Le projet relatif à la « promotion de la représentation et de la participation des femmes aux instances de prise de décision des Comités de développement des quartiers (CDQ) de la commune d’Atakpamé » a été officiellement lancé ce 22 octobre par l’ONG ODJOUGBO basée à Atakpamé, avec l’appui de l’Union Européenne à travers le Programme de Consolidation de l’État et du Monde Associatif (Pro-CEMA).
D’une durée d’un an, le projet vise à informer, éduquer et communiquer avec les CDQ, les autorités locales et les responsables des Organisations de la société civile (OSC) et groupements de femmes, afin que ces acteurs puissent davantage encourager les femmes pour leur participation et représentation dans les instances de prise de décision des CDQ dans la commune Ogou 1.
Pour y arriver, l’ONG ODJOUGBO compte surtout former 94 personnes dont 31 femmes issues des organisations susnommées, organiser une caravane de sensibilisation et des rencontres d’échanges et de réflexion sur les obstacles liés à la participation des femmes. Des pistes de solutions et les rôles à jouer par chaque acteur seront également identifiés dans le cadre du projet.
Messieurs Kondo Bitho et Pinizi Kossi, les secrétaires généraux respectivement de la préfecture de l’ogou1 et de la commune d’Atakpamé représentant le préfet et le maire ont tour à tour félicité et remercié ladite ONG pour avoir initié ce projet à l’endroit des femmes dans les communautés pour leur inculquer la culture de postuler à des postes de décision au sein des comités de développement à la base. Ils ont expliqué le rôle de chaque acteur doit jouer dans la promotion du leadership féminin pour une contribution à l’atteinte des objectifs fixés et pris en compte dans le Plan national de développement (PND).
A l’occasion, l’assistance de la coordinatrice de ODJOUGBO, Mme Odah Kawodjou Grace a présenté le projet aux participants.
Née il y a 23 ans, cette ONG lutte pour l’émancipation économique, sociale, culturelle et politique de la femme dans l’Ogou. Elle ambitionne amener les femmes à sortir de leur état de léthargie pour défendre leurs droits au sein des institutions.
De notre correspondant à Atakpamé, Evrard NOMANYO
