Le nouveau code des personnes et de la famille vulgarisé à Atakpamé

Le nouveau code des personnes et de la famille vulgarisé à Atakpamé

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Photo de famille des participants

Le contenu du nouveau code Togolais des personnes et de la famille est au centre d’un atelier de vulgarisation qui a ouvert ses portes ce 26 octobre à la direction régionale de l’action sociale des plateaux à Atakpamé.

Prennent part à  cette rencontre, des leaders communautaires, des gardiens des us et coutumes, des autorités religieuses et porte paroles des Comités villageois de développement (CVD) et des Comités de  développement des quartiers (CDQ).

Cette initiative du ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation vise à outiller les acteurs de l’application de ce code sur ses nouvelles dispositions et innovations en matière de promotion des droits de la femme et des enfants.

Il s’agit de discuter non seulement avec les participants sur les contours de son application dans les familles et dans la communauté, mais aussi et surtout mettre à la disposition de ces cibles les exemplaires du code simplifié traduit dans les langues d’alphabétisation notamment l’Ewe, le Kabyè, le Tem et le Ben.

En effet, c’est pour supprimer toutes discriminations basées sur le genre et permettre à toutes personnes de participer dans le respect de l’égalité constitutionnelle au développement du pays que ledit code de 1980 a été révisé par la loi numéro 2012-014 du 06 juillet 2012 puis modifié en ses articles 99, 100, 153, 403, 404 et 420 et ensuite par la loi numéro 2014- 019 du 17 novembre 2014. Il a été simplifié en 2018 pour être plus accessible à la population.

Le lancement des travaux a été présidé par le préfet de l’Ogou en présence de Mme Tebie Amoussou-Kouetete Mazalo, Directrice du genre et des droits de la femme au ministère de l’action sociale, de Mme Aissah Akanti, directrice générale du genre, de la promotion de la femme représentant la ministre de l’action sociale,  du directeur régional de l’action sociale des plateaux, M. Ahé Kokouvi Dodji.

Il faut souligner que les retouches apportées dans ce code pour rendre plus acceptable entre autres les conditions de mariage, des régimes matrimoniaux, des rapports entre époux et l’autorité parentale, les effets du mariage et de divorce, le statut du chef de famille et la contribution aux charges du ménage, les règles applicables aux successions, la protection du conjoint survivant contre les pratiques dégradantes et humiliantes après décès.

Depuis  Atakpamé, Evrard Nomanyo