Un atelier régional d’élaboration de la stratégie de collaboration entre l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB) et les mairies de la région des plateaux sur les actions du développement à la base suivant la démarche du Développement conduit par les communautés (DCC) s’est déroulée ce 23 février à Atakpamé.
Cet atelier appuyé par la Banque mondiale, a permis d’échanger et d’élaborer de façon participative , la stratégie de collaboration autour des actions du secteur de développement à la base, sans préjudice pour les actions d’intérêt local et pour les orientations nationales en matière de développement à la base.
Il a regroupé les préfets, les maires , des représentants du ministère chargé du développement à la base, du ministère chargé de l’administration territoriale, le consultant chargé de l’élaboration de la stratégie de collaboration entre l’ANADEB et les communes et des responsables et représentants des organisations de la société civile.
L’opportunité offerte par l’ANADEB à travers cette rencontre est celle qui met les communes au cœur du pilotage des actions de développement à la base. Dans ce positionnement, les mairies, plutôt que les CDQ et CVD autrefois, seront les interlocuteurs de l’ANADEB et veilleront au déploiement des initiatives suivant l’approche du développement conduit par les communautés (DCC). Cette stratégie à la base confère la responsabilité aux communautés, qui à leurs tours assurent la planification, la mise en œuvre et le suivi- évaluation de micro projets identifiés par eux- même et ceci de façon participative.
Pour rappel, le développement local est un ensemble de micro- actions intégrées et cohérentes visant à améliorer les conditions de vie et les revenus des populations d’une communauté à la base.
C’est une tournée nationale dans les 177 communes au Togo, entamée ce 22 février dans la région maritime et prendra fin le 9 mars prochain avec l’étape de validation à Lomé.
La directrice générale de l’ANADEB, Mme Mazalo Atchidalo Katanga a présidé les travaux.
De notre correspondant à Atakpamé, Evrard NOMANYO
