Lomé : une série de manifestation pour exiger la réouverture de LCF...

Lomé : une série de manifestation pour exiger la réouverture de LCF et City FM

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Les organisations de la société civile exigent la réouverture de LCF et City FM
Les organisations de la société civile exigent la réouverture de LCF et City FM

Une douzaine d’organisations de la société civile togolaise ont entamé ce mardi à Lomé, une série de marches pacifiques pour exiger la réouverture de la télévision LCF et de la radio City FM dont les retraits de fréquence ont été ordonnés le 06 février dernier par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).

Partis du siège du Groupe Sud Média sis à Tokoin Forever, les manifestants parmi lesquels le personnel des deux organes, ont sillonné quelques artères de la capitale en passant par le Boulevard de la Kara, Todman, Atikoumé, la Bretelle de Klikamé, les Pavés de Djidjolé avant de chuter au Carrefour Lomégan.

Ces organisations composées entre autres de la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT), la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), le MOUVEMENT NUBUEKE ou encore l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) se disent consternées depuis la fermeture effective des chaines LCF et City Fm à la suite de cette note de la HAAC portant retrait des fréquences de ces médias.

Par ailleurs, elles dénoncent et condamnent cette démarche de la HAAC qui est synonyme à un « musellement de la liberté de presse et des espaces d’expressions ».

Les manifestations prévues vont se poursuive les 15, 16, 21, 22, 23 février prochains. « Nous allons organiser les marches tous les jours jusqu’à la réouverture de LCF et City FM », a indiqué Emmanuel SOGADJI, président de la LCT.

Pour rappel, les chaînes LCF et City FM sont accusées par la HAAC de n’avoir pas obtenu les autorisations d’installation avant de commencer par émettre depuis 2008. L’institution de régulation des médias affirme ne pas être en possession des dossiers de ces organes.

Cette affaire qui défraie la chronique depuis le début de ce mois de février est portée devant les juridictions. En attendant sa résolution, c’est environ 80 agents qui se sont retrouvés au chômage.

La Rédaction