Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) s’interroge sur la nécessité de l’examen du Probatoire (BAC 1) actuellement en cours au Togo. Pour cette organisation de la société civile togolaise, cet examen doit être dissous du système éducatif togolais.
« Avec le probatoire, on ne peut pas faire grande chose parce qu’il n’est jamais demandé à quelqu’un qui aspire à un travail de fournir un dossier dans lequel on demande le probatoire, ce qui veut dire que le probatoire n‘a plus sa valeur », a indiqué sur une radio de la place, le président du MMLK, Pasteur Edoh KOMI qui estime que cet examen fait échouer plusieurs fois, beaucoup de personnes qui pouvaient réussir au Baccalauréat deuxième partie (BAC II).
Par ailleurs, souligne le MMLK, cet examen fait des frais énormes aux parents qui se plaignent beaucoup. Le Pasteur Edoh KOMI préconise que l’argent déployé sur l’ensemble du territoire pour cet examen « pouvait servir à réfectionner des bâtiments scolaires qui sont dans un état désuet ».
« Pour nous, la classe de Première doit être une classe de passage pour les élèves et c’est en terminale qu’il faut tester et voir la capacité des uns et des autres à pouvoir accéder à l’enseignement supérieur. Tôt ou tard, le probatoire finira par disparaitre », a-t-il ajouté tout en demandant aux parents d’élèves et syndicats de lancer le débat pour en finir le plus tôt possible avec cet examen au Togo.
Cris DADA