La planification familiale, un outil de développement !

La planification familiale, un outil de développement !

SHARE
Une femme et son bébé
Une femme et son bébé

Le 11 juillet de chaque année est célébrée de par le monde, la journée mondiale de la population. « Planification familiale : Donner aux populations la capacité d’agir, contribuer au développement des pays », c’est le thème retenu pour le compte de cette année. Objectif, rappeler à la population que le planning familial est un facteur essentiel de réduction de la pauvreté.

Instaurée depuis 1989 par le Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Journée mondiale de la population a en effet pour but d’attirer l’attention sur l’urgence et l’importance de la prise en compte des questions de population dans le développement des Etats.

Le choix du thème de cette année s’explique par le fait que selon les estimations des Nations Unies, environ 225 millions de femmes qui souhaitent éviter ou retarder une nouvelle grossesse n’en ont pas la possibilité car elles n’ont pas accès aux informations et aux services nécessaires, ou ne sont pas soutenues par leur partenaire, ou leur communauté.

« Ces femmes dont les besoins en contraceptifs ne sont pas satisfaits vivent pour la plupart dans les 69 pays les plus pauvres du monde », indique l’institution onusienne qui ajoute que l’accès à la planification familiale volontaire et sans danger constitue un droit fondamental et est cruciale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

A Lomé, la célébration a été marquée par une rencontre d’échanges organisée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en collaboration avec le ministère de la Planification.

« Par question de population, on entend les questions de planification familiale, c’est-à-dire donner aux individus notamment aux femmes, aux jeunes et aux couples, l’information et les services pour leur permettre de décider de quand ils veulent avoir des enfants et de l’espacement de ces enfants », a expliqué Saturnin EPIE, représentant résident de l’UNFPA au Togo.

Selon le ministre Kossi ASSIMAÏDOU en charge de la Planification du développement, les multiples initiatives du Gouvernement ont permis de réaliser une baisse de la fécondité de 6,4 enfants par femme en 1988 à 4,8 enfants par femme en 2017.

Le plan de repositionnement de la planification familiale développé par le Togo a pour objectif de porter le taux de prévalence contraceptif actuellement de 17 % à environ 25 % d’ici 2020.

David KOSSI