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Santé/ La problématique de la fistule au centre d’un forum ouvert à Niamey par Faure Gnassingbé

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Faure Gnassingbé dans son intervention
Faure Gnassingbé dans son intervention

Les travaux de l’édition 2017 du Forum des Premières Dames de la CEDEAO sur la Fistule Obstétricale et la protection de l’Enfant se sont déroulés ce jeudi à Niamey au Niger. C’est le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, Président en exercice de la CEDEAO qui a officiellement procédé à l’ouverture de ce forum en présence de son homologue nigérien, Issoufou Mahamadou

Cette rencontre sous régionale est co-organisée par le Département des Affaires Sociales et Genre de la Commission de la CEDEAO et la Fondation « Tatali-Iyali » de la Première Dame du Niger, Dr Malika Issoufou Mahamadou, avec le soutien des partenaires intervenant dans la promotion de la femme et la protection des enfants.

Il a regroupé les experts des pays membres de la CEDEAO de même que les ministres en charge de la santé, des questions du Genre et de protection des droits de l’enfant.

Trois thématiques ont retenu l’attention au cours des travaux notamment la réponse des Premières Dames de la CEDEAO pour l’éradication de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest, le cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l’Enfant (SPE), répondre et prévenir les violences, abus et exploitation, et enfin la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF), l’impact des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les Femmes et les Jeunes en Afrique de l’Ouest.

Dans son intervention, Faure Gnassingbé s’est d’abord félicité de l’initiative des premières dames de l’espace CEDEAO avant d’insister sur la mutualisation des efforts de tous les pays de la sous-région en faveur de l’amélioration de la santé maternelle et infantile et la promotion du genre.

« C’est avant tout une question de dignité humaine (…) ; La question de la fistule obstétricale est une douleur absolue non seulement pour les femmes atteintes et leurs proches, mais également pour nous tous. C’est vraiment la maladie de l’exclusion car elle touche essentiellement les femmes ayant peu ou pas d’accès à une prise en charge adéquate, mais elle continue de les reléguer au bord de leurs communautés. C’est un problème majeur de santé publique et de société », a souligné le Président en exercice de la CEDEAO.

Il a dans ce sens réaffirmé la volonté de ses pairs à soutenir et à accompagner davantage les programmes de développement social, notamment celui du Centre de la CEDEAO pour le développement du genre (CCDG) en matière de prévention, de prise en charge et de réinsertion des femmes victimes surtout des fistules obstétricales, des mutilations génitales et des violences basées sur le genre.

C’est d’ailleurs l’une des recommandations d

es Premières Dames de la CEDEAO à l’issue de ce forum. Elles ont en effet vivement demandé aux décideurs et partenaires sous régionaux, régionaux et internationaux de soutenir davantage toutes les initiatives qui visent l’élimination des violences basées sur le genre (VBG) et compris les mutilations génitales féminines (MGF) dans la sous région.

David