Réunis ce 16 septembre 2021 à Accra au Ghana pour un Sommet extraordinaire, les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont pris d’importantes décisions en faveur de la paix et la stabilité notamment en Guinée et au Mali.
Pour ce qui concerne la crise politique en Guinée, les dirigeants ouest africains ont procédé à un examen du rapport de la délégation de haut niveau dépêchée à Conakry la semaine dernière pour une évaluation de la situation.
Ils sont exigé entre autres la libération immédiate et sans condition du président déchu Alpha Condé, le respect de son intégrité physique de même que la tenue dans un délai de six mois, des élections présidentielles et législatives dans le pays.
Il a été en outre décidé de la mise en œuvre de l’interdiction aux membres du Comité national de rassemblement et de développement (CNRD) d’être candidats à l’élection présidentielle, et des sanctions ciblées impliquant l’interdiction de voyage et le gel des avoirs financiers des membres du CNRD et de leur famille.
Pour ce qui est du Mali, les chefs d’Etat ont réaffirmé leur volonté d’accompagner les autorités de la transition dans le pays en vue d’une sortie de crise. Ils ont dans ce sens exigé le respect strict du calendrier de la transition devant conduire à la tenue effective des élections dans le délai non négociable de février 2022.
Il faut également relever qu’au regard des derniers développements de l’actualité sociopolitique dans l’espace sous régional, les chefs d’Etat ont envisagé le réexamen du Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2001 avec pour objectif, renforcer la démocratie, la paix et la stabilité dans la CEDEAO.
Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a saisi l’occasion pour s’entretenir en marge des travaux, avec ses homologues Christian Marc Kaboré du Burkina Faso Roch et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire sur des questions d’intérêt commun d’ordre bilatéral et sous-régional.
Cris DADA
