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Média : Hélène Doubidji réélue à la tête de l’ATOPPEL

La Directrice du site d’informations togotopnews, Mme Hélène Doubidji garde la présidence de l’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne (ATOPPEL).

Elle a été reconduite à ce poste pour un nouveau mandat de deux (02) ans au cours d’une assemblée générale élective tenue  ce mercredi 22 décembre à la Blue Zone de Cacaveli à Lomé.

Pour le nouveau mandat, Hélène Doubidji et son bureau composé de cinq (05) membres sont porteurs d’un programme devant conduite davantage d’association de l’avant, et renforcer le professionnalisme de la presse en ligne dans le pays.

« Nous allons poursuivre les grands chantiers engagés et mettre en œuvre de nouveaux projets. Nous allons multiplier les séances de renforcement de capacités des membres sur les thématiques qui touchent la spécificité de la presse en ligne. Nous comptons également instituer une journée nationale de la presse en ligne pour faire découvrir notre profession au grand public. Nous allons assainir davantage notre secteur en luttant contre les pratique qui nuisent à la presse en ligne et en promouvant le professionnalisme », a indiqué Hélène Doubidji.

Il faut souligner que cette assemblée générale a connu la présence du Directeur de Cabinet du ministre de la communication et des médias Franck Missité, du  Directeur de Cabinet du président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) Yao Abarim, et des responsables des autres organisations professionnelles de presse au Togo.

Les membres du nouveau bureau élu :

Présidente : Hélène Doubidji

Secrétaire général : Jacques Lemou

Secrétaire général adjoint : Mme Evelyn Gbényedji

Trésorière : Marcelle Yenou

Chargé de communication et à l’organisation : David Soklou

 




Togo : Deux journalistes placés sous mandat de dépôt

Au Togo, les jouralistes Ferdinand Ayité (directeur de publication du bihebdomadaire l’Alternative) et Joël Egah (directeur de publication de l’hebdomadaire Fraternité) ont été placés sous mandat de dépôt ce vendredi 10 décembre après leur passage devant le procureur de la République.

Ces hommes de médias sont accusés d’« outrage à l’autorité », selon leur avocat, Me Elom Kpade qui fustige « une incongruité judiciaire et juridique ».

« Depuis jeudi, nous demandons à voir les plaintes déposées par les deux ministres, nous n’avons rien reçu. Nous n’avons pas reçu aussi le réquisitoire du procureur. C’est de l’incongruité, du non-droit absolu », a dénoncé Me Elom Kpadé.

Selon l’avocat, les journalistes ont été présentés au procureur de la République vendredi dans la soirée sans plainte ni réquisitoire.

Les deux journalistes sont poursuivis pour des propos tenus lors de l’émission débat « L’Autre Journal » sur la web Tv du journal L’Alternative, suite à des plaintes de deux ministres. Il est reproché au Directeur de l’Alternative d’avoir diffamé deux ministres du gouvernement togolais.

Selon les informations, l’animateur de l’émission, Isidore Kouwonou est aussi placé sous contrôle judiciaire après également un passage devant le Procureur de la République.

Il faut souligner qu’avant d’être  placé sous mandat de dépôt, Ferdinand Ayité était placé en garde à vue depuis jeudi 09 décembre à la Brigade de recherches et d’investigations (BRI) avant d’être rejoint vendredi par Joël Egah.

La Rédaction




Togo : L’ATRT se dote d’un nouveau bureau présidé par Jean-Jacques ATTIKPO

L’Association des Techniciens Radio-Télévision du Togo (ATRT) a tenu ce samedi 04 décembre à Lomé, une assemblée générale statutaire et élective. Les travaux ont permis aux membres d’actualiser les textes de l’organisation et d’élire un nouveau bureau présidé par Jean-Jacques ATTIKPO (technicien radio à Pyramide FM à Lomé) qui a été reconduit dans ses fonctions.

Jean-Jacques ATTIKPO préside un bureau de 13 membres, avec quatre autres conseillers au service de la bonne marche de l’association qui, longtemps réservée uniquement aux techniciens radio, s’est dorénavant ouverte également aux techniciens de la télévision.

