C’est un phénomène qui inquiète davantage les populations de Lomé. Depuis un temps, des mosquées de la capitale togolaise font l’objet de profanation par des individus non identifiés. Ces derniers ne sont visiblement pas inquiétés par les enquêtes ouvertes par les autorités en charge de la sécurité et de la protection civile puisque dans la nuit de mardi à ce mercredi, une nouvelle mosquée située au quartier de Sogbossito dans la banlieue nord de Lomé a été à son tour victime de ces actes de profanation.
Les dégâts ont été constatés tôt ce matin par les fidèles musulmans de ladite mosquée. Les nattes et les Corans sont brûlés ou déchirés par des individus mal intentionnés. Des actes qui interviennent au lendemain d’une sortie médiatique du Ministre de la sécurité Damehame yark qui, sur les antennes de nos confrères de la RFI, réaffirmait sa détermination à mettre la main sur ces profanateurs.
Le ministre Yark avait en effet précisé que ses éléments sont déjà à pied d’œuvre pour situer les responsabilités, promettant que les auteurs seront poursuivis jusque dans leur dernier retranchement afin qu’ils répondent de leurs actes. Ces individus non encore identifiés sont-ils en train de défier l’autorité ? La question reste justement posée.
Il faut souligner que ces faits suscitent de vives réactions aussi bien du Gouvernement que de la communauté musulmane et chrétienne qui ont unanimement condamné ces actes qualifiés d’ « ignobles ». « Les auteurs de ces actes de vandalisme qui cherchent à mettre en péril le vivre ensemble religieux et l’entente inter-religions au Togo ne verront pas leurs objectifs atteints et les musulmans vivront en parfaite harmonie comme toujours avec toutes les obédiences religieuses », avait martelé il y a quelques jours, le président de l’UMT, Inoussa Bouraïma.
David