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CENI : Le matériel électoral « non sensible » en déploiement sur le terrain

Dans le cadre du scrutin présidentiel du 22 février prochain, l’institution chargée d’organiser et de superviser les élections s’active dans les derniers réglages pour un bon déroulement des dernières étapes du processus électoral. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a en effet procédé ce lundi 27 janvier, au déploiement du matériel électoral non sensible sur le terrain.

Cette opération s’est déroulée dans l’enceinte du Centre Togolais des Exposition et Foire de Lomé (Togo 2000) en présence du président de la CENI, M. Tchambakou Ayassor et de plusieurs commissaires de l’institution.

Le matériel dit non sensible est constitué des urnes, des isoloirs, les tableaux d’affichage, les kits bleus qui se composent de boîtes dans lesquels sont rassemblés des fournitures entre autres des stylos, des gommes, des crayons, des règles.

A ce matériel s’ajoutent également les listes électorales et des documents comme le code électoral et la Constitution.

En dehors du matériel non sensible, il y a le matériel dit sensible qui se compose d’encre indélébile et d’encre sèche pour les bureaux de vote, les bulletins de vote et les spécimens des bulletins de vote. Ces matériels seront envoyés un peu plus tard dans les bureaux de vote.

Selon les responsables de la CENI, ce déploiement de matériels se fera également en direction des Commissions Electorales d’Ambassades Indépendantes (CELI).

Des formations sont également annoncées à l’intention de l’ensemble du personnel électoral (les membres de la CENI, des CELI, et des bureaux de vote) dans le but de s’assurer que l’ensemble du dispositif électoral est à niveau en ce qui concerne la prise en charge de ce qui va être le travail à accomplir le 22 février prochain, jour du scrutin.

« Pour nous, il est indispensable d’être à jour par rapport à tout ce qu’il faut avant le jour du scrutin. Donc nous avons décidé de commencer suffisamment tôt », a expliqué le Président de la CENI

Il faut rappeler que dans le cadre de ce processus, la campagne électorale démarre le 06 février prochain.

La Rédaction




Insertion Identité visuelle des entreprises TéléFood 2019




Togo : Faire du secteur privé, la clé de voûte de la croissance économique

Une réunion de concertation entre le gouvernement et le secteur privé  a été initiée ce mardi à Lomé sous la présidence du Premier Ministre Komi Sélom Klassou. Au menu des échanges, les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et les préoccupations des acteurs du secteur privé.

A l’occasion, les acteurs du secteur privé ont été invités à converger leurs forces avec celles du gouvernement afin de réussir à faire des PME-PMI de transformation, la clé de voûte de la croissance économique et de la création de richesse dans le pays.

« Le secteur privé est l’entité susceptible de tirer la croissance tandis qu’en amont, le Gouvernement est, lui, l’organe fédérateur des énergies appelées à favoriser le plein développement et l’émergence du pays à travers des réformes courageuses », a indiqué le Premier ministre.

Cette rencontre de « partenariat stratégique » intervient sept mois après celle du 30 avril dernier. C’est une initiative qui vise à créer les conditions propres pour accompagner le secteur privé national à devenir toujours plus dynamique, efficace et compétitif, capable de bien jouer sa partition dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND). Ce Plan ambitionne notamment de porter le taux de croissance à 7,6 % du PIB réel d’ici à l’horizon 2022, de créer sur la même période +500 000 emplois décents directs et indirects en faveur des jeunes et des femmes et de baisser le taux de pauvreté à 44,6 %.

Au rang des performances réalisées pour stimuler les PME-PMI et rendre le Togo très attractif figurent notamment la relecture du Code des investissements, du Code général des impôts, l’amélioration substantielle du climat des affaires qui a valu dans le rapport Doing Business 2020 le rang de 1er pays réformateur en Afrique et 3ème au monde.

A cela s’ajoute la mise en place par décret de l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF), du Comité d’Agrément au Code des investissements et au statut de zone franche industrielle, la récente ouverture à Lomé du Bureau de la Société Financière Internationale (SFI), le bras armée du Groupe de la Banque Mondiale destinée à soutenir les PME-PMI en termes de financement.

