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Le CILSS œuvre pour une réduction des catastrophes hydriques en Afrique de l’Ouest

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Un cas d’inondation
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A l’instar des autres pays du monde, la sous-région ouest Africaine fait face à des risques de catastrophes liées à l’eau et aux inondations qui deviennent de plus en plus récurrentes. Pour faire face à ce phénomène qui prend de l’ampleur, il a été initié un projet relatif à la réduction des catastrophes hydriques pour renforcer la résilience au changement climatique en Afrique. Ledit projet officiellement lancé ce lundi 17 juin à Lomé en présence des directeurs centraux et régionaux, des acteurs et spécialistes impliqués dans la gestion des risques et catastrophes de onze(11)  pays de la sous-région ouest Africaine.

Ce projet initié par le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) à travers le Centre Régional AGRHYMET, a pour objectif de contribuer à mettre la technologie pour renforcer les capacités des participants dans la prévention et la gestion des inondations.

La réunion de Lomé devra non seulement servir à renforcer une prise de conscience collective par apport à ces questions récurrentes des inondations, mais surtout de disposer des outils d’aide à la décision qui peuvent aider vraiment à pouvoir anticiper dans la mesure du possible pour pouvoir prendre des dispositions nécessaires.

« Comme vous le savez les inondations deviennent de plus en plus récurrentes dans nos localités. (…) ; Comme le phénomène est devenu de plus en plus récurrent, il va falloir mettre en œuvre des mesures appropriées pour que les Etats et les villes puissent s’adapter  à la gestion de risques et on n’a pas toutes les capacités et les moyens pour faire face à ces inondations-là. Donc avec ce projet, il sera question de transfert de technologie dans notre sous régions et je pense que cela va contribuer à renforcer les capacités de la région et aussi à mieux anticiper et prévoir ces risques de catastrophe », a souligné Dr Abdou Ali, chef département information et recherche du Niger.

Le lancement de cette phase pilote du projet concerne les bassins du Niger et de la volta. Il est soutenu financièrement par le Japon à travers l’association ICHARM et des partenaires techniques tels que l’UNESCO et le CILSS-AGRHYMET.

IL faut rappeler que le CILSS a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Il regroupe de nos jours treize (13) États membres dont 8 États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 États enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 État insulaire (Cap Vert).

Elisabeth S.