Dans le souci de barrer définitivement la route à la grippe aviaire au Togo, les autorités procèdent à la réalisation d’un fichier de tous les centres avicoles du pays pour un meilleur contrôle de tous les acteurs qui s’investissent dans la promotion de cette filière. Le ministère en charge de l’élevage vient en effet de lancer, en collaboration avec l’Association Nationale des Professions Avicoles du Togo (ANPAT), une campagne d’identification exhaustive des fermes avicoles sur toute l’étendue du territoire.
Cette campagne qui prend fin le 30 novembre prochain, fait suite à l’apparition en août dernier de deux foyers de grippe aviaire notamment à Adétikopé et à Adidogomé, une crise gérée par les services techniques du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique conformément aux dispositions de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) avec le soutien ses partenaires notamment le ministère de la santé, l’Organisation Mondiale de la Santé et la FAO.
Cette identification permettra in fine, un meilleur suivi sanitaire des fermes avicoles dans le pays. Dans ce processus, les aviculteurs de la Région Maritime sont invités à se faire enregistrer à la direction de l’élevage à Lomé et ceux des autres régions, au niveau des directions régionales de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique.
La grippe aviaire est une maladie infectieuse d’origine virale affectant les oiseaux et les volailles. Le sous-type A (H5N1) qui avait fait son apparition au Togo, est un virus hautement pathogène qui a infecté pour la première fois des êtres humains en 1997, selon l’OMS. Le principal facteur de risque d’infection humaine semble être l’exposition directe ou indirecte à des volailles infectées, vivantes ou mortes, ou à des environnements contaminés.
David SOKLOU
