Les acteurs impliqués dans le processus de ratification et de mise en œuvre de la charte de l’eau du bassin de la Volta section Togo s’approprient depuis ce lundi 24 juin à Lomé, les dispositifs contenus dans ladite charte. Initiée par l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), cette rencontre a pour objectif de partager avec les différents acteurs, les informations contenues dans la charte et aussi d’indiquer clairement les rôles et responsabilités de ces derniers dans le cadre d’une gestion intégrée des ressources en eau du Bassin de la Volta.
Durant quatre (4) jours, les participants vont s’accorder sur les dispositions contenues dans la charte de l’eau du bassin de la Volta, qui se veut un instrument réglementaire et juridique de référence pour une gestion et une utilisation concertée des ressources en eau et des secteurs connexes dans le bassin de la Volta.
« Si un pays veut réaliser un ouvrage d’intérêt commun ou un ouvrage important il est de toute évidence que cet ouvrage peu impacter les ressources en eau d’un autre pays. Donc il est important qu’on puisse dire aux autres pays que nous sommes en train de réaliser tel ouvrage et voilà les impacts que ça peut causer, alors voilà les mesures qu’on peu prévoir pour gérer les impacts négatifs qui seront engendré par la réalisation de cet ouvrage-là », a déclaré Millogo Dibi, Directeur éxécutif adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta
Il faut noter que cette rencontre d’information et de sensibilisation se déroule également dans les autres pays ayant en partage le bassin de la volta à savoir le Burkina Faso, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Togo.
Depuis sa création en 2009, l’ABV s’est donnée pour mission de promouvoir une concertation permanente et un développement durable pour un partage efficace des bénéfices en vue de la réduction de la pauvreté et d’une meilleur intégration sociaux économique des populations à travers des activités notamment l’agriculture ou la pêche.
Elisabeth S.