Cinq cent (500) enseignants volontaires seront formés au Togo sur un programme d’éducation visant à mettre fin aux violences à l’endroit des filles et femmes. Cent (100) enseignants de cette première vague ont donné le ton à cette session de formation ce lundi à Lomé et ce pour trois (3) jours.
Ouverte par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de formation professionnelle Komi Palawè Tchakpélé, cette session de formation est organisée par l’Organisation nationale des nations unies (ONU) femmes et l’Association mondiale des guides et des éclaireuses (AMGE).
Il s’agit d’un projet des volontaires des nations unies dénommé « Voix contre la violence ».
« Ces formations renforcent l’accès des filles à l’éducation et pourront améliorer l’égalité femmes-hommes et l’autonomisation des nouvelles générations et la santé des femmes, sont un pas important pour enfin délivrer tout un chacun de la violence », a dit Mme Khardiata.
Pour le ministre Tchakpélé, il a clamé que le Togo est un bon élève en matière du volontariat. Il en est pour preuve la construction d’une infrastructure de volontariat national solide et puissant pour éradiquer toutes les formes de violence contre les femmes particulièrement dans le secteur de l’éducation.
Après cette formation, ces enseignants auront à leur tour la responsabilité de former des milliers d’élèves de 12 à 20 ans. Plus de 25.000 élèves du Togo seront également instruits pour éviter toutes violences aux femmes.
Depuis 2014, cette formation est la première du genre en matière d’éducation non formelle destinée à lutter contre la violence à l’égard des filles de 5 à 25 ans.
Joseph Ahodo
