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Atakpamé : Des nouveaux bacheliers entretenus sur la promotion de la cohésion sociale

L’ONG Organisation pour un Développement Humain Intégral (ODHI) a échangé du lundi 11 au vendredi 15 septembre à Atakpamé avec les jeunes bacheliers engagés de la commune Ogou 1 sur la participation et l’engagement citoyen à la promotion de la cohésion sociale.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Jeune Bachelier Engagé (JBE) initié par l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) en collaboration avec la commune Ogou 1 et sous la coordination de l’ONG ODHI.

Ce projet s’adresse aux jeunes bacheliers de toutes filières et de tous horizons désireux de s’investir dans les actions solidaires et citoyennes afin de les amener à développer des compétences utiles pour leur devenir.

L’objectif est de favoriser l’engagement des jeunes bacheliers  dans le développement de leur communauté en leur offrant des opportunités de bénévolat, de volontariat ou de stage dans des associations, des ONG ou des entreprises à vocation sociale.

Il s’agit également de soutenir les participants dans leur engagement citoyen et de leur permettre de développer des compétences clés pour leur avenir professionnel. Ceci à travers des occasions de rencontres d’échanges et de partage d’expériences dans les domaines de la gestion de projet, de la communication, du travail en équipe ou encore celui de leadership.

Les travaux ont porté sur la citoyenneté et celle numérique (technologie, internet ou digitale), le civisme, la civilité, la gestion des conflits, la culture de la paix, l’importance et le rôle des forces de l’ordre et de la sécurité dans une communauté, la protection de l’environnement et des conseils sur le sexe et la sexualité pour éviter des maladies sexuellement transmissibles.

La suite des activités sera consacrée à la sensibilisation desdits diplômés sur la décentralisation et la gouvernance locale, le fonctionnement des services administratifs et des ONG, et sur la nécessité du port de casques pour les motocyclistes.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Togo : Introduction de l’anglais au préscolaire et au primaire

Des élèves dans un établissement (archives)

Au Togo, le secteur éducatif est en passe de connaître de grandes nouveautés suite à l’adhésion officielle du pays au sein du Commonwealth le 25 juin 2022.

Le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique décide en effet d’introduire l’enseignement de l’anglais au préscolaire et au primaire dès cette année scolaire 2023-2024 dont la rentrée et fixée au 25 septembre prochain.

Selon le gouvernement, l’objectif est de préparer la jeunesse éducative du pays à développer des compétences linguistiques et communicationnelles en anglais.

« Pour la phase initiale du projet, des écoles primaires publiques, privées laïques et confessionnelles identifiées sur toute l’étendue du territoire, ont été retenues et les enseignants formés en vue d’une pratique adéquate », lit-on dans une note de service signée du ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, Prof. Dodzi Komla KOKOROKO.

La phase pilote concernera uniquement dans les écoles retenues, le sous-cycle Cours Préparatoire » (CP). « Progressivement, les autres sous-cycles suivront les années à venir », précise le document.

Pour permettre une mise en œuvre efficace et efficiente de cette innovation pédagogique, la commission de pilotage a élaboré différents types d’outils. Il s’agit notamment des outils pédagogiques en versions physique et numérique (audios, vidéos, guides, manuels, tutoriels de scénarisation), et des outils de suivi des enseignants à savoir les outils d’évaluation de la phase d’expérimentation.

David S.




Togo : Difficultés d’approvisionnement en produits pétroliers, les explications de la ministre du commerce

La population togolaise fait face depuis ce dimanche 17 septembre 2023, à des difficultés d’approvisionnement en produits pétroliers.

A Lomé, la situation est critique avec de nombreuses stations services sans carburant. Dans les marchés noirs, le litre du carburant est très vite passé de 750 F à 1500 F voire 2000 F dans certains quartiers de Lomé.

Selon les explications de la Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, cette situation est causée par « un retard dans la livraison des produits pétroliers ».

Mme Rose Kayi Mivedor-Sambiani rassure les consommateurs que les dispositions idoines sont d’ores et déjà prises pour assurer la disponibilité des produits pétroliers dans les stations et un retour à la normale.

