportuaire avec une hausse du niveau de financement de l’économie au profit notamment des petites et moyennes entreprises.

De manière spécifique, au niveau des systèmes financiers décentralisés (SFD), le volume de nouvelles mises en place de crédits par les institutions de micro finance s’est établi à 255,2 milliards de FCFA en 2022 contre 196,8 milliards de FCFA en 2021. Cette évolution a permis de hisser l’encours de crédit des SFD à 288,2 milliards contre 225,7 milliards de FCFA il y a un an.

Il ressort de cette communication que les évolutions conjoncturelles en 2022 restent globalement en phase avec les estimations et prévisions du cadre macroéconomique.
Les estimations tablent sur une croissance du PIB réel de 5,8% en 2022 contre 6% en 2021.

L’attention du conseil a été attirée sur le fait que la plupart des banques centrales (la Réserve Fédérale

Américaine ; la Banque Centrale Européenne et la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) ont procédé à un resserrement des politiques monétaires rendant de plus en
plus difficiles les financements sur les marchés financiers. Ces financements sont devenus rares et plus onéreux.

Face à ces difficultés de financement et tenant compte de la nécessité de prioriser les dépenses, le gouvernement a engagé des analyses afin d’ajuster ses prévisions de dépenses pour l’année 2023. Ce qui conduirait à la présentation d’un projet de loi de finances rectificative à l’Assemblée nationale.

Le conseil a salué les performances et la résilience de l’économie togolaise grâce aux réformes structurelles conduites sous la très haute impulsion de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, et a encouragé les membres du gouvernement à se mobiliser pour poursuivre les projets et programmes dont les ressources sont déjà disponibles afin de continuer à répondre aux besoins du pays.

IV. Au titre des divers,

Le ministre chargé de l’environnement a rendu compte au conseil des préparatifs du lancement de la campagne nationale de reboisement.

Le conseil a saisi cette opportunité pour réitérer ses encouragements à l’endroit de tous les acteurs et pour inviter l’ensemble de la population à s’engager pleinement dans cette campagne de reboisement qui vise à planter un milliard d’arbres en dix ans au Togo.

Fait à Lomé, le 24 mai 2023

Le Conseil des Ministres




Infrastructures et équipements des communes : Un manuel opérationnel de gestion et d’entretien validé à Atakpamé

Un atelier de validation du manuel opérationnel de gestion et d’entretien des infrastructures et équipements des communes à regroupé ce mardi 23 mai à Atakpamé, des élus locaux et responsables de l’administration des communes Golfe 5, Zio 1, Kloto 1, Ogou 1, Tchaoudjo 1, Kozah 1 et Tône 1.

Il est organisé par le ministère de l’urbanisme de l’habitat et de la réforme foncière dans le cadre du Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU). Celui-ci prévoit l’élaboration d’un document de gestion et d’entretien des infrastructures et équipements mis à la disposition des communes pour une prise en charge réelle et efficiente des activités relevant de leurs attributions.

Pour améliorer l’accès aux services d’infrastructures de base de la population des quartiers les plus défavorisés des municipalités bénéficiaires, des activités de renforcement de capacités et une approche de cogestion basée sur un plan de gestion élaboré et adopté suivant un processus participatif s’avèrent nécessaire.

Le Directeur de cabinet au ministère en charge de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière M. Edoh Komlan (représentant son ministre) a rappelé l’importance qu’accorde le gouvernement togolais aux infrastructures et équipements des communes.

« La vision est de préserver et prolonger la durée de vie de ces équipements et matériels disponibles  en mettant à la disposition des élus et responsables locaux, un outil pratique et adapté pour leur gestion », a-t-il souligné.

Il a appelé les participants à un engagement citoyen et à la participation aux côtés des services techniques des mairies au processus de gestion et d’entretien des infrastructures et équipements communaux.

En remerciant le Groupe de la Banque mondiale pour ses appuis au gouvernement togolais dont le projet PIDU, il a indiqué que l’objectif est d’encourager les mairies, les riverains et les groupes communautaires à s’approprier les investissements pour assurer la durabilité des infrastructures.