Le Directeur de Cabinet du ministère de la communication, M. Franck Missité a au nom du ministre Akodah Ayéwouadan salué cette initiative d’ouverture de l’ATRT avant d’exprimer la disponibilité du gouvernement pour d’éventuels accompagnements notamment en termes de formation.

Jean-Jacques ATTIKPO, Président élu de l’ATRT

Le nouveau bureau de l’ATRT nourrit déjà de grandes ambitions pour une association beaucoup plus dynamique.

« Notre vision, c’est de fédérer encore plus les actions de notre association à travers les formations et recyclages pour les techniciens que nous sommes. Nous allons aussi créer des diffusions en ligne pour les techniciens sur notre site internet pour montrer ce que le technicien sait faire et les compétences que nous avons au Togo. Notre ambition, c’est de créer aussi une maison de la technique au Togo. Une maison qui va se charger de la formation des techniciens radio et télé », a indiqué Jean-Jacques ATTIKPO.

L’Association des Techniciens Radio-Télévision du Togo a été créée il y a six (06) ans. D’une vingtaine de radios au départ, l’ATRT regroupe à ce jour plus d’une soixantaine de radios et sept (07) chaînes de télévisions.

Voici la liste des membres du bureau élu :

Président : Jean-Jacques ATTIKPO

Vice président : Ayivi Ventura

Secrétaire général : Charles Akoueteh

Secrétaire général adjoint chargé à l’organisation : Nestor GLOH

Trésorier : Laurent DAGADOU

Trésorier adjoint : Bassayi Abalo

Chargé de projet : David Sodhar

Chargé des relations avec les radios : Michel Tomégah

Chargé des relations avec les télés : Yaozim John

Point focal Plateaux : Etienne AGOGNRAN

Point focal centrale : Lie GBESSO

Point focal Kara : SIBIRI Mohamed

Point focal Savanes : TAKINI Banlimpo

Les Conseillers : TCHEDRE, BALOUKI, KOBILE et OKOTAN

David Soklou/La Rédaction




Togo : Nouvelle modification de la loi organique de la HAAC

Le projet de loi organique modifiant la loi organique du 10 décembre 2018 relative à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la communication (HAAC) a fait l’objet d’examen et d’adoption ce mardi 23 novembre à l’Assemblée nationale.

Il s’agit  d’une relecture partielle de la loi organique relative à la HAAC dans le but de raffermir la liberté d’expression, mais aussi de rassurer les professionnels des médias et de la communication et d’améliorer les rapports entre ces derniers et l’instance de régulation des médias dans le pays.

Cette relecture balise par ailleurs la voie au processus de renouvèlement des membres de l’instance de régulation.

Mme Yawa Djigbodi Tsègan présidant les travaux

Les articles 5, 6, 11, 13, 31, 34, 46, 54, 62, 63, 65, 66, 67, 69 de la loi organique n° 2018-029 du 10 décembre 2018 ont subi des modifications de même que l’article 34 qui est abrogé.

Selon le ministre de la communication et des médias, cette nouvelle relecture trouve son origine dans la dynamique législative et réglementaire imprimée par la feuille de route gouvernementale 2020-2025 notamment en son troisième axe, cette dynamique elle-même propulsée par les changements progressifs qui bouleversent le secteur de la communication au Togo, à savoir l’émergence de nouveaux médias, de nouveaux canaux, de nouveaux vecteurs.

« A l’issue du vote que vous venez de manifester, vous accordez au secteur de la communication et des médias de nouvelles dispositions réglementaires devant contribuer à renforcer les relations entre la HAAC et les acteurs de la presse. Vous mettez en lumière un triptyque : l’autorégulation, la régulation et judiciaire. L’autorégulation, incombant à l’OTM, la régulation, à la HAAC et le judiciaire réservé au pouvoir judiciaire », a indiqué le Prof. Akodah Ayewouadan à l’endroit des députés.