« Par ailleurs, le Gouvernement rassure la population que les prix des produits pétroliers à la pompe n’ont connu aucun réajustement. Par conséquent, il invite les responsables des stations-services au respect scrupuleux des prix en vigueur depuis le 28 janvier 2023 », précise un communiqué en date de ce lundi 18 septembre, et signé de la ministre Rose Kayi Mivedor-Sambiani.

« Des contrôles sont en cours sur toute l’étendue du territoire national et les contrevenants seront sanctionnés conformément à la réglementation en vigueur dans notre pays », indique le document.

La Rédaction




Le Togo favorable à une opération d’aide humanitaire au Niger

Les autorités togolaises expriment leur disponibilité à faciliter le travail des agences humanitaires des Nations Unies dans le cadre d’une opération d’aide humanitaire aux populations du Niger.

Cette disponibilité a été exprimée par le ministre togolais des affaires étrangères Prof Robert Dussey dans la lettre réponse une correspondance du président de la commission de la CEDEAO en date du 29 août dernier, informant le ministre togolais des affaires étrangères de la demande relative à l’accès de l’aide humanitaire au Niger ; une demande formulée par le sous-secrétaire général des Nations Unies en charge des affaires humanitaires et de la coordination des secours d’urgence.

« J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que le gouvernement togolais, ayant minutieusement examiné ladite requête au regard des dispositions de l’article 44 de l’acte additionnel A/SP 12/2/12 du 17 février 2012, a décidé d’y répondre favorablement dans l’intérêt du peuple frère nigérien et de notre communauté », a en effet répondu le patron de la  diplomatie togolaise au président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray.

Le ministre togolais des affaires étrangères a précisé que les autorités compétentes togolaises sont disponibles à faciliter le travail des agences humanitaires des Nations Unies qui apportent une assistance aux populations vulnérables dans un Niger plongé dans une crise politico-sécuritaire accentuée par la mise en œuvre de sanctions communautaires

Cris DADA




Togo : Création d’une centaine d’écoles et d’établissements scolaires

Dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025 du Togo, le second projet relatif à l’éducation (projet P9) concerne l’augmentation des capacités d’accueil scolaire.

Selon ce que rapporte le gouvernement, ce projet prend de l’ampleur avec la construction d’une centaine d’écoles et d’établissements scolaires : création de nouveaux jardins d’enfants, de nouvelles écoles primaires, de nouveaux CEG et lycées publics afin de faire face à l’afflux de nouveaux apprenants dans la mise en œuvre d’une carte scolaire dynamique et prospective.

Les chantiers se sont accélérés ces derniers mois avec de nouvelles salles de classe réceptionnées dans la perspective de la prochaine année scolaire dont la rentrée des élèves est prévue le 25 septembre prochain.

Entre temps, le personnel d’encadrement et administratif, les chefs d’établissement et les enseignants sont déployés depuis le 15 août 2023 dans toutes les inscriptions pédagogiques, les écoles et les établissements scolaires, soit un mois d’avance.

La rentrée pédagogique a quant à elle été effectuée ce lundi 18 septembre. Elle permettra à chaque corps de s’approprier ses tâches habituelles et les nouvelles orientations pour l’année scolaire qui commence.

Les cours avec les 3 000 000 d’élèves, après cette préparation, débutent le lundi 25 septembre 2023.

Renforcement des allocations en ressources humaines

Parallèlement au renforcement des infrastructures d’accueil, les efforts se poursuivent également dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement (projet P10 de la feuille de route gouvernementale.

Ce volet a permis l’organisation d’un nouveau concours de recrutement de 4.501 nouveaux enseignants fonctionnaires dont 471 dans l’enseignement technique et la formation professionnelle. Cet effectif réduira le gap en enseignants de 6558 à 2528.

Au niveau de l’enseignement technique, le recrutement est spécifique aux filières technologiques et industrielles en priorité afin d’inverser la tendance d’un surplus dans les filières commerciales.

Tout se prépare donc dans la sérénité dans un cadre permanent de dialogue avec les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves et les partenaires.

La Rédaction




Défis sécuritaires : UNOWAS consulte Faure Gnassingbé

Le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, et chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (UNOWAS) Leonardo Santos Simão a été reçu en audience ce 14 septembre 2023 à Lomé par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.

Selon une note de la Présidence de la République, Leonardo Santos Simão est à Lomé pour s’enquérir de la vision du chef de l’Etat sur les défis sécuritaires et humanitaires afin de mieux renforcer l’engagement de l’UNOWAS pour une meilleure coordination des efforts des pays pour la consolidation de la paix et la stabilité.