Pour le représentant du maire de la commune Ogou 1, M. Arouka Dodzi, ce manuel ouvrira la voie à la mise en œuvre d’initiatives permettant de garantir un développement durable des infrastructures de leurs communes respectives.

Il a au nom de ses collègues dit merci au secrétariat permanent du PIDU pour l’accompagnement dans la gestion des infrastructures implantées dans leurs territoires.

Le secrétaire permanent de PIDU M. Tchassim Essozimna a pris part aux travaux. 

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Panafricanisme : Le 9è Congrès panafricain annonce ses couleurs à Lomé

Dans le cadre de l’Agenda 2021-2031 de la « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine », le Togo et l’Union africaine ont procédé ce lundi 22 mai 2023 au lancement officiel à Lomé, du 9è Congrès panafricain.

Prévu en 2024 au Togo, ce congrès est placé sous le thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».

C’est le Premier ministre togolais Mme Victoire TOMEGAH-DOGBE qui a présidé la cérémonie de lancement, en présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, ainsi que d’autres personnalités venues de l’Union africaine, du continent, des diasporas africaines et des communautés d’afro-descendants.

Importance du Congrès

Cette édition du Congrès permettra notamment de fédérer les énergies autour des questions de développement continental et de représentativité de l’Afrique dans la gouvernance mondiale.

Le Premier ministre Togolais a indiqué que le Congrès permettra non seulement de répondre au besoin d’assurer une continuité historique au mouvement panafricain, mais aussi de réaffirmer son importance incontournable dans les efforts et l’élan collectif des peuples d’Afrique et des diasporas africaines pour une meilleure représentativité du continent dans les institutions multilatérales de coopération internationale et pour sa participation équitable à la gouvernance mondiale.

Au nom de la Commission de l’Union africaine, la Vice-présidente de la Commission de l’institution continentale Dr Monique NSANZABAGANWA a salué le leadership du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé et de la diplomatie togolaise sur la question des diasporas africaines.

Elle a rappelé toute l’importance que l’UA accorde au panafricanisme, à la diaspora africaine et aux afro-descendants dans son Agenda 2063.

« Le projet d’organisation du 9è Congrès panafricain répond aux enjeux actuels et la renaissance africaine n’est possible que dans le cadre d’un panafricanisme renouvelé et adapté à notre époque », a-t-elle souligné.

Les prochaines étapes

Selon le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur Pr Robert DUSSEY, les prochaines étapes des préparatifs du Congrès de Lomé vont s’accélérer à travers une série d’activités. Il s’agit notamment de l’installation des membres du Comité International du Congrès, la campagne de mobilisation et de communication internationale, l’installation des sous-comités en charge des travaux thématiques et la tournée du renouveau du panafricanisme dans plusieurs pays du continent et dans les diasporas.

Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le 4è Congrès panafricain tenu sur le continent après le 6è congrès de Dar es Salam en Tanzanie, le 7ème de Kampala en Ouganda et le 8ème de Johannesburg en Afrique du Sud. Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique dont le 1er à Paris en 1919, le 2è à Londres, Bruxelles et Paris, le 3è à Londres et Lisbonne, le 4è à New York et le 5è à Manchester.

David S.




Faure Gnassingbé à la cérémonie d’inauguration de Dangote Oil Refinery au Nigéria

Le chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé a pris part 22 mai 2023, à la cérémonie d’inauguration de Dangote Oil Refinery, une imposante infrastructure pétrolière construite dans la zone franche de Lekki près de Lagos, la capitale économique du Nigéria.

Il s’agit d’un ambitieux projet intégré de raffinerie et de pétrochimie au Nigéria, expression de la contribution du secteur privé à relever les défis énergétiques et industriels de la sous-région et du continent africain.

Selon les informations, Dangote Oil Refinery est la plus grande raffinerie à train unique au monde. Installée sur une superficie de 2635 hectares, l’infrastructure est dotée d’une capacité de traitement de 650.000 barils par jour, et produira non seulement de l’essence, mais aussi du diésel, du carburéacteur et d’autres produits pétroliers raffinés.

Une vue partielle de l’infrastructure pétrolière

A plein régime, elle devra avoir la plus grande capacité de raffinage de brut en Afrique.  Le complexe comprend par ailleurs une usine d’engrais d’une capacité de 3 millions de tonnes par an.

La présence de Faure Gnassingbé à cette cérémonie aux côtés de ses homologues de la sous-région, traduit la volonté du dirigeant togolais et celle de ses pairs à apporter leur soutien à toutes les initiatives qui concourent au développement du continent.

La Rédaction




Togo : Le Roc Hôtel d’Atakpamé va faire peau neuve

Le Roc Hôtel d’Atakpamé sera fermé à compter du 10 juin prochain pour raison de travaux de rénovation.

L’annonce a été faite à travers un communiqué en date du 19 mai 2023 signé du ministre de la culture et du tourisme, Dr Kossi Lamadokou.

Le ministre a expliqué que ces travaux sont devenus nécessaires afin d’ « offrir davantage de confort et de commodités, et répondre à la volonté du gouvernement de faire des Hôtels d’Etat, la toise de l’hôtellerie nationale ».

Il a saisi l’occasion pour présenter ses « sincères excuses » aux usagers pour les éventuels désagréments que ces travaux pourront causer.

Pour rappel, le Roc Hôtel d’Atakpamé est l’une des importantes infrastructures hôtelières de la « ville des 7 collines », chef lieu de la région des plateaux.

La Rédaction




Communes Agoè Nyive 1 et 2 : La Direction du Cadastre offre une mise à jour gratuite des titres de propriétés

Dans le Grand Lomé, tous les propriétaires des titres fonciers créés avant 2007 sur les communes Agoe-Nyivé 1 et Agoe-Nyivé 2 sont priés de s’adresser à la Direction du Cadastre, de la Conservation Foncière et de l’Enregistrement (DCCFE) pour une mise à jour gratuite de leurs titres de propriétés.

L’initiative s’inscrit dans le cadre des travaux du recensement foncier entamé ce lundi 22 mai 2023 dans lesdites communes par l’Office Togolais des Recettes (OTR) en collaboration avec le District Automne du Grand Lomé (DAGL).

Les propriétaires des titres fonciers peuvent s’adresser à la DCCFE soit par téléphone au numéro : 93 94 04 98 soit par mail : dbitenewe@otr.tg, ou en se présentant au siège de la DCCFE sise à Lomé, Tokoin Doumassesse, dans la rue contigue à la pharmacie Saint KISITO.

Toujours dans le cadre de ce recensement foncier dans les communes concernées, des agents recenseurs seront sur le terrain pour une campagne de collecte d’informations foncières et de géo référencement des titres fonciers créés avant 2007.

Selon l’OTR et le DAGL, cette campagne vise entre autres, la sécurisation des biens fonciers, l’actualisation des données cadastrales, l’adressage pour un meilleur plan de développement urbain. Elle va consister à géo référencer tous les immeubles desdites communes, à collecter auprès des habitants les informations y relatives de même que l’identité des propriétaires.

Ils précisent qu’il s’agit d’une opération de recensement, pas une opération d’immatriculation foncière ni une enquête fiscale, et aucun avis d’imposition ne sera attribué.

Le projet permettra in fine, de disposer d’un cadastre numérique et moderne qui facilitera la mise en œuvre des plans de développement, d’éviter les doubles ventes qui sont sources de nombreux litiges fonciers qui occupent 80 % des affaires en jugement devant les tribunaux et Cours d’Appel du Togo.

Les travaux du recensement foncier sont prévus pour durer trois (03) mois.

David S.




Togo : Des centres de mécanisation pour accélérer la modernisation du secteur agricole

Dans sa vision d’accélérer la modernisation du secteur agricole et de booster la productivité, le Togo ambitionne d’intensifier le volet mécanisation. Toutes les régions du pays vont se doter à cet effet, d’un Centre régional de mécanisation agricole (CRMA).