David




Bientôt une centrale solaire photovoltaïque de 30 MW à Blitta

Dans le souci de réduire la dépendance énergétique du Togo et contribuer ainsi à l’atteinte des objectifs du Plan national de développement (PND), il a été initié par le gouvernement, un projet de construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 30 MW à Blitta dans la région centrale. Le décret portant construction de cette centrale a été adopté ce mercredi 31 juillet en Conseil des ministres.

Ce projet est jugé d’utilité publique par le gouvernement au regard de son importance pour le pays et la nécessité de dérouler la procédure d’expropriation, afin d’assurer une juste et préalable indemnisation des personnes affectées par sa réalisation.

« Les études environnementales et sociales ont révélé que l’exécution de ce projet affectera les parcelles de terrains des populations vivant dans la zone directe du projet », indique le communiqué du Conseil des ministres.

L’ambition du Togo est de faciliter l’accès à l’énergie renouvelable de qualité aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural en vue d’une couverture universelle d’ici 2030.

David S.




Togo : Prestation de serment de 444 volontaires d’Engagement Citoyen (VEC)

Prestation de serment des volontaires

Ils sont en tout 444 nouveaux Volontaires
d’Engagement Citoyen (VEC) dont 30 volontaires séniors, à prêter serment pour
le compte de la 5ème vague de ce projet ce 08 Mars 2019 à Lomé au
cours d’une cérémonie présidée par la Ministre Victoire Tomégah-Dogbé en charge
du développement à la base, de l’artisanat et de la jeunesse. La prestation de
serment de ces nouveaux volontaire marque le début de leur mission qui va durer
six mois, entre avril et septembre 2019. Elle traduit un acte de don de soi
fait par le jeune qui s’engage devant la Nation à se mettre au service du
bien-être collectif.

En effet, une fois déployés chacun dans sa
communauté à la base, ces volontaires auront à travailler avec disponibilité,
solidarité et engagement sur des missions de curage de caniveaux, de
désherbage, de restauration de l’environnement et de création des espaces
verts. Ils seront en outre appelés à sensibiliser les ménages à la sauvegarde
des acquis de leurs actions en faveur du bien-être durable des communautés.

Selon les premiers responsables de l’Agence
nationale de volontariat au Togo (ANVT) et de l’Agence d’appui au développent à
la base (ANADEB), les volontaires suivront en dehors des formations de
pré-déploiement reçues, d’autres formations sur des modules spécifiques
notamment les Activités génératrices de revenus (AGR), l’entreprenariat, les
compétences de vie et les comportements éco citoyens entre autres. Ces
volontaires ont également la possibilité de se constituer en association
d’épargne et de crédit afin de s’octroyer des crédits pour des AGR.

A ce jour, le volontariat d’engagement citoyen se
présente comme un outil de mobilisation citoyenne aux actions de développement
des communautés à la base au Togo. Selon la Ministre Victoire Tomégah-Dogbé, ce
volontariat symbolise les efforts du gouvernement en faveur de l’insertion
professionnelle des jeunes, pour les amener à repousser les frontières de la
pauvreté. Elle a indiqué que l’ambition est que ce programme couvre toutes les
préfectures du pays. « Aucune zone
ne doit être exclut du développement de notre pays le Togo qui reste le seul
bien que nous avons en commun
 », a-t-elle précisé.

Ce programme soutenu par des partenaires dont le
PNUD, le Corps de la Paix et France Volontaire a permis de mobiliser de 2015 à
ce jour, 10.894 VEC avec des résultats concrets : 273 caniveaux curés, 226
espaces verts créés, 23.695 arbres plantés,  29.340 ménages sensibilisés, 1.515 dépotoirs
sauvages dégagés et 223 Km de routes et berges aménagés. Le programme a
également permis et créer 2.802 AGR et à 7.981 VEC de disposer d’un compte
d’épargne auprès d’une institution de micro finance.

