La Concertation Nationale de la Société Civile du Togo (CNSC) organise depuis ce lundi 1er avril à Atakpamé dans la région des Plateaux, un atelier de formation à l’intention des jeunes de 18 à 35 ans issus notamment des associations des jeunes, des partis politiques et des confessions religieuses. « Jeunes et citoyenneté responsable », c’est le thème au centre de cette formation financièrement appuyée par la Fondation Hanns Seidel.
C’est un projet initié par la CNSC Togo qui reconduit ces jeunes (hommes et femmes) ayant déjà pris part à une première formation en 2018. Il veut contribuer à améliorer les connaissances citoyennes et civiques de la population Togolaise. Il s’agit de développer chez les participants, la compréhension des concepts des droits-libertés et devoirs d’un citoyen et la démocratie participative.
Aussi, le projet veut-il veut permettre aux jeunes de maîtriser les enjeux et défis des droits et devoirs du citoyen dans un contexte de démocratie locale et leur inculquer une culture de la pensée critique. Au terme des deux jours de formation sous la conduite du consultant M. Amouzou Folly, ils seront outillés sur les initiatives de promotion du développement local à partir des thématiques telles que la politique publique communale, les projets communautaires et l’engagement social des jeunes, la démocratie participative (locale) et la pensée critique, le droit et devoir du citoyen dans la vie communale et la contribution des jeunes à la charte africaine de la jeunesse ainsi que sur la gouvernance et la décentralisation.
Le Président de ladite institution M. Gbodjo Koffi a indiqué à l’ouverture de cette session qu’une insuffisance de la culture de la citoyenneté est l’origine des réticences des jeunes à se mobiliser pour leur participation aux différentes actions de développement mises en œuvre dans leurs communautés. « Un citoyen sans conscience civique ou à conscience civique faible constitue un danger pour toute démocratie surtout lorsqu’elle est jeune, c’est pourquoi il se pose l’urgence et la nécessité d’une formation civique plus renforcées des populations », a-t-il ajouté.
De notre correspondant à Atakpamé, Evrard Nomanyo