Investiture du bureau exécutif de l’Union des Chambres Régionales de Métiers (UCRM)...

Investiture du bureau exécutif de l’Union des Chambres Régionales de Métiers (UCRM) du Togo

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Cérémonie d’investiture
Cérémonie d’investiture

L’Union des Chambres Régionales de Métiers (UCRM) du Togo dispose officiellement d’un bureau exécutif pour les quatre prochaines années. Présidé par Kodjo Eklou, le bureau composé de huit membres, a été investi ce lundi à Lomé au cours d’une cérémonie présidée par la ministre Victoire Tomégah-Dogbé en charge du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

L’investiture du bureau exécutif de l’UCRM et de l’Assemblée consulaire (constituée de 24 délégués), marque la fin d’un processus qui a commencé depuis Avril 2017 par la mise en place des organes des chambres préfectorales et d’arrondissement de Lomé, suivi des élections des membres des organes des chambres régionales de métiers.

« C’est un grand jour pour l’artisanat togolais », a indiqué la ministre Victoire Tomégah-Dogbé. « Nous disposons désormais dans notre pays des chambres de métiers, un peu l’équivalent de la chambre de commerce et d’agriculture. C’est une institution forte, dotée de tous les moyens qu’il faut pour représenter, encadrer et défendre les intérêts des artisans », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, Kodjo Eklou a promis que tout sera mis en œuvre par le bureau exécutif de l’UCRM pour une redynamisation des chambres de métiers et une plus grande professionnalisation de l’artisanat togolais.

Etablissement public à caractère professionnel doté de personnalité morale et d’une autonomie financière, la chambre de métiers est l’organe représentatif des intérêts généraux de l’artisanat auprès des pouvoirs publics.

Au Togo, le secteur de l’artisanat est un excellent créneau porteur au regard des immenses opportunités qu’il renferme en termes de création d’emploi, de valorisation de la production locale et de lutte contre la pauvreté à travers les activités génératrices de revenus. Le secteur contribue à 18 % à la formation du PIB et à la réduction du déficit de la balance des paiements pour 20 %.

Compte tenu de sa vitalité, l’artisanat togolais fait depuis quelques années, l’objet d’une réorganisation en vue de sa professionnalisation. Entre 2013 et 2017, un montant de 3,7 milliards a été investi dans ce secteur par le Gouvernement.

David