Les textes du projet d’identification biométrique vulgarisés à Atakpamé

Les textes du projet d’identification biométrique vulgarisés à Atakpamé

SHARE
Photo de famille des participants
image_pdfimage_print

Un atelier de consultations publiques et de vulgarisation de la phase 2 du programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion  en Afrique de l’Ouest (WURI) a regroupé ce jeudi 14 Avril à Atakpamé, des autorités administratives, des agents des forces de l’ordre, des chefs religieux et leaders d’opinion ainsi que les points focaux des ministères et structures impliquées dans la mise en œuvre dudit projet.

Cette rencontre est initiée par l’Agence Nationale d’Identification (ANID) avec l’appui du groupe de la Banque Mondiale pour instruire des acteurs nationaux sur les textes et les exigences d’interventions du projet WURI dans les différentes régions du Togo, et recueillir leurs avis sur ledit projet pour faciliter son appropriation et sa mise en œuvre tout en minimisant les risques de résistance et en assurant l’inclusion de l’opération d’enregistrement.

Dans les exposés qu’ils ont présentés, le directeur général de l’ANID, Commandant Devo Silété et ses collaborateurs ont montré l’importance des résultats attendus du projet notamment l’opération d’enregistrement de masse des populations et la loi numéro 2019-014 du 24 Octobre 2019 portant protection des données à caractère personnel, la loi sur l’identification biométrique et celle du mécanisme de gestion des plaintes. Ils ont pour finir recueilli les avis et préoccupations des diverses parties prenantes sur les interventions du projet.

En présidant la séance inaugurale de cette session, Devo Silété a en présence du directeur régional de la planification des plateaux M. Alli Essossinam (représentant le préfet de l’Ogou) et le directeur des cultes au ministère de l’administration territoriale Lieutenant-colonel Belei Bediani, signifié que le programme WURI est un puissant outil de développement sous régional qui se développe dans plusieurs pays de la sous région Ouest-Africaine.

« Il permettra d’attribuer à toutes les personnes une identité juridique et reconnue par l’État afin de bénéficier des efforts de développement par l’accès aux services sociaux de base mais également. Sa mise en œuvre aidera le gouvernement à conduire des actions ciblées en faveur des couches sociales les plus vulnérables dans le respect de l’équité et du genre », a-t-il précisé.

Cet atelier d’Atakpamé qui précède celui des média prochainement est le quatrième d’une série de 10 autres qui se dérouleront sur toute l’étendue du territoire national.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo