Dans la polémique autour du match GBIKINTI-ASFOSA, l’équipe de KOTO FC de Moretan rappelle qu’elle ne doit pas être oubliée dans ce dossier. Face à la presse ce samedi 14 août à Atakpamé, les responsables de KOTO football club de Moretan ont tenu à éclairer l’opinion publique, les partenaires du club et les acteurs sportifs sur le litige né de la dernière rencontre des matchs de barrages joués entre GBIKINTI et ASFOSA, (Affaire GBIKINTI-ASFOSA).
Le président de KOTO FC Dr EDOH Mamadou et M. Emmanuel ODJO responsable média et manager général du club ont tour à tour martelé que « l’affaire GBIKINTI- ASFOSA » comme on l’entend couramment ne concerne pas que les deux clubs.
Cette affaire implique forcément le club de l’Est-Mono d’autant plus c’est le résultat de cette rencontre qui devrait déterminer de qui des trois formations (KOTO FC, ASFOSA et GBIKINTI) reste en deuxième division. Et voilà que ce match est entaché de fraude et de corruption à en croire la plainte de GBIKINTI introduit auprès de la commission de discipline de la Fédération togolaise de football (FTF).
Pour Dr EDOH Mamadou, il y a matière à réfléchir puisque pour lui, quand il y a un corrupteur, c’est qu’il y a également un corrompu. Et ces genres de comportements, poursuit-il, ne devraient pas être tolérés vu les efforts des uns et des autres à redorer le blason du football togolais.
Emmanuel ODJO a pour sa part fait savoir qu’un match nul et vierge entre ASFOSA et GBIKINTI devrait permettre à la commission d’organisation et d’homologation de savoir qui serait maintenu. Pour le chargé de communication de KOTO, le club d’ASFOSA a confirmé les faits à lui reprochés en sortant un communiqué pour présenter des excuses à l’équipe de GBIKINTI et surtout en limogeant son entraîneur incriminé dans cette affaire.
Il pense par ailleurs que les responsables de GBIKINTI ont utilisé cette situation de corruption à leur avantage. D’abord ils ont eu selon lui, l’information 48h plus tôt et ils n’ont rien dit à la commission alors qu’ils devraient le faire. Et la question qui mérite d’être posée selon lui est de savoir s’ils avaient gagné la partie, allaient-ils dire quelque chose à la commission de discipline ? Pour lui, KOTO club n’a pas l’intention à se substituer à la commission qui a d’ailleurs géré des dossiers plus importants. Il s’agit juste de demander que le droit soit dit sur cette affaire.
« Et si les deux clubs que sont ASFOSA et GBIKINTI au regard des faits sont sanctionnées, c’est KOTO club de l’EST-MONO qui doit rester en deuxième division », conclut-il.
Disons que ce feuilleton est loin d’être terminé.
Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo