Droit des personnes vulnérables : Fin des travaux d’un atelier de formation à...

Droit des personnes vulnérables : Fin des travaux d’un atelier de formation à Atakpamé

SHARE
Photo de famille des participants
image_pdfimage_print

Les travaux du séminaire-atelier de formation des professionnels de santé, des acteurs communautaires, des leaders traditionnels et religieux, des forces de l’ordre et de la justice, organisé conjointement par le Groupe de réflexion et d’action Femme, Démocratie et Développement (GF2D) et la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) avec l’appui financier de l’ambassade des USA au Togo, ont pris fin ce samedi 27 mai à l’évêché d’Atakpamé.

Cette rencontre qui a succédé à celle des organisations de la société civile sur les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection contre les violations et abus des droits de l’homme se situe dans le cadre du projet : « ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains ».

Après trois jours d’échanges, la trentaine de délégués de divers secteurs de protection des droits humains, venus de plusieurs préfectures de la région des plateaux et les organisations de femmes et de défense des droits de l’homme se sont séparés sur une note de satisfaction générale.  

Ils se sont partagés de fructueuses expériences sur la défense des droits de l’homme à partir des simulations de cas et des exercices pratiques sur la connaissance des instruments juridiques de protection des droits humains, sur les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection des droits de l’homme. Ce qui a suscité la réflexion sur la synergie entre les différents acteurs pour une meilleure protection des personnes vulnérables et marginalisées.

Table d’honneur

Le rôle des juridictions nationales dans la protection des droits des personnes vulnérables et celui de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) ainsi que les procédures spéciales des Nations Unies ont également fait l’objet d’échanges.

Les séminaristes ont dans leur rapport de synthèse des travaux affirmé avoir pris conscience de leurs responsabilités face à la défense des personnes vulnérables et marginalisées et surtout le bien fondé de ses assises.

Dans son mot de clôture des travaux, la secrétaire générale du GF2D Mme Aguey Noussoessi Michèle a déclaré que selon le rapport de la formatrice locale Mme Kpetsu Idaoni et de ses collègues personnes ressources de son organisation, les participants sont à la hauteur de la mission qui les attend désormais.

Elle a attiré l’attention des participants sur l’amélioration des services offerts aux personnes vulnérables. Elle a expliqué que cet atelier inaugure la mise en application des droits catégoriels (femmes, enfants, personnes handicapées) et doit par ailleurs interpeller chaque acteur pour que la jouissance effective des droits de l’homme et que l’égalité de tous sans aucune distinction devant la loi soit respectée.

La représentante du préfet de l’Ogou Mme Sena Akuessi, le chef canton de Dalia dans la préfecture de Haho Togbuigan Amegnona Adako 2 et le Révérend Père, coordonnateur adjoint  Justice et paix et aumônier de la prison civile à Atakpamé ont aussi pris part aux travaux.

Depuis Atakpamé, Rébecca GBESSE