Le ministre de la communication Prof. Akodah Ayewouadan lors de son intervention

« Il faut également souligner trois points qui, aujourd’hui, prennent un peu plus la lumière à savoir : La cohérence d’ensemble de la loi organique relative à la HAAC avec le code de la presse et de la communication ; L’harmonisation des compétences de la HAAC avec celles des juridictions en l’occurrence les sanctions administratives que la HAAC peut prononcer avec les procédures et les décisions des juridictions ; Et la composition ou la désignation des membres de la HAAC afin de permettre à plus de représentants de la presse d’y être en vue d’assurer une sorte d’équilibre dans la composition de la HAAC », a-t-il expliqué.

Il faut préciser que les travaux de cette session présidée par la présidente de l’Assemblée nationale Mme Yawa Djigbodi Tsègan ont permis également d’examiner et d’adopter un autre projets de loi. Il s’agit de celle autorisant le Togo à ratifier le Traité portant modification des dispositions du Traité de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) du 20 janvier 2007, relative à la dénomination du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF), adopté à Abidjan le 12 juillet 2019.

Mme  Yawa Djigbodi Tsègan a salué l’adoption de ces 2 projets de loi dont le premier permet d’établir une relation de confiance entre les professionnels des médias et de la communication et la HAAC, et le second qui permet au pays de se conformer aux dispositions et normes communautaire.

David S.




Armes chimiques : ANIAC-Togo sensibilise les médias sur la CIAC à Atakpamé

Le président de l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques au Togo (ANIAC-Togo), Hunlede Ama a rencontré ces 18 et 19 novembre à Atakpamé, les Hommes de médias au sujet de l’importance des dispositions de la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC).

Cette rencontre a regroupé quinze  (15) journalistes des télévisions, radios et journaux issus des cinq régions du pays. L’objectif est d’outiller ces professionnels de l’information sur leur rôle dans la vulgarisation de la CIAC, les différents domaines concernés par les produits chimiques et les risques liés à leur utilisation et les acteurs impliqués dans la manipulation et la gestion des produits ainsi que les précautions à prendre afin de se mettre à l’abri des effets désastreux desdits produits.

Il s’agit aussi pour l’ANIAC-Togo de créer entre elle et les médias une synergie en matière d’échanges  d’informations et solliciter l’appui des journalistes dans le relais de l’information relative aux risques et dangers des produits chimiques.

M. Hunlede a d’entrée félicité les messagers du public pour ce qu’ils font déjà dans la diffusion contre les menaces chimiques. Pour lui, tout produit chimique qui par son action chimique sur des processus biologiques, peut provoquer chez les êtres humains ou les animaux la mort, une incapacité temporaire ou des dommages permanents.

« Ces produits sont utilisés sur tout le territoire Togolais dans divers domaines notamment dans l’agriculture, la médecine, la recherche, les cosmétiques, l’industrie, le commerce, les mines l’alimentation », a-t-il poursuivi.

Rappelons que la CIAC est un traité international qui interdit la mise au point, la production, l’acquisition, la conversation, le transfert et l’utilisation d’armes chimiques et impose aux  États parties une constance pour que les produits chimiques ne soient détournés à des fins criminelles.

Le préfet de l’Ogou, M. Akakpo Edoh a participé à l’ouverture des travaux.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Média : Bonne nouvelle pour les abonnés de New World TV

C’est une bonne nouvelle pour les abonnés de New World TV. Ce groupe de télévisions satellitaires de droit togolais basé à Lomé vient de lancer en effet une offre promotionnelle pour les réabonnements au bénéfice de ses abonnés.

Ainsi, tout réabonnement à la formule « Easy » de 1.500 F CFA donne accès à la formule « Friendly » de 5.000 F CFA. Le réabonnement pour l’offre « Family » à 2.500 F CFA donne droit à la formule « Queen » à 10.000 F.CFA. Le renouvellement de son abonnement à « Friendly » pour 5.000 F CFA a droit à la formule « King » à 15.000 F CFA.

« Lorsque vous payez pour 1.500F, vous avez la formule de 5.000F. Vous payez pour 2.500F vous avez la formule de 10.000 et lorsque vous payez pour 5.000F, vous avez la formule de 15.000 F qui est un tableau fini avec toutes les chaînes de New World TV », a expliqué le Directeur Commercial et Marketing de New World TV, Aimé Koffi Lanzo.