« Le Président de la République a partagé avec moi sa vision des défis dans la région ainsi que les succès enregistrés. Il a surtout insisté sur la nécessité de travailler ensemble pour la consolidation de la paix et la stabilité, la lutte contre le terrorisme et le changement climatique », a-t-il indiqué au sortir de l’audience.

Il s’est réjoui des orientations du chef de l’Etat et de son engagement constant en faveur de la paix et la stabilité.

Il faut souligner que le chef de l’Etat Faure Gnassingbé s’est toujours engagé dans la consolidation de la paix et de la démocratie, la gestion des crises sécuritaires et humanitaires notamment dans la sous région.

Le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (UNOWAS) est chargé de la diplomatie préventive, des bons offices et des efforts de médiation et de facilitation politiques en Afrique de l’ouest et au Sahel.

La Rédaction




Togo : Les producteurs de coton engagés pour une relance de la filière

Au Togo, les cotonculteurs regroupés au sein de la Fédération Nationale des Groupements des Producteurs de Coton (FNGPC COOP-CA) s’engagent à jouer pleinement leur partition pour une relance de cette filière stratégique pour l’économie du pays. Sur le terrain et dans les exploitations, des efforts sont déployés à cet effet en vue de porter la production à 93.500 tonnes de coton graine à l’issue de la campagne 2023-2024 contre 46.500 tonnes la campagne dernière.

Le constat de cet engagement a été fait au cours d’une sortie de terrain organisée ce 13 septembre 2023 par la FNGPC en collaboration avec l’Agence AGRI MEDIA. Dénommée « La presse au contact du coton », cette activité s’inscrit justement dans le cadre des stratégies d’action pour la relance de la filière cotonnière, avec un accent sur les efforts que déploie le réseau des cotonculteurs.

Que ce soit à Agoto ou à Kpégbadjè, des localités situées à un peu plus d’une vingtaine de kilomètres à l’Est de Notsè (préfecture de Haho), l’on a pu constater de grandes parcelles de champs de coton bien entretenus, s’étendant sur des hectares.

Sur place dans les champs à perte de vue, les producteurs ont expliqué aux journalistes présents, les itinéraires techniques de la production de coton, l’engagement du bureau de la FNGPC et des producteurs en général pour l’atteinte des objectifs du gouvernement.

Des journalistes visitant un champ de coton à Agoto dans le Haho

Après la visite des champs, le cap a été mis sur la ville d’Atakpamé dans la préfecture de l’Ogou où les cadres de la FNGPC, de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) et de l’Institut Togolais de Recherche Agronomiques (ITRA) ont entretenus les Hommes de médias sur différentes thématiques notamment : « La FNGPC COOP-CA, une plateforme de producteurs de coton, engagée pour l’émergence de la filière cotonnière au Togo », « la place du coton dans l’économie nationale » et « les efforts des services de la recherche dans la lutte contre les insectes ravageurs ».

« L’objectif que nous visons actuellement, c’est de produire 93.500 tonnes de coton graine à la campagne 2023-2024. Pour ce faire, les cotonculteurs retroussent les manches et s’engagent ardemment afin que les meilleurs résultats soient au rendez-vous. Nous pouvons affirmer ici en toute fierté que dans la perspective des 93.500 tonnes, les producteurs de coton ont déjà emblavé plus de 105.000 hectares, soit une réalisation de 95,45 %. L’horizon s’annonce donc prometteur », a indiqué le président de la FNGPC COOP-CA, Koussouwé KOUROUFEI.

« Les producteurs de coton font déjà leur part. Pour les accompagner et les motiver à pouvoir répondre bien efficacement au souhait de tous, il est important et indispensable que les efforts de ces derniers soient accompagnés en termes de disponibilité des intrants, notamment les engrais », a-t-il fait savoir.

Les officiels lors de la conférence débats à Atakpamé

« C’est vraiment impératif, car le constat est réel : cette campagne, grâce aux conditions pluviométriques favorables, beaucoup de superficies ont été emblavées sur toute l’étendue du territoire principalement dans les grandes zones de production ; mais seulement, les engrais ne suivent pas comme il se doit pour que le traitement des champs de coton soit efficace », a-t-expliqué, tout en attirant l’attention du partenaire qui est la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) pour que les dispositions idoines soient rapidement prises afin que les cotonculteurs soient rassurés de leur engagement.