Il faut souligner que cette cérémonie de
prestation de serment a été couplée d’une remise de kits d’installation à 295
anciens VEC de la précédente vague en fin de mission. D’une valeur de 40
millions de F CFA, ces kits sont essentiellement constitués de machines de
couture et de broderie, de menuiserie-aluminium et de coiffure. Les
bénéficiaires sont les VEC identifiés comme ayant appris un métier mais qui éprouvent
des difficultés à s’installer.

David




La Fédération des Ambassadeurs de la Décentralisation au Togo (FAD-TOGO) portée sur les fonts baptismaux à Lomé

Une image des membres de FAD-TOGO

Une nouvelle association vient de voir le jour au
Togo. Il s’agit de la Fédération des Ambassadeurs de la Décentralisation au
Togo (FAD-TOGO) portée sur les fonts baptismaux à l’issue d’une assemble
générale tenue le dimanche 3 mars 2019 au siège de l’ONG Initiatives des Jeunes
pour le Développement (IJD) à Lomé.

Cette Fédération regroupe les citoyens formés par
l’ONG-IJD en décentralisation et développement communautaire. Elle a pour
objectif de contribuer à la réussite du processus de décentralisation en cours
au Togo. FAD-TOGO a en effet pour mission d’appuyer l’ONG-IJD dans ses efforts d’information,
de sensibilisation et de formation des citoyens et  d’accompagnement du processus de décentralisation.

Les ambassadeurs seront déployés sur tout le
territoire national pour sensibiliser les populations à la base sur le concept
de décentralisation, ses avantages et ses contraintes. Des démembrements de
FAD-TOGO seront également installés au niveau de chaque région, de chaque
préfecture et de chaque commune.

Les ambassadeurs de la décentralisation ont des
compétences solides en matière gouvernance locale et développement
communautaire. Ils sont prêts à soutenir les initiatives d’auto-développement
des collectivités territoriales.

Le Promoteur de cette organisation a expliqué qu’à
travers la décentralisation, l’Etat veut donner le pouvoir et les moyens aux
citoyens à la base de s’occuper de leurs propres affaires de développement
local. « Mais il n’est pas évident que les citoyens aient les compétences
nécessaires pour assumer de manière efficiente les responsabilités que L’État
veut leur confier. Il est donc impérieux de renforcer les compétences des
citoyens afin qu’ils soient prêts à assurer la bonne gouvernance locale. C’est
ainsi que depuis 2017, l’ONG-IJD a commencé par former les citoyens sur les
concepts de décentralisation et de développement communautaire », a
souligné Selon M. Pascal Edoh AGBOVE.

« Cette fédération qui vient d’être créée
regroupe toutes les personnes que nous avons formées et les experts qui
assurent ces formations afin de mieux appuyer L’État et les partenaires au
développement dans le cadre du processus de décentralisation en cours au Togo »,
a-t-il ajouté.

FAD-TOGO est dirigée par un bureau exécutif
national de sept (7) personnes et se veut une organisation représentative des
citoyens auprès des pouvoirs publics et des partenaires au développement en ce
qui concerne les réflexions et les actions à mener pour la réussite de la décentralisation
au Togo.

David




COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 FEVRIER 2019

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 06 févier 2019 au Palais de la Présidence de la République, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.

Au cours des travaux, le conseil a : étudié en 1ère lecture, deux (02) projets de décrets ; adopté deux (02) décrets ; et écouté une communication.

Le premier projet de décret étudié par le conseil des ministres, en première lecture, est relatif aux opérateurs de services essentiels, aux infrastructures essentielles et aux obligations y afférentes.

Présenté par le ministre des postes, de l’économie numérique et des innovations technologiques, ce projet de décret définit les modalités et critères de désignation des opérateurs de services essentiels et de déclaration des infrastructures essentielles et fixe les règles relatives à la cyber sécurité desdites infrastructures, en mettant à la charge des opérateurs de ces services, des règles auxquelles ils sont tenus pour la sécurité de leurs services désignés essentiels ainsi que de leurs infrastructures déclarées essentielles.

Le deuxième projet de décret étudié également en première lecture porte sur la protection du transfert de la propriété foncière des citoyens togolais à un étranger et des baux d’une durée ferme supérieure à neuf ans.