« Nous avons aujourd’hui des chaînes transnationales qui émettent purement en langues nationales. Vous ne trouverez ça nulle part ailleurs. Nous avons aussi des grands évènements qui viennent et certains de ces évènements seront exclusifs sur les bouquets New World TV », a-t-il précisé.

La campagne de promotion lancée le 05 novembre va durer deux mois.

« La belle aventure avec les chaînes du bouquet New World TV ne fait qui commencer. De jour en jour, nos offres s’étoffent et se diversifient pour le plus grand plaisir de ceux qui croient en nous », a indiqué Nimonka Kolani, Directeur général de New World TV.

Il faut souligner qu’avec la FIFA, le groupe New World (donc le bouquet compte plus de 150 chaînes de télévisions) a obtenu des droits de diffusion des compétitions majeures de football pour les années à venir dont la coupe du monde Qatar 2022.

David S.




UPF-Togo sollicite la libération provisoire de Dimas Dzikodo

La section togolaise de l’Union de la presse francophone (UPF-Togo) sollicite la libération provisoire de Dimas Dzikodo, Directeur de publication du journal « Forum de la semaine » détenu depuis quelques jours à la prison civile de Lomé dans le cadre d’une enquête judiciaire.

Sans chercher à rentrer dans le fond de ce dossier, l’UPF-Togo sollicite auprès des autorités compétentes la libération provisoire du journaliste, le temps que les enquêtes diligentées aboutissent.

« Citoyen averti et respectueux des textes en vigueur, nous sommes profondément persuadés que notre confrère Dimas Dzikodo restera à la disposition de la Justice pour les besoins de l’enquête », indique le communiqué de l’Upf-Togo qui  remercie par anticipation les autorités compétentes de la suite favorable qu’elles pourront accorder à la requête.

Pour rappel, le journaliste Dimas Dzikodo avait été arrêté dans une affaire de trading avec 18 autres personnes responsables de sociétés de trading.

La Rédaction




Togo : Des journalistes à l’école du contrôle citoyen des marchés publics

Les procédures de passation et le contrôle citoyen des marchés publics sont au centre d’un atelier de formation qui a ouvert ses portes ce jeudi à Lomé à l’endroit des journalistes membres du Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP).

Organisée par le CONAPP en collaboration avec l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP),  cette session de formation de deux jours devra permettre aux participants de renforcer leurs capacités afin de dénoncer efficacement les éventuelles irrégularités et saisir par ailleurs les opportunités qu’offre la commande publique.

Selon le Président du Conapp, Tchagnao Arimiyao, cette formation vise également à outiller en effet les patrons de presse et les préparer à avoir les compétences et tout le nécessaire qui leur permettra à l’avenir de pouvoir monter des dossiers et soumissionner à des marchés publics en cas de besoin.

Le Directeur par intérim de l’ARMP, Aftar Morou a pour sa part souligné le rôle important des Hommes de médias dans la commande publique en tant que représentants des intérêts de la population et en qualité d’éveilleurs de consciences, à travers des dénonciations et des investigations plus coordonnées en appui des initiatives des corps de contrôle, pour limiter la fraude et la corruption dans la commande publique.

Les travaux ont été lancés par le Vice-président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Octave Olympio qui a salué cette initiative du CONAPP.

David S.




Décentralisation : Des journalistes outillés pour un contrôle citoyen de l’action publique

« La décentralisation : rôle du journaliste dans le contrôle citoyen de l’action publique », c’est le thème au centre d’un atelier de formation des journalistes organisé les 22 et 23 avril à Kpalimé (120 km au nord ouest de Lomé).

Ils sont une trentaine de professionnels de médias à prendre part à cette session de formation initiée par l’Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) avec l’appui financier de la Fondation Friedrich Ebert.

« Pour être capables de jouer pleinement leur rôle dans l’accompagnement du processus de décentralisation, les journalistes doivent être outillés, afin de leur permettre de contribuer à la promotion de l’un des leviers fondamentaux indispensables à la réussite de la gouvernance locale, en l’occurrence le contrôle citoyen e l’action publique », a déclaré le secrétaire général de l’UJIT, Pierre Agbanda.

