Dans le prolongement des activités marquant la célébration de la journée du 8 mars dédiée à la promotion des droits de la femme, l’association Aide et action à la veuve, à l’orphelin et à l’enfant déshérité (AAVOED) a organisé ce samedi 14 mars à son siège à Lomé, une causerie débat autour du thème « Engagement pour les droits de la femme, 1er acte de la dignité de la jeune fille ». L’objectif est d’envisager avec les jeunes filles, des pistes de réflexion dans la perspective de l’effectivité des droits de la femme au Togo.
« Pourquoi les lois prises en faveur de l’égalité homme-femme, ne se traduisent pas dans les faits ? » : C’est en effet la grande interrogation qui justifie le thème de cette causerie débat qui a rassemblée des jeunes filles et femmes de la préfecture d’Agoè-Nyivé. Elle a été animée par un panel de femmes responsables entre autres la présidente de l’AAVOED, Me Molgah Abougnima-Kadjaka, Mme Stella BAGNAH-GAMON, cadre de banque et Mme Akidjétan Kpadjéba.
Les communicatrices ont dans leurs propos invité les jeunes filles et femmes à avoir confiance en elles afin de gagner le pari de leur propre autonomisation et pouvoir s’imposer dans la société.
« Quand on tombe, il faut se relever. Vous pouvez réussir quelque soit le secteur qui vous passionne. Il faut avoir confiance en vous-même et être résiliente », a indiqué Mme Stella BAGNAH-GAMON à l’endroit des jeunes filles à qui elle a en outre demandé de s’appuyer sur le Plan national de développement (PND) du Togo. « Le PND aujourd’hui est une force au service du bien commun. Les jeunes filles et les jeunes femmes doivent s’inscrire dans son exécution (…) », a-t-elle ajouté tout en invitant les jeunes à prendre soin de leurs études.
Elle a en outre exprimé son engagement en tant que femme d’entreprise, à œuvrer pour que ses jeunes sœurs puissent trouver la voie de la réussite sociale et surtout s’y maintenir.
La présidente de l’AAVOED a pour sa part rappelé que l’objectif au sein de l’association, est justement d’aider la femme à une prise de conscience de sa place dans la société, de la sensibiliser sur ses droits et devoirs, de partager avec elles, toutes les opportunités disponibles pour son autonomisation, et surtout l’aider à oser sa réussite à tous points de vues. « Dans les faits, les femmes sont sous représentées dans les administrations, et dans les instances décisionnelles », a fait savoir Me Molgah Abougnima-Kadjaka.
Les participantes à cette causerie débat ont à la fin des échanges, témoigné leur joie pour avoir pris part à cette initiative qu’elles ont jugé merveilleuse.
« Je suis ravie d’être là ce soir pour cette conférence débat. J’ai pu tirer trois choses : il faut avoir la volonté de réussir, avoir un objectif et se donner les moyens pour y arriver. Il faut aussi avoir un mentor pour pouvoir aller loin. Mais le plus important, c’est la volonté », nous a en effet déclaré Amandine Murat, juriste de formation.
« Ce que j’ai retenu est qu’il ne faut jamais lâcher prise. Quand tu as un objectif dans la vie, il faut aller à fond et tout faire pour atteindre cet objectif », a pour sa part déclaré Raïssa, étudiante en comptabilité et gestion des entreprises.
David S.
