Les récents développements de l’actualité sociopolitique au Togo font réagir le gouvernement qui était de nouveau face à la presse ce vendredi à Lomé.
Au nom de l’exécutif, les anciens ministres Dammipi Noupokou, Djossou Semondji et Miriam Apoudjak ont déploré les évènements de Mango qui ont occasionné le décès d’un enfant de 10 ans, de même que des blessés et d’importants dégâts matériels.
Selon eux, ce sont les menaces verbales proférées par l’opposition à la veille de ces manifestations qui ont conduit à ce triste bilan.
« Le Gouvernement ne pouvant rester ni insensible ni inactif devant une telle situation, en appelle encore une fois au sens élevé des responsabilités de tous les acteurs politiques et à la retenue », ont-ils fait savoir, dénonçant au passage « le traitement inéquitable de l’information » par certains médias.
Pour les anciens ministres et actuels conseillers du Chef de l’Etat, le gouvernement et le parti au pouvoir UNIR, ont montré suffisamment leur volonté de poursuivre les réformes réclamées par le peuple à travers le projet de loi portant révision constitutionnelle.
« Le Gouvernement compte prendre les dispositions idoines pour faire revenir le calme dans le pays », a indiqué Dammipi Noupokou.
Toujours ce vendredi, le Corps diplomatique (représenté par la Coordination du Système des Nations unies, la délégation de l’Union Européenne, et les ambassades d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique et de France au Togo) a aussi déploré dans un communiqué, les violences qui se sont produites dans la ville de Mango et ont appelé toutes les parties au calme et à la retenue.
Dans l’esprit de l’Accord Politique Global de 2006, ces représentations diplomatiques ont encouragé tous les Togolais à « s’inscrire dans un dialogue pacifique en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles qui permettront de renforcer la démocratie au Togo et de préparer sereinement les élections locales et législatives en 2018 ».
Irène Mintré