Présenté par le ministre de l’économie et des finances, le projet de décret fixe les conditions de transfert de propriété et de constitution de droits réels consentis par un citoyen togolais à un étranger. Ce projet de décret soumet à autorisation préalable, tout transfert de propriété ainsi que toute constitution de droits réels sur un immeuble situé sur le territoire national, consentis par un citoyen togolais à un étranger.

Les deux décrets adoptés par le Conseil des ministres portent sur les modalités d’occupation du domaine public de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics et le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA).

S’agissant des modalités d’occupation du domaine public de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics, le décret adopté par le Conseil, fixe les conditions et les modalités d’occupation du domaine public de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics, en réglementant l’occupation du domaine public naturel et le domaine public artificiel, tel que définis aux articles 507 et 508 de la Loi portant code foncier et domanial. Il subordonne l’occupation et l’utilisation des domaines publics à l’obtention préalable d’une autorisation délivrée par le ministre chargé des affaires domaniales ou le maire et au paiement d’une redevance.

En ce qui concerne le MIFA, le décret adopté par le Conseil des ministres, transforme le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques en société anonyme (S.A).

En vue de structurer les chaînes de valeur agricole et d’augmenter le financement des acteurs du secteur privé pour le développement de l’agro-business, le Chef de l’Etat a mis en place, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques.

Au regard des résultats concluants enregistrés après les six (6) mois de la phase pilote ainsi que de l’intérêt et de l’importance suscités par le mécanisme, il convient d’envisager, comme souhaité par les acteurs du secteur agricole et les partenaires, un montage institutionnel centré sur un modèle de partenariat public privé.

Le présent décret consacre ainsi la création d’un cadre approprié et incitatif, favorable à la mobilisation des investissements du secteur privé.

La communication présentée par le ministre de l’économie et des finances est relative au projet de réformes du cadre des investissements dans notre pays en vue de le rendre plus attractif pour les investisseurs tout en assurant leur juste contribution aux finances publiques.

L’analyse détaillée du cadre des investissements et l’ensemble des textes déterminants, a révélé qu’un meilleur ciblage de la dépense fiscale pourrait encourager et orienter l’activité économique, et permettre de réduire la dépense fiscale tout en maintenant une attractivité suffisante auprès des investisseurs.

Ainsi, la refonte du cadre des investissements nécessite d’une part, la modification de certaines dispositions des codes des investissements et minier et d’autre part, la mise en place d’un écosystème, d’une gouvernance et de dispositifs de prospection et d’accompagnement afin de simplifier et de renforcer l’accompagnement des investisseurs.

Cette refonte s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND).

En divers, les ministres chargés de l’économie et des finances, de l’agriculture et de la justice ont rendu compte au Conseil des ministres, de l’état d’avancement du dossier relatif à la gestion financière de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo ainsi que les mesures prises pour rassurer les producteurs.

Fait à Lomé, le 06 Février 2019

Le Conseil des ministres




Togo/ L’opposition déroule un nouveau programme de manifestation

Des leaders de la coalition de l’opposition

La coalition de l’opposition togolaise toujours dans la dynamique de manifestations de rue. De nouvelles manifestations politiques sont annoncées par les leaders de la coalition des 14 partis de l’opposition les 13, 14 et 16 décembre prochains à Lomé et dans plusieurs autres localités de l’intérieur du pays.

L’information est rendue publique ce mardi au cours d’une conférence de presse organisée par les premiers responsables de la coalition. Pas de marche donc cette semaine, celle initialement prévue ce jeudi 07 décembre étant finalement annulée. Selon la coordinatrice de la coalition, cette décision a pour objectif de permettre aux chrétiens catholiques de mieux préparer le pèlerinage de Kovié samedi prochain.

« L’une des raisons de l’annulation de cette manifestation le jeudi prochain, c’est que nous voulons inclure désormais les samedi dans les manifestations. Mais il s’est fait que samedi prochain, c’est le pèlerinage à Kovié. Et donc nous avons voulu laisser toute la semaine aux catholiques de bien se préparer pour ça », a expliqué Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson.

