Une délégation de l’Office Togolais de Recettes (OTR) a rencontré ce samedi 14 décembre à Wahala, ses partenaires de la préfecture de Haho dans le but de sensibiliser ces derniers sur leurs droits et devoirs. Cette rencontre placée sous le thème « ma contribution » fait suite à celle de l’Anié organisée le 13 décembre pour le même objectif.
Il était question pour les organisateurs de ce rendez du donner et du recevoir, non seulement de susciter chez les opérateurs économiques le consentement volontaire aux impôts et taxes douaniers mais aussi d’échanger avec eux sur les difficultés rencontrées en vue de leur proposer les meilleurs formules de collaboration.
M. Yakpo Ankou Agbenyo Paul, conservateur régional des propriétés foncières et chef division des opérations fiscales des plateaux-est et son collègue le responsable des douanes au poste de l’Anié M. Kokou Apedoh Komlan ont expliqué à leurs interlocuteurs les fondamentaux de la législation fiscales à laquelle ils sont assujettis.
Des communications sur la définition de l’impôt, son utilité, la différence entre impôt et taxe municipal, les obligations et les droits du contribuable ont fait l’objet d’un débat.
M. Yakpo Paul a indiqué que le thème « ma contribution » est révélateur pour tout citoyen respectueux au civisme fiscal. « Contribuer aux charges, c’est payer volontairement ses impôts et taxes, et tout citoyen qui agit de la sorte peut se proclamer contribuables », a-t-il précisé.
Pour l’adjoint au maire de Haho 4, M. Amouzou Kodjo, les recettes fiscales constituent un enjeu pour le Togo. Selon lui, le développement de sa commune repose sur une politique d’investissement nécessitant d’importants financements.
« L’optimisation de recouvrement du potentiel fiscal devient une condition pour la relance économique, la lutte contre la pauvreté dans l’atteinte des objectifs du PND », a-t-il laissé entendre. Il a invité l’ensemble de la commune de Haho 4 à être vecteur de communication auprès des autres qui n’ont pas pris part à cette sensibilisation afin de leur permettre de s’acquitter régulièrement de leur obligation fiscale.
De notre correspondant à Atakpamé, Evrard NOMANY
