Le secteur minier togolais se modernise davantage en faveur d’une gestion transparente et durable des ressources naturelles du pays. En effet, dans le cadre du Projet de développement et de gouvernance minière (PDGM), la Direction Générale des Mines et de la Géologie a procédé mardi, au lancement à Lomé, des Systèmes de cadastre minier (SCM), d’Informations géologique et minière (SIGM) et de Gestion électronique de données (GED). L’ensemble se présente comme un système de guichet unique avec de nombreux avantage pour le secteur.
C’est une avancée technologique qui traduit à l’évidence, la mise en œuvre des recommandations des différents rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) en ce qui concerne l’administration minière au Togo.
Selon le Directeur Générale des Mines et de la Géologie (DGMG), le système permet de rassurer les acteurs du domaine et de les faire gagner aussi du temps.
« Dès lors que votre dossier est jugé recevable, dans un délai d’au plus un mois vous avez votre permis de recherche ou d’exploitation. C’est un système qui permet de gagner en temps, de rassurer les promoteurs, et de mettre tout le monde en confiance. Quand c’est un mécanisme de gestion électronique qui sort un résultat, on a beaucoup plus confiance que lorsque la gestion se fait à vue. C’est un système général qui permet de gérer toutes les demandes de toute nature sur toute l’étendue du territoire national », a indiqué Marcel SOGLE.
Les opérateurs économiques, les chercheurs et les étudiants peuvent désormais trouver satisfaction à travers ce progrès technologique.
Le cadastre minier est par exemple un dispositif moderne de gestion des titres miniers mis à la disposition du public. Il prend en compte les aspects réglementaires et institutionnels de l’administration des droits miniers et a l’avantage de collecter en temps réel, les différents types de demandes de permis en matière de ressources minérales, non seulement pour la recherche, mais aussi pour l’exploitation.
La mise en place du système de gestion électronique, d’information géologique et minière et du cadastre minière a coûté un montant total de 700 millions de francs CFA financé par la Banque mondiale à travers le Projet de développement et de gouvernance minière (PDGM).
David S.