Les travaux du Sommet conjoint CEDEAO-CEEAC ont pris fin ce lundi à Lomé avec d’importants engagements en faveur de la paix et de la sécurité au sein des deux espaces communautaires. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont adopté une déclaration dite de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans les deux régions. D’autres décisions ont été également prises en matière de lutte contre la pauvreté et la piraterie maritime entre autres.
Au rang des décisions majeures prises, l’institutionnalisation du sommet qui se tiendra tous les deux ans et ceci, de façon alternative dans l’une ou l’autre des régions pour faire le point de la mise en œuvre des engagements contenus dans la Déclaration adoptée à Lomé.
Les Chefs d’Etat se sont également engagés à renforcer la coopération afin de relever les nombreux défis sécuritaires auxquels ils font face notamment le terrorisme, les rebellions armées, les différentes formes de violence, la piraterie maritime et la persistance des trafics de tout genre.
« Les Chefs d’Etat s’engagent également à coopérer pour la paix et la stabilité dans les deux régions. Ils mettront en place un mécanisme d’alerte rapide pour les menaces », indique le communiqué final lu par le Pr. Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine.
Les Chefs d’Etat ont également décidé de se rencontrer annuellement en marge du Sommet de l’Union Africaine (UA). Ils ont pour finir, lancé un appel aux Etats membres, à l’Union africaine, aux Nations unies, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux et à la Communauté internationale, à apporter leur soutien à la mise en œuvre des décisions prises à Lomé.
Le prochain sommet est prévu en 2020 dans la ville de N’Djaména, capitale du Tchad.
David