Le projet a été officiellement lancé ce 20 avril 2023 par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé durant la dernière étape du Forum national des producteurs agricoles (Fopat) à travers la pose de la première pierre pour la construction du CRMA à Tchitchao dans la Kara.

Fruit d’un partenariat public-privé, l’initiative répond à la politique d’amélioration de la productivité et de promotion de l’entrepreneuriat agricole. L’implantation de cette infrastructure est également guidée par un souci de performance visant la formation des jeunes au métier de mécanisation.

Le centre de Tchitchao s’étendra sur 3 hectares et contribuera à réduire la pénibilité du travail de la terre et améliorer les rendements à travers la disponibilité des équipements modernes et la formation continue et les services de maintenance. Il est prévu qu’il soit doté de matériels et d’équipements modernes pour faciliter les différentes étapes de la production agricole et augmenter les surfaces exploitables et la productivité.

Il sera constitué de plusieurs installations comme un parc d’exposition de matériels agricoles et un parc de matériels agricoles de 2 000 m2 chacun, un bâtiment administratif, un magasin de stockage des produits finis, un logement pour les techniciens, un magasin de pièces de rechange, la direction technique pour la maintenance et la formation des techniciens.

Les informations font état de ce qu’il est prévu le lancement dans quelques mois, des travaux de construction d’un deuxième Centre régional de mécanisation agricole dans la région des Plateaux et quatre centres dans les autres régions du pays.

Cris DADA




Togo : Démarrage du recensement électoral dans la zone 2

Comme annoncé, le recensement électoral pour le compte de la zone 2 a effectivement démarré ce 20 mai 2023 dans les différents Centres de recensement et de vote (CRV).

La zone 2 comprend Tchamba, Sotouboua, Blitta, Anié, Ogou 1-4, Ogou 2-3, Amou, Haho 1-2, Haho 3-4, Est-Mono, Moyen-Mono, Agou, Kloto, Kpélé, Danyi, Wawa et Akébou.

Dans cette zone, le recensement est prévu pour se dérouler jusqu’au 27 mai prochain. Conformément aux dispositions du code électoral, le recensement électoral concerne tous les Togolais des deux sexes âgés de dix-huit (18) ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques.

Image du recensement électoral à l’EPP Centrale à Blitta

Les opérations sont conduites dans la perspective des prochaines échéances électorales notamment les régionales et les législatives prévues avant la fin de l’année.

Les Togolaises et les Togolais, âgés de 18 ans révolus et qui ne sont frappés d’aucune incapacité prévue par la loi, sont invités par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à se rendre massivement dans les CRV afin de se faire enregistrer et obtenir leurs nouvelles cartes d’électeur.

La Rédaction




Grand Lomé : Installation d’un laboratoire de traitement d’eau potable à Cacavéli

Le gouvernement togolais continue de s’investir dans l’accès des populations à l’eau potable. Dans la région du Grand Lomé, vient de bénéficier dispositif d’analyse d’eau dans le cadre de la phase 2 du Projet d’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Lomé (AEP-Lomé) financé à 02 milliards de F CFA.

Installée à Cacaveli, l’infrastructure mise en service en avril dernier, permet notamment d’analyser les eaux usées et de s’assurer de la potabilité de l’eau bue par la population.

Par ailleurs, les informations font état de ce que le laboratoire analysera l’eau en amont et en aval de la station de potabilisation de Cacavéli qui dessert 40 000 ménages de la région, sachant que la production de l’usine d’eau potable de Cacavéli est de 50 000 m3 d’eau par jour.

Installation d’un laboratoire de traitement d’eau potable à Cacavéli à Lomé

Le laboratoire devra vérifier quotidiennement, les teneurs en sulfate, en chlorure, en potassium, le potentiel hydrogène (PH) et le titre hydrotimétrique (TH) de l’eau. Le goût, la couleur, l’odeur, la présence des germes pathogènes et autres substances sont également pris en compte.

Pour rappel, 17 forages haut débit, 09 kilomètres d’adduction d’eau potable (AEP) et 200 kilomètres de réseaux de distribution ont aussi été mis en service afin de renforcer la desserte en eau potable dans la région fortement habitée du Grand Lomé.

David S.