Faire du Togo, l’une des plateformes économiques les plus attrayantes de la sous région ouest africaine, telle est la volonté du Gouvernement qui s’est lancé depuis quelques années dans un vaste chantier de réformes économiques parmi lesquelles, la facilitation de la création des entreprises. Afin de toucher du doigt les nouvelles conditions de créations des entreprises dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, le Premier ministre Komi Selom Klassou a effectué ce lundi 22 janvier, une visite au Centre de Formalités des Entreprises (CFE), le guichet unique qui regroupe dorénavant toutes les étapes de création des entreprises au Togo.
Il s’agit pour le Chef du Gouvernement de vérifier l’effectivité de la mise en œuvre de toutes les facilités en ce qui concerne la création des entreprises. Occasion également de sensibiliser et d’encourager les jeunes à la création de leurs propres entreprises.
« Aujourd’hui, au Togo, pour créer une entreprise, l’on n’a plus besoin d’aller chez le notaire. Tout cela peut se faire en moins de 24 heures. Les efforts sont d’ailleurs en cours pour permettre la création des entreprises en ligne », a indiqué Komi Selom Klassou à l’issue de la visite. Il s’est par ailleurs félicité de la simplification du processus de création des entreprises de même que la réduction du délai et du coût.
« Notre visite balise également le terrain pour que très prochainement, le Chef de l’Etat puisse comme il a eu à l’annoncer, rencontrer les jeunes entrepreneurs à qui près de 20 % des marchés publics seront réservés », a-t-il ajouté.
Avec les réformes, le capital minimum d’une Société à responsabilité limitée (SARL) est passé de 1000 000 à 100 000 F CFA. Il est aussi possible de créer une SARL par acte sous seing privé, (sans recours au notaire avec un gain de plus de 500 000 francs CFA). Les coûts de formalisation d’entreprises sont en outre passés de 248.000 francs CFA à 29 250 francs CFA, soit une baisse de près de 750 %.
L’adoption du code des investissements, la création de la cellule du climat des affaires, la création du cadre de concertation entre l’Etat et le secteur privé, l’annonce faite d’accompagner les jeunes entrepreneurs togolais en leur accordant un quota de 20 % des marchés publics, le visa textile dont bénéficie le Togo dans le cadre de l’AGOA et le vol direct Lomé-New York depuis le 3 juillet 2016 sont selon le Premier ministre, autant de signes que les conditions se créent et s’améliorent afin que les opérateurs économiques togolais puissent participer à la croissance en faveur d’un développement inclusif au Togo.
Cris DADA
