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Un pas de plus vers le marché unique du transport aérien en Afrique

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Photo de famille
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Créer un seul et unique marché du transport aérien en Afrique, libéraliser l’aviation civile sur le continent pour booster l’intégration économique, voilà quelques objectifs de la mise en place du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA). Le projet suit son cours. La 4ème réunion du groupe de travail ministériel pour sa mise en œuvre s’est ouverte à cet effet vendredi 25 Mai à Lomé.

Le Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) est l’un des 12 projets phares de l’agenda 2063 de l’Union Africaine. La réunion de Lomé est une initiative de la Commission de l’Union Africaine (UA), en partenariat avec la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC).

Les travaux qui vont durer quatre jours, tourneront autour de la libéralisation du ciel africain et de l’harmonisation des accords bilatéraux sur les services aériens. Ils permettront d’identifier les blocages de l’opérationnalisation du marché unique et de favoriser des accords bilatéraux entre Etats et compagnies pour plus de fluidité dans le transport aérien sur le continent.

« La réunion de Lomé vise à faciliter la mise en œuvre des décisions des Chefs d’Etat et de gouvernement en vue de traduire dans la réalité le marché unique du transport aérien en Afrique », a indiqué à l’ouverture des travaux, le ministre togolais des Transports, Ninsao Gnofam.

L’opérationnalisation du MUTAA devrait permettre selon les informations, de déboucher sur la création de 300 000 emplois directs et de deux millions d’emplois indirects. A ce jour, 23 États africains se sont déjà engagés en faveur de ce marché aérien unique, selon la Commission de l’Union africaine.

Pour rappel, le MUTAA a été lancé à l’issue des travaux du 30è Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine tenu les 28 et 29 janvier derniers au siège de l’institution à Addis Abeba, en Ethiopie. C’est le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé qui a été désigné pour conduire le processus.

David