La Convention de 2003 de l’UNESCO au centre d’un atelier à Atakpamé

La Convention de 2003 de l’UNESCO au centre d’un atelier à Atakpamé

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Les participants à l’atelier
Les participants à l’atelier

La mise en œuvre de la Convention de 2003 de l’UNESCO était au menu d’un atelier régional de sensibilisation et de renforcement de capacités des communautés et acteurs locaux, organisé du 21 au 22 Septembre à Atakpamé par le Ministère de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation Civique en collaboration avec la Commission Nationale du Patrimoine Culturel (CNPC).

Cet atelier vise à contribuer au renforcement des activités d’inventaire de diverses formes du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI), et à l’étude pour une meilleure connaissance de l’ensemble des cultures en vue de la promotion de la créativité et de la diversité culturelle.

Il s’agit en outre de permettre des échanges entre les acteurs culturels sur la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et les dépositaires que sont les autorités locales, les communautés à la base, les membres des ONG et associations culturelles, les comités villageois de développement, la jeunesse entre autres. Le but, c’est aussi de préciser les obligations des États parties et surtout le rôle qui est le leur dans la mise en œuvre de la convention.

Pour le préfet de l’Ogou, représentant le ministre en charge de la Culture, cette rencontre qui a regroupé une trentaine d’acteurs locaux permettra d’informer et de sensibiliser ceux-ci sur les objectifs, les résultats attendus et les différentes activités du projet d’inventaire, de sauvegarde et de valorisation des savoirs et savoir -faire liés à la pratique des instruments de musique traditionnels, afin qu’ils soient mieux imprégnés des phases du projet.

Le Directeur régional de l’Art et de la culture des plateaux, M. Monkli Kokou a indiqué que le PCI est tout particulièrement fragile et il faut contribuer à tout prix à la sauvegarde et à la transmission de cet héritage aux générations présentes et futures. Il a exprimé toute sa gratitude à l’UNESCO et a réitéré les efforts multiformes déployés par le Gouvernement et les partenaires en faveur de la protection et de la valorisation de cet héritage au Togo.

Depuis Atakpamé, Evrard NOMANYO