Lutte contre la chenille légionnaire : Des agents de l’ICAT et des...

Lutte contre la chenille légionnaire : Des agents de l’ICAT et des producteurs en formation à Atakpamé

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Photo de famille des participants

Les méthodes de lutte contre la chenille légionnaire d’automne au Togo est au cœur d’une formation des agents vulgarisateurs de l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) et des producteurs agricoles de la région des Plateaux à Atakpamé.

Cette formation qui a ouvert ses portes ce lundi est initiée par l’Organisation des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers le projet « Aide d’urgence pour la lutte contre l’invasion de la chenille légionnaire d’automne au Togo » avec l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD).

Cette rencontre de trois jours a pour objectif de faire connaître aux techniciens agricoles les manifestations de ces chenilles ravageurs sur les plantations et de leurs montrer les moyens efficaces pour les maîtriser.

Les participants vont être entretenus par le professeur Tounou Kodjo Agbeko de l’Ecole Supérieure d’Agronomie de l’Université de Lomé sur les insectes ravageurs du maïs et la situation de la chenille légionnaire d’automne SPODOPTERA FRUGIPERDA au Togo.

Le chargé de programme à la FAO-Togo, M. Djiwa Oyétoundé a souligné que son organisation dans son rôle et mission de soutient aux Etats membres pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle, a jugé opportun et important d’intervenir en Afrique et au Togo dans le cas de cette lutte contre la chenille légionnaire d’automne. Selon lui, c’est en 2016 que cette espèce fit son apparition et commença par semer la désolation auprès des agriculteurs.

La FAO mutualise les efforts de partage d’informations et de connaissances pour que dans leurs stratégies et approches de lutte contre ce fléau, les populations évitent des erreurs commises ailleurs à travers l’utilisation abusive et intensive des produits chimiques. Le but final est de préserver la vie des citoyens et augmenter la productivité agricole.

Pour M. Bassimbako Kokou Hadah, chef division organisme nuisible et quarantaine phytosanitaire, les délégués agricoles seront formés sur de nouveaux outils de travail comme des applications sur Smartphone avec lesquels ils vont déterminer dorénavant ces chenilles, renseigner et envoyer les informations à la Direction de la protection des végétaux (DPV).

Commencée les 20 et 21 août derniers à Kara tout comme à Tsevié, cette formation est à sa dernière étape après Kpalimé et Dapaong.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo