L’Institut National d’Assurance Maladie apporte son soutien aux préoccupations des personnes âgées au Togo. L’INAM organise en effet à partir de ce 17 octobre à Lomé, la 2ème édition des « Universités du 3è Âge » autour du thème « Personnes âgées, richesse de la nation » avec pour objectif, changer le regard que la communauté porte sur les personnes du 3è âge.
Les « Universités du 3è Âge » sont un programme événementiel à caractère institutionnel, pédagogique et sociétal. Selon la Directrice générale de l’INAM, Mme Myriam Dossou d’Almeida, les universités du 3ème âge ambitionnent d’être la plus grande plateforme événementielle nationale d’échanges non seulemet entre les personnes âgées entre elles mais aussi entre des professionnels du secteur des séniors et des initiatives sociales dédiées au 3ème âge.
Plus de 1000 personnes (assurées ou non) sont attendues à cette 2ème édition des « Universités du 3è Âge » avec au programme, diverses activités dont une marche sportive, des communications, des causeries-débats, des ateliers de formation. Il est également prévu une foire des séniors, un espace d’écoute et de conseil, un espace bio et une librairie du 3ème âge et des visites médicales sur les maladies à l’image de l’hypertension, l’arthrose, le diabète, le glaucome et la maladie de Parkinson.
Les différents maux sociaux auxquels les personnes âgées font face notamment l’abandon, la maltraitance et la privation, seront également abordés par des experts et spécialistes au cours des travaux qui dureront deux jours.
« La richesse dont il est question ici parlant des personnes âgées, ne s’entend pas toujours en kilos d’or ou en liasse d’argent. Ces personnes que nous deviendront tous, ce n’est qu’une question de temps, ont fait leur temps et elles ont emmagasiné des expériences qui peuvent permettre à la jeunesse attentive de ne pas verser dans les erreurs. Ces personnes constituent aussi des exemples dans un certain nombre d’activités », a expliqué Mme Myriam Dossou d’Almeida.
Au Togo, les persones âgées représentent 6 % de la population, selon les statistiques. Seulement 30 % de ces personnes sont pris en charge par l’INAM.
Cris DADA
