Le parti UNIR condamne les violences de samedi dernier et accuse le...

Le parti UNIR condamne les violences de samedi dernier et accuse le PNP

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Les réactions des partis politiques se multiplient au lendemain des manifestations synchronisées du Parti National Panafricain (PNP) qui ont causé samedi dernier deux morts, des dizaines de blessés et d’importants dégâts matériels.

Après avoir présenté ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, le parti Union pour la République (UNIR) estime que cette douloureuse situation est avant tout la conséquence de l’attitude des responsables du Parti National Panafricain (PNP), qui ont refusé ostensiblement de collaborer avec les autorités concernant les itinéraires à respecter pour un déroulement serein et sans débordement des manifestations.

Dans un communiqué rendu public, la formation politique du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé dénonce par ailleurs « les discours d’intolérance et de haine ainsi que l’extrémisme affichés par les dirigeants du PNP et leur volonté d’en découdre avec les forces de sécurité » qui, selon elle, « n’ont en fait servi qu’à exacerber les tensions » dans le pays.

« Le parti UNIR condamne fermement les actes d’incivisme et les graves violences et agressions physiques, notamment ceux perpétrés contre les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs missions de maintien de l‘ordre et de la sécurité, au service de tous », peut-on également lire dans le communiqué qui invite les partis politiques et les Togolais à cultiver l’esprit de fraternité et de tolérance, et à s’abstenir de tout comportement et acte préjudiciables à la paix et à la sécurité qui nuisent au progrès économique et social et à l’unité nationale.

Il faut rappeler que les manifestations synchronisées organisées par le PNP samedi dernier ont tourné en affrontement entre manifestants et forces de l’ordre. Le parti de Tikpi Atchadam réclame des réformes politiques notamment le retour à la Constitution de 1992, et l’effectivité du vote de la diaspora entre autres.

La rédaction