Les leaders de la coalition sont par ailleurs revenus sur les évènements survenus après la marche de samedi dernier notamment les barricades dressées par les forces de l’ordre à certains endroits de la ville.

La coalition explique qu’après avoir participé à la marche de samedi, les militants qui regagnaient leur domicile avaient été pris à partie par des militaires qui ont dressé des barricades à certains endroits de la capitale. Selon ces leaders de l’opposition, il s’agit des actes qui s’apparentent à de la provocation. « La coalition dénonce un acte de stigmatisation qui ressemble à de l’apartheid. Elle condamne avec la dernière rigueur cette dernière répression orchestrée par le régime », peut-on lire dans une déclaration liminaire de la coalition.

La Rédaction




Komi Sélom Klassou constate l’état d’avancement des chantiers du 4ème lac et de la route Lomé-Vogan-Anfoin

Le premier ministre, Komi Sélom Klassou constate l’état d’avancement des chantiers

Le Premier ministre Komi Sélom Klassou a effectué ce mardi, une visite sur le chantier de la construction du quatrième lac et celui de la route Lomé-Vogan-Anfoin. Accompagné des ministres Ninsao Gnofam chargé des Infrastructures et des Transports, Fiatuwo Sessenou de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie et Marc Dèdèriwè Abli-Bidamon en charge des Mines et de l’Energie, il s’agit pour le Chef du Gouvernement de constater l’état d’avancement des travaux de ces chantiers de Lomé et de ses environs.

routeSur le site de la construction du 4è lac à Bè Akodessewa, les responsables des entreprises EIFFAGE et GER en charge de l’exécution des travaux ont expliqué à la délégation gouvernementale que malgré les difficultés qui ont surgi au début des travaux, le taux de réalisation des ouvrages est de  17 %.

Le directeur des travaux de l’entreprise EIFFAGE, Johan Retondo s’est par ailleurs dit confiant de tenir dans le délai de livraison qui est le 3 juin 2018 d’autant plus que les deux entreprises bénéficient de l’implication des populations riveraines et des chefs de quartiers. « Lorsqu’on voit le cahier de charge et le délai de livraison des ouvrages prévue en 2018, les explications des techniciens et des responsables des d’entreprises confirment qu’à ce rythme de 17 %, et en tenant compte de la vitesse de croisière que prendront les différentes phases des opérations, il est même envisagé qu’on nous livre les travaux avant le délai prévu », a indiqué Komi Sélom Klassou tout en encourageant les entreprises à redoubler d’efforts en tenant compte de l’efficacité et de la qualité des ouvrages à réaliser.

concertatonA la suite des explications, la délégation a été guidée jusqu’à la plage de Baguida où est prévue la construction de l’exutoire, lieu de déversement de la collecte et du drainage des eaux depuis ce 4ème lac et les caniveaux des quartiers jusqu’à la mer.

Lancé le 26 avril 2016 par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, ce chantier consiste au décapage et au nettoyage d’une zone de 44 ha, la création d’un lac de 26 ha par dragage d’environ 800 000 m³ de sable lagunaire, la construction de 4,8 km de grands canaux de collecte des eaux pluviales et de décharge vers l’océan et la construction de 28,5 km de réseaux d’assainissement dans les quartiers périphériques tels que Akodessewa-Kpota, Akodessewa-Kponou, Adakpamé, Kagnikopé, Kagomé, Adamavo, Anfamé et Baguida.

Après cette visite, le Chef du Gouvernement et sa suite se sont ensuite rendus sur le chantier de reconstruction de la route Lomé-Vogan-Anfoin dont les travaux initialement entamés par CECO BTP,  sont finalement confiés à l’entreprise chinoise « China Road and Bridge Corporation » après une période d’interruption.

« Nous sommes venus voir comment la nouvelle entreprise a commencé les travaux. Nous avons également donné les instructions nécessaires au respect du délai afin de permettre à nos populations de retrouver l’usage aisé de cette route vitale pour notre pays. Cette route relie des zones avec beaucoup de ressources agricoles et minières. Le souci du chef de l’Etat est que cette route soit aménagée dans les normes requises. Nous encourageons à cet effet l’entreprise chinoise mais aussi et surtout le bureau de contrôle qui doit jouer sa partition. Car il y aura des comptes à rendre s’il y a défaillance notoire dans l’exécution de ces travaux », a laissé entendre Komi Sélom Klassou.

