Ce sont des chiffres qui doivent davantage amener les usagers de la route à une prise de conscience. Entre Janvier et Juin 2018, c’est en tout 286 personnes qui ont trouvé la mort dans 2 840 accidents de circulation qui ont par ailleurs fait 3 817 blessés, selon un bilan présenté ce vendredi 03 juillet à Lomé par le Ministre de la sécurité, Damehame yark qui avait à ses côtés son collègue en charge des transports, Ninsao Gnofam.
Ces chiffres sont en hausse par rapport à l’année dernière où il avait été enregistré par les forces de sécurité au cours de la même période, 2622 cas d’accidents avec 265 morts et 3379 blessés.
Les causes identifiées sont multiples et demeurent les mêmes : les excès de vitesse, les surcharges, la conduite en état d’ébriété ou sous l’influence de substances psychotropes, le non respect ou l’absence de dispositions de sécurité (casques, ceinture de sécurité, siège-auto pour enfants…), la distraction au volant en raison de l’usage du téléphone portable. Bref, le non respect du code de la route.
Les ministres ont encore une fois attiré l’attention des usagers de la route notamment les conducteurs et les transporteurs à plus de vigilance. « Nous avons l’impression que toutes les campagnes menées ne disent rien aux gens. Le code de la route n’est pas fait pour rien », a indiqué le ministre de la sécurité.
Les deux ministres ont saisi l’occasion de cette sortie médiatique pour également présenter la situation de la criminalité au premier semestre de 2018. Les principaux faits criminels signalés sur l’ensemble du territoire font état de 14 braquages, 23 vols à main armée, 70 meurtre/ lynchage, 72 cambriolages (dont 44 à Lomé et ses environs et 21 dans la préfecture d’Agoè Nyivé) et 06 enlèvements. Ces faits ont occasionné plus d’une cinquantaine de morts et une trentaine de blessés.
Néanmoins, des opérations menées par les forces de sécurité ont permis de neutraliser ou d’arrêter des malfrats dans plusieurs localités du pays. L’opération « KOUDANLGOU 2018 » menée du 15 au 18 mai 2018 dans la partie Nord de la région des Savanes a permis de démanteler et mettre hors d’état de nuire des réseaux criminels opérant dans le quadrilatère Nayergou – Loko – Tchamonga – Mandouri – Cinkassé. En outre, treize (13) présumés « gaymen » béninois interpellés dans les quartiers de Lomé ont été remis à la police béninoise en application des accords de coopération en matière de police criminelle qui lient le Bénin et le Togo.
David