Initiative saluée

Cette initiative de communication de la FNGPC a été saluée par le Directeur des semences agricoles et plants, Djobo Solizama (représentant du ministre de l’agriculture, de l’élevage et développement rural) en ce sens qu’elle permet non seulement de renforcer les capacités des acteurs, mais aussi de communiquer sur les perspectives de la filière.

« Aujourd’hui, la FNGPC COOP-CA est plus qu’attendu pour jouer son rôle dans la mobilisation des producteurs et la recherche constante de solutions innovantes permettant d’améliorer les productions et rendements, et de professionnaliser davantage les groupements de producteurs », a relevé Djobo Solizama.

Il a précisé que « le grand défi aujourd’hui reste en effet l’amélioration de la productivité et du rendement, en renforçant le leadership des groupements de producteurs ».

La production a en effet connu une baisse ces dernières années malgré les efforts consentis dans le secteur : Elle est notamment passée de 116.579 tonnes en 2019-2020 à 67.180 tonnes en 2020-2021, 52.000 tonnes en 2021-2022 et à 46.500 tonne pour la campagne 2022-2023.

Appui du gouvernement et de la NSCT

Le président de la FNGPC COOP-CA a salué les efforts du gouvernement togolais déterminé à faire de cette filière, un moteur de croissance de l’économie. Un appui de six (06) milliards de F CFA a été en effet accordé aux producteurs de coton dans le cadre de cette campagne pour que les producteurs puissent réellement faire face aux différents problèmes que connaît la filière, la rendre plus performante et engranger de meilleurs résultats. Ceci a permis d’ores et déjà de faire face aux insectes ravageurs (Jassides), et de mettre en œuvre différentes stratégies pour que l’or blanc togolais retrouve progressivement ses lettres de noblesse.

« La nouvelle campagne de coton s’annonce meilleure que l’année précédente, qui a été affectée par les dégâts causés par une nouvelle espèce de ravageurs appelés Jassides. Des études ont été menées sur cette espèce, ce qui a permis d’identifier une nouvelle molécule mise à disposition des producteurs par la NSCT, offrant de bons résultats », a souligné Ayeva Bassarou, Directeur du Centre de recherche agronomique savane humide de Kolokopé.

« Il est essentiel de bien entretenir les plants de coton en utilisant de bons intrants et en suivant les étapes de traitement. Les études ont identifié environ 1500 ravageurs du cotonnier, d’où l’importance des traitements. Selon les évaluations, un champ de coton non traité peut perdre jusqu’à 60% de son rendement », a-t-il précisé à l’endroit des producteurs.

Champ de coton

L’attention du gouvernement à la filière est également traduite par l’entrée du groupe OLAM dans le capital de la NSCT, la mise en place d’une unité de transformation du coton sur le site de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), l’adoption d’une politique de l’industrie du textile et de l’habillement du Togo et la subvention des intrants du coton.

Pour rappel, le secteur cotonnier joue un rôle important dans l’économie togolaise. Première culture de rente des exploitations agricoles, le coton s’affirme comme la première culture industrielle du Togo et le 4è produit d’exportation du pays après le Klinker, le ciment et les phosphates. Il est l’un des produits agricoles qui contribue de manière substantielle au PIB, soit à hauteur de 1 à 4,3 %.

Créée le 21 octobre 2005, la Fédération Nationale des Groupements des Producteurs de Coton compte à ce jour cinq (05) unités régionales, 27 unions préfectorales, 3075 groupements de producteurs totalisant plus de 153.000 producteurs de coton à travers le pays.

David S.




Emploi et Formation Professionnelle : Lomé accueille la 14ème conférence du CCMEFP-UEMOA

Lomé accueille ce 15 septembre 2023, la 14ème Conférence du Cadre de Concertation des Ministres en charge de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de l’espace UEMOA (CCMEFP-UEMOA).

La conférence vise à identifier les actions efficaces à entreprendre dans l’espace UEMOA, afin de mettre à disposition des décideurs des informations suffisantes, efficaces et efficientes d’un marché du travail, en perpétuelles mutations.