Pour M. Tao, le premier responsable de l’entreprise chinoise qui vient de prendre le marché, la première étape des travaux consiste à réparer la route et à finaliser les travaux qui étaient déjà en cours afin de faciliter le passage aux usagers. La seconde étape consistera à la réalisation complète du projet prévu sur 2 ans et demi. Le responsable du bureau de contrôle  « Top Ingenierie »,  Banakinao Sinko, a pour sa part rassuré que la réalisation section par section, en commençant par les tronçons les plus urgents, permettra de tenir dans le délai.

Il faut rappeler qu’après le lancement de la construction de cette route, les travaux ont été malheureusement arrêtés pour diverses raisons, ce qui a beaucoup pénalisé les usagers avec des populations qui continuent de souffrir de l’état actuel de la route. Avec cette reprise des travaux c’est donc logiquement un sentiment de satisfaction qui se lit sur les visages des riverains et autres usagers.

Au demeurant, cette sortie du gouvernement va porter un coup d’accélérateur sur la réalisation de ces chantiers pour le bonheur des populations.

Cris DADA

 




Communiqué sanctionnant le Conseil des ministres du lundi 14 Novembre 2016

Conseil des Ministres

Le conseil des ministres s’est tenu, ce lundi 14 novembre 2016, au Palais de la Présidence de la République, sous l’autorité du Président de la République, Son Excellence, Faure Essozimna Gnassingbé.

Au cours des travaux, le conseil a adopté deux (02) projets de loi et écouté des divers.

Le premier projet de loi adopté par le conseil est relatif à la loi de finances rectificative, gestion 2016.

Ce projet de loi est rendu nécessaire par l’évolution financière intervenue dans l’exécution de la loi de finances initiale adoptée le 29 décembre 2015. Elle s’impose, par ailleurs, pour résorber le déficit budgétaire initial qui se chiffre à 39, 4 milliards de francs.

Les hypothèses  macroéconomiques sur lesquelles étaient fondées les prévisions budgétaires initiales pour 2016 ont connu une évolution.

Le taux de croissance, initialement prévu à 5, 3 %,  a été réajusté à 5 % lors de la révision du cadrage macroéconomique d’octobre 2016. Par ailleurs, la mobilisation des ressources additionnelles sur le marché de l’UEMOA pour financer les dépenses sociales dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et le remboursement d’une partie des arriérés de la dette intérieure, ainsi que le financement de certaines dépenses, notamment l’apurement des arriérés liés aux travaux des infrastructures routières, ont rendu nécessaire cette loi de finances rectificative.

Le projet de loi de finances rectificative gestion 2016 s’équilibre en recettes et en dépenses  à 1.151 milliards de francs CFA contre une  prévision de 1002,16k milliards de francs CFA, soit une augmentation de 14,4 % qui annule le besoin de financement additionnel estimé  dans la loi de finances initiale à 39,36 milliards de francs CFA.

Le projet de loi de finances rectificative reflète les priorités de l’action gouvernementale qui demeurent la relance de l’activité économique et la consolidation d’une croissance soutenue et  plus inclusive, pour un développement économique et social harmonieux du pays. Elle traduit  aussi la volonté du gouvernement de redonner souffle au secteur privé, destiné à jouer un rôle plus important dans la consolidation de la croissance.

Les performances qui se dégagent de cette loi témoignent de  la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques.

Le second projet de loi adopté par le conseil porte loi de finances gestion 2017.

Le projet de loi de finances pour 2017 intervient dans un contexte où notre pays s’engage, sous la haute autorité de son Excellence, Monsieur le Président de la République, sur la voie de nouvelles réformes structurelles et institutionnelles visant à renforcer l’assainissement des finances publiques.