« Cette formation est une opportunité de plus pour s’outiller sur les mécanismes de contrôle de gestion et de la gouvernance de nos communes et sur les enjeux économiques de la décentralisation », a-t-il ajouté.

Les participants ont été outillés sur divers thématiques notamment « les enjeux de la décentralisation dans le développement socioéconomique », « la notion et outils du contrôle citoyen de l’action publique » et «  le rôle du journaliste dans les stratégies de promotion du contrôle citoyen de l’action publique ».

Des exercices pratiques sur des thèmes bien précis ont également fait parti des travaux sous l’encadrement des formateurs.

« La gouvernance fait appel à un processus de prise décision qui prend en compte la transparence, l’équité et l’efficacité. La décentralisation est venue pour permettre à tout le monde à prendre part à la gestion des affaires de la cité. La démocratie est plus vivante sur le plan local que sur le plan national », a fait savoir l’expert en décentralisation Ouro-Bossi Tchacondoh, l’un des formateurs.

Le Chargé de Programme à la Fondation Friedrich, Ebert Expédit Ologou s’est pour sa part réjoui de la qualité du partenariat qui existe entre le Fondation et l’UJIT, avant de souhaiter que le séminaire soit suivi d’une plus grande implication des médias dans le contrôle de l’action publique à travers des productions journalistiques en lien avec la gouvernance locale et les enjeux socioéconomiques de la décentralisation.

Il faut souligner que les travaux ont été ouverts par le Secrétaire général de la préfecture de Kloto Sogoyou Békéyi qui a adressé au nom du préfet ses félicitations à l’UJIT pour cette initiative qui, a-t-il précisé, contribuera à vulgariser les bonnes pratiques en matières de contrôle citoyen de l’action publique.

Pour rappel, le processus de décentralisation entamée depuis quelques années est rentré dans sa phase opérationnelle en octobre 2019 avec la passation de témoin des délégations spéciales aux nouveaux conseillers municipaux et maires élus. A ce jour, le pays est en train de se préparer à l’organisation des élections régionales.

David S.




Togo : La HAAC outille les journalistes sur l’importance du fonds documentaire des médias

L’importance de la constitution du fonds documentaire des médias était au centre d’un séminaire d’information et de formation des journalistes organisé les 19 et 20 avril à Kpalimé. C’est une initiative de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) avec l’appui financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).

L’ambition de l’instance de régulation des médias au Togo est de fédérer les expertises en vue de dessiner les contours d’une gestion efficace des archives écrites et audiovisuelles des médias dans le pays.

Ce séminaire qui a regroupé quelques 75 journalistes et archivistes du Grand Lomé, des région maritimes et des plateaux, a permis d’engager la réflexion sur la gestion et la conservation des productions écrites, audiovisuelles et en ligne des médias au Togo.

Selon le président de la Haac, M. Pitalounani Telou, la réflexion pourrait conduire à la mise en place d’un véritable service de documentation et d’archives à l’Institution.

« Ce service, encore embryonnaire, pourrait prendre, dans les prochaines années la forme d’un Centre de Documentation sur les Médias du Togo. Notre souhait est que demain, on puisse venir à la HAAC pour rechercher et retrouver un documentaire, un film, une émission, un article d’un radio, d’une télévision ou d’un journal dès lors qu’ils sont créés et exploités au Togo, à l’exemple et au-delà de l’INA en France », a-t-il fait savoir.

A ce jour, l’environnement médiatique togolais comporte  600 titres d’organes de presse écrits (dont plus de 200 paraissent plus ou moins régulièrement, une centaine de médias en ligne, quatre-vingt-treize (93) radios privées commerciales, confessionnelles, communautaires et rurales et dix (10) chaines de télévision privées.

Selon les premières conclusions issues d’une étude commanditée sur le sujet, il n’existe dans la plupart des médias, aucun service organisé de documentation et d’archives. Même si ce service existe, il n’est pas outillé pour être efficace en termes de ressources humaines formées, de local ou d’équipements adéquats.

Il faudra progressivement abandonner la conservation ou l’utilisation des CD et clés USB et aller vers les meilleures méthodes de conservation des documents notamment la numérisation et la gestion électronique.

David S.