Ouverture du sommet de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritimes

Ouverture du sommet de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritimes

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Ouverture du Sommet
Le Premier ministre togolais, ouvrant le Sommet sur la sécurité maritime

C’est parti pour les manifestations du sommet extraordinaire des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Unions africaine sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique. Le ton des activités préliminaires relatives aux « side events » a été donné ce lundi à Lomé par le Premier ministre togolais Komi Sélom Klassou, représentant le Chef de l’Etat, en présence du Ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, du Président de l’Assemblée nationale Dama Dramani, des membres du Gouvernement, les corps diplomatique au rang desquels le secrétaire général adjoint des Nations Unies, Carlos Lopes ainsi que des autorités administratives, traditionnelles et religieuses.

public« Nous avons l’impérieux devoir de protéger et de sauver la mer et l’océan en y faisant un espace d’entente et de coopération entre les nations ainsi qu’un outil de développement durable » : ce sont là les mots du Premier ministre togolais qui situent l’enjeu et le contexte de ce sommet de Lomé qui devra aboutir au soir du 15 octobre prochain, à l’adoption  de la charte de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique.

Avant cette date du 15 octobre où sont attendus dans la capitale togolaise environ une trentaine de Chefs d’Etats et de Gouvernement, sont prévues de nombreuses activités préliminaires et parallèles dénommées des « side events ». Ces derniers sont un espace unique d’échanges et de débats pour approfondir les thèmes à aborder pendant le Sommet. Cette initiative vise à réunir des experts et spécialistes du monde maritime engagés, pour des échanges d’expériences. L’on annonce au programme, des tables rondes qui vont durer jusqu’au 14 Octobre où des experts de renommée internationale à l’image de  Carlos Lopes, de Madi Hamada, Secrétaire Général de la Commission de l’Océan indien, et des personnalités politiques de haut niveau, débattront autour des problématiques liées à la sécurité et à la sûreté maritimes tout en proposant des actions concrètes dans l’intérêt du développement durable du continent.

« Ces side events se veulent un lieu d’échanges et de débats sur 10 thématiques liées à la problématique de la sécurité maritime », a souligné Komi Sélom Klassou tout en insistant sur la nécessité de réfléchir et de proposer des solutions durables aux questions relatives à la piraterie maritime, à la pêche illégale, aux migrations et trafics  non-contrôlés. « Il est grand temps que l’Afrique se prenne en main sur les questions de sécurité des côtes et du développement de l’économie liée à la mer », a pour sa part souligné Carlos Lopes qui n’a pas manqué de saluer cette initiative togolaise. « les océans, les mers et les cours d’eau du monde constituent une importante source de richesses, en ce qu’ils créent des biens et des services d’une valeur de plusieurs milliers de dollars, tout en offrant des moyens de subsistance et des emplois à des milliards de personnes », a expliqué le diplomate onusien.

D’un autre côté toujours dans le cadre des side events,  le « Village des partenaires » qui réunit des entreprises spécialisées de l’industrie maritime qui présenteront leurs activités, leur savoir-faire et leurs dernières innovations. Ces espaces à visiter par les délégations officielles, seront animés par des démonstrations technologiques en ce qui concerne les équipements, la surveillance et sécurité maritimes.

La sécurité et la sûreté maritimes représentent un enjeu important pour les pays africains dans la mesure où au moins 90 % des marchandises arrivent sur le continent africain par les mers.

David SOKLOU