Elle est axée sur l’atteinte des objectifs prévus dans le document de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) en prenant d’ores et déjà en compte les orientations du prochain Plan National de Développement (PND) qui interviendra en 2018. Cette croissance se veut encore plus inclusive et sera orientée principalement vers les secteurs sociaux.

L’année 2017 sera l’année de la maîtrise des grands équilibres macroéconomiques et budgétaires,  ainsi que du redéploiement des dépenses d’investissements pour des marges de manœuvre favorisant la croissance inclusive, tout en maîtrisant le déficit.

Pour 2017, le taux de croissance prévisionnel est de 5 % avec un taux d’inflation estimé à  2, 5 % du PIB.

En matière de ressources,  seront poursuivis la politique et les réformes fiscales, notamment l’élargissement de la  base fiscale visant à desserrer l’étau sur les grandes entreprises, de même que la recherche de nouvelles niches fiscales et la politique d’innovation  fiscale, permettant d’améliorer le taux de pression fiscale qui se chiffrerait à 22, 1 % en 2017.

En matière de dépenses, afin de prévenir tout dérapage de nature à fragiliser les équilibres macroéconomiques, une gestion prudente et efficiente des dépenses sera également poursuivie. La qualité de la dépense publique sera améliorée, notamment en prenant en compte les priorités stratégiques sectorielles et les plans d’actions prioritaires admises dans  la SCAPE. 46, 8 % des dépenses publiques seront orientées vers les secteurs sociaux. Ces actions, mises en œuvre à travers le Programme d’Urgence pour le Développement Communautaire (PUDC) et le PAPV, visent une amélioration des conditions de vie des populations vulnérables dans les différentes régions de notre pays, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures et la réduction de la pauvreté.

Les prévisions budgétaires, pour 2017, s’équilibrent en ressources et en charges à 1 218, 7 milliard de francs. Les ressources sont estimées à 1218, 7 milliards contre 962, 8 milliards de francs CFA en 2016, soit une  hausse de 26, 6 % dont :

Les recettes budgétaires, chiffrées à 806, 5 milliards de F CFA contre 750 milliards de F CFA en 2016 sont en hausse  de 7, 5 % ;

Les recettes de trésorerie prévues à hauteur de 412, 2 milliards de F CFA en 2017 contre 212, 8 milliards en 2016  sont en augmentation de 93, 7 %.

Les dépenses  budgétaires et les charges de trésorerie sont évaluées à 1.218, 7 milliards de F CFA.

Les dépenses budgétaires 2017 se chiffrent à 839,8 milliards contre 808,1 milliards de FCFA en 2016, soit un accroissement de 3,9% et les charges de trésorerie à 378,9 milliards de FCFA en 2017 contre 194 milliards de FCFA en 2016, soit une augmentation de 95,3%.

En définitive, le projet de loi de finances, gestion 2017, est essentiellement orienté vers la satisfaction des besoins sociaux auxquels elle consacre une très grande part des ressources ( 46,8 %) ainsi que la réalisation de certaines infrastructures qui sont dans un état d’exécution  avancée et le renforcement de la gouvernance.

Le projet de loi de finances, gestion 2017, a pour objectif une croissance durable et partagée.

Au titre des divers, le conseil a été informé que sur instructions de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, un atelier sur la décentralisation sera organisé par le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des  collectivités locales le 06 décembre 2016. Cet atelier, très important, regroupera plus de 200 participants venant de tous les horizons de notre nation.

Le conseil a également été informé de la cérémonie de  réouverture des activités de pêche sur le Lac Nangbéto le mardi 15 novembre après  une période de repos biologique de 4 mois.

Enfin, le Premier ministre a rendu compte au conseil de la revue annuelle du niveau d’exécution de la SCAPE pour l’exercice 2015 qui aura lieu le 29 novembre 2016. Pour mémoire, la revue annuelle  2014 a été réalisée en janvier 2016. Le but de cette revue est d’examiner  à temps,  l’écart entre les objectifs fixés par la SCAPE et les réalisations du gouvernement afin de déterminer les ajustements à imprimer.

                                 Fait à Lomé, le 14 novembre 2016

                                           Le conseil des ministres