Sommet de Bamako : d’importantes décisions en faveur de la paix et...

Sommet de Bamako : d’importantes décisions en faveur de la paix et du développement durable

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Les Chefs d’État et de Gouvernement au 27ème Sommet Afrique-France
Les Chefs d’État et de Gouvernement au 27ème Sommet Afrique-France

Les rideaux sont tombés depuis le 14 janvier dernier à Bamako dans la capitale malienne sur la 27ème édition du Sommet Afrique-France. Dédié à la paix et à l’émergence, les travaux de ce Sommet co-présidés par leurs Excellences Messieurs Ibrahim Boubacar KEITA et François HOLLANDE, Présidents respectivement de la République du Mali et de la République française, ont porté sur d’importantes décisions et l’identification des meilleures stratégies et réponses face aux enjeux liés à la paix, à la sécurité, à l’économie et au développement durable.

Sur le plan sécuritaire et dans le désir de consolider la paix et la sécurité en Afrique, les Chefs d’État et de Gouvernement ont décidé d’unir davantage leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme et les trafics illicites. Ils ont dans ce sens affirmé la nécessité d’intensifier les efforts pour prévenir et combattre les phénomènes de radicalisation violente pouvant conduire au terrorisme. Toujours dans la même logique, les Chefs d’État et de Gouvernement ont salué les succès du Sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique tenu à Lomé (10-15 octobre 2016) et l’adoption de la Charte de Lomé sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement.

Les Chefs d’État et de Gouvernement ont en outre rappelé le caractère central de la formation des soldats africains pour les besoins de la sécurité nationale et des opérations de maintien de la paix. Dans ce domaine, la France s’est engagée à poursuivre dans les années à venir, son  engagement en termes de formation des soldats africains.

Au chapitre économie, les Chefs d’État et de Gouvernement ont salué les perspectives positives de croissance économique du continent africain sur le long terme tout en tenant compte des difficultés transitoires que rencontrent certains États, notamment du fait de la baisse des revenus liés aux matières premières. Ils se sont par ailleurs accordés sur l’objectif de favoriser l’émergence du continent africain et d’agir en faveur d’une croissance solidaire. Une autre décision, la volonté d’inscrire toutes les actions dans le cadre du Programme international de développement durable, du programme d’Action d’Addis-Abeba sur le financement du développement, des objectifs de développement durable des Nations Unies, de l’Accord de Paris sur le changement climatique, et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

« Les investissements en Afrique étant indispensables à l’émergence du continent, les Chefs d’État et de Gouvernement ont décidé d’accroître leurs efforts pour permettre l’accès au financement des entreprises désireuses d’investir en Afrique », peut-on également lire dans la déclaration finale ayant sanctionnée la fin des travaux.

Il faut souligner que cette rencontre de haut niveau a connu la participation de plus d’une quarantaine Chefs d’Etat et de Gouvernements de même que les représentants des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la CEDEAO, de la Banque africaine de Développement, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Cris DADA