Des travaux préparatoires se tiennent depuis mardi dernier à Lomé avec des experts des 8 pays de l’UEMOA en plus du Tchad autour du thème  « Système d’information sur le marché du travail : Quelles stratégies pour une meilleure insertion socio-professionnelle des jeunes dans l’espace UEMOA ? ».

C’est le Ministre Délégué chargé de l’Enseignements Technique du Togo, Kokou Eke HODIN qui a ouvert les travaux de cette réunion des experts qui intervient après celle tenue par visioconférence du 29 au 30 août dernier.

Ces experts ont pour mission de réfléchir au thème de la conférence et de proposer des idées à soumettre aux ministres, en vue d’améliorer le Système d’Information sur le Marché du Travail (SIMT).

L’idée est de parvenir à identifier des actions efficaces pour faciliter l’insertion socio-professionnelle des jeunes dans un marché du travail en constante évolution.

« Le taux cumulé de chômage et de sous-emploi reste un défi au sein de notre Union (Uemoa, Ndlr), atteignant 15,6 %. De même, la sous-utilisation de la main-d’œuvre s’élève à 31,1 % », a fait savoir le ministre Kokou Eke HODIN.

« Ces écarts résultent du déséquilibre entre les compétences disponibles dans l’espace UEMOA et celles requises par un marché du travail en constante évolution. Ils sont également dus à un manque d’informations fiables, nécessaires pour aider nos gouvernements à mieux comprendre le marché du travail et à élaborer, mettre en œuvre, suivre et évaluer les politiques visant à promouvoir l’emploi et le développement des compétences », a-t-il expliqué.

Créé en avril 2010 à Bamako, le CCMEFP-UEMOA est un crade qui regroupe les ministres chargés de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA. Il se présente comme un instrument de coordination visant le renforcement de la coopération et la collaboration en vue de rendre plus efficientes, les politiques nationales et sous-régionales en matière d’emploi et de formation professionnelle.

David S.




Togo : Le ministre Gbenyo Lamadokou annonce la réouverture du Roc hôtel d’Atakpamé

Après trois (03) mois de fermeture pour des travaux de rénovation, le Roc hôtel d’Atakpamé dans la commune Ogou 1 va rouvrir ses portes à compter du 1er octobre 2023, selon un communiqué signé du ministre de la culture et du tourisme, Dr Kossi Gbenyo Lamadokou.

Après une partielle rénovation en 2010, le Roc hôtel de la ville aux 07 collines s’est donc redonné un nouveau look pour être plus lumineux, romantique et attrayant pour les clients.

« Des travaux de rénovation en profondeur ont été réalisés et aujourd’hui Roc Hôtel d’Atakpamé est le point de chute idéal pour flâner dans les montagnes et avoir une vue panoramique sur toute la ville d’Atakpamé, se ressourcer au jardin des plantes, un endroit propice pour des séjours en famille, entre amis et pour les affaires », rassure le ministre Lamadokou, réitérant ses excuses au public notamment les usagers dudit hôtel pour les désagréments liés à cette fermeture temporaire.

Construit dans les années 1970, le Roc hôtel d’Atakpamé est un hôtel 2 étoiles composé de 27 chambres.

Cris DADA




Ministère de la communication et des médias : Prise de fonction de la nouvelle ministre Mme Yawa KOUIGAN

Au Togo, la nouvelle ministre de la communication et des médias, Mme Yawa Kouigan a officiellement pris fonction ce 13 septembre 2023 au cours d’une cérémonie de passation de service entre le ministre sortant, Prof Akodah Ayewouadan.

La cérémonie a été placée sous le signe de la continuité de l’action de l’État. Après avoir remercié les plus hautes autorités du pays pour leur confiance et l’ensemble du personnel du ministère pour leur dévouement et soutien, le ministre sortant Akodah Ayewouadan a souhaité plein succès à son successeur.

Pour sa part, Mme Yawa Kouigan a exprimé sa profonde gratitude au chef de l’Etat et au Premier ministre pour la confiance placée en sa personne.

Elle a en outre affirmé sa détermination à renforcer la pédagogie autour de l’action gouvernementale, à promouvoir la liberté d’expression et la qualité de l’information dans le pays.

Pour rappel, Mme Yawa Kouigan a été nommée ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement par décret présidentiel le 08 septembre 2023.

La Rédaction