L’opposition reporte ses manifestations selon les recommandations de Nana Akufo-Addo

L’opposition reporte ses manifestations selon les recommandations de Nana Akufo-Addo

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Des leaders de la coalition lors d’une marche à Lomé (archives)
Des leaders de la coalition lors d’une marche à Lomé (archives)

Dans un communiqué publié ce jeudi 08 Mars, la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise a informé l’opinion du report de ses manifestations prévues la semaine prochaine, dans le souci de donner au facilitateur le temps de poursuivre les consultations avant une éventuelle reprise du dialogue politique.

La coalition avait prévu à Lomé et dans plusieurs autres localités du pays, une série de manifestations les 13, 14, 15 et 17 Mars prochains pour exprimer son mécontentement concernant plusieurs sujets à savoir : la non satisfaction par le Gouvernement, du reste des mesures d’apaisement, de la poursuite de manière unilatérale du processus électoral par le Gouvernement notamment la nomination des présidents des Commissions électorales locales indépendantes (CELI), et des brutalités et autres intimidations que le pouvoir aurait exercé sur les populations de certaines localités du pays.

Les leaders de la coalition estiment que la poursuite du processus électoral et les manifestations des démembrements du parti UNIR (au pouvoir) ne sont pas de nature à favoriser la sérénité du dialogue dont la date de la reprise n’est toujours pas annoncée.

Cette décision de reporter d’une semaine les manifestations, fait suite à la visite d’une délégation de la coalition auprès du facilitateur ghanéen Nana Akufo Addo qui, selon la coalition, a demandé qu’une semaine lui soit accordée afin de poursuivre les consultations notamment avec le pouvoir de Lomé pour une bonne reprise dans un esprit de confiance mutuelle, les travaux du dialogue qui avaient été suspendus le 23 février dernier.

Contactée par un média de la place, la coordinatrice de la Coalition, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson a cependant maintenu que les populations de Kparatao avaient été effectivement passées à tabac dans la nuit du 24 au 25 février dernier, exigeant qu’une enquête indépendante soit ouverte afin d’apporter la lumière sur cette affaire. Des propos contraires à ceux du Ministre de la Sécurité, Yark Damehame qui face à la presse mercredi à Lomé, avait martelé qu’il n’y avait rien eu à Kparatao.

Cris DADA