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Robert Dussey élevé au rang de « Commandeur de l’ordre national du Mali »

Le ministre togolais des affaires étrangères, Pr Robert Dussey a été élevé au rang de « Commandeur de l’ordre national du Mali à titre étranger » ce 11 mai à Bamako au Mali par le président de la transition malienne, Colonel Assimi Goïta.

Selon la Présidence malienne, il s’agit d’un geste qui traduit l’amitié entre les Présidents togolais et malien.

« C’est avec joie, une joie immense que j’ai été élevé Commandeur de l’Ordre National du Mali par son excellence, le Président Assimi Goïta, Président de la République du Mali. Je voudrais lui exprimer ma profonde gratitude et celle du président Faure Gnassingbé pour cet honneur », a le ministre Dussey sur son compte twitter.

« Merci pour le sens exceptionnel de votre humanité, Digne fils de Soundjata Keita, Digne fils du Mali, Digne fils de l Afrique. Merci pour votre sens du panafricanisme, Que Dieu vous bénisse, bénisse vos œuvres, bénisse le Mali », a ajouté le patron de la diplomatie togolaise.

La Rédaction




Les militaires ivoiriens libérés expriment à Lomé leur gratitude à Faure Gnassingbé

En route vers Abidjan, les 46 militaires ivoiriens libérés par le Mali après la grâce présidentielle qui leur a été accordée par le président de la Transition malienne Assimi Goïta, ont fait escale à Lomé ce samedi 07 janvier où ils ont été reçus par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.

La délégation ivoirienne est venue en effet exprimer sa gratitude et celle de la Côte d’Ivoire tout entière au dirigeant togolais pour sa médiation qui a conduit au dénouement heureux de cette crise née de l’arrestation de 49 soldats ivoiriens au Mali en juillet 2022.

« Le Président Ouattara nous a demandé de venir remercier le Président Faure Gnassingbé́ pour l’action qu’il a menée pour obtenir la libération des 46 soldats (après celle des trois femmes militaires, déjà̀ libérées en septembre 2022). Il a fallu toute la détermination du Président de la République Togolaise durant ces six mois pour que nous puissions obtenir ce résultat aujourd’hui », a indiqué le ministre ivoirien de la défense, Téné Birahima Ouattara.

Le chef de l’Etat togolais s’est pour sa part réjoui de cet heureux dénouement et a réitéré son engagement à continuer d’œuvrer en faveur de la paix entre les États et de la cohésion entre les peuples.

« Je salue la disponibilité et l’esprit de dialogue des chefs d’État du Mali et de Côte d’Ivoire, qui ont concouru à cet heureux aboutissement. Convaincu de l’importance de la paix et de l’entente entre les États pour le bien-être des peuples, le Togo continuera inlassablement d’œuvrer au renforcement de la coopération régionale », a indiqué Faure Gnassingbé sur sa page facebook.

David S.




Mali : Assimi Goïta accorde une grâce présidentielle aux 49 soldats ivoiriens

C’est une bonne nouvelle pour les 49 soldats ivoiriens arrêtés en juillet dernier au Mali puis condamnés la semaine dernière par la justice du pays. Ils viennent en effet de bénéficier ce 06 janvier 2023 d’une grâce présidentielle accordée par le président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta.

L’information est rendue publique par le biais d’un communiqué de la Transition malienne, lu sur les ondes de la télévision nationale.

Les 49 ivoiriens avaient été condamnés la semaine dernière par la justice malienne à de lourdes peines pour crimes d’attentat et de complot contre le Gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat entre autres.

Sur les 49 militaires condamnés, 03 avaient été libérés en octobre dernier. Les 46 soldats restant doivent pousser un ouf de soulagement, en attendant les modalités précises de leur libération suite à cette grâce présidentielle.

Le dénouement heureux de cette affaire est également à mettre à l’actif du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé qui a joué le rôle de médiateur. Le 04 janvier dernier, le dirigeant togolais était encore à Bamako dans la capitale malienne et à Abidjan en Cote d’Ivoire où il a échangé respectivement avec Assimi Goïta et le président ivoirien Alassane Ouattara sur la résolution de la question de ces militaires ivoiriens détenus au Mali.

David S.




Que retenir de la visite de Faure Gnassingbé au Mali ?

Le  chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a effectué ce 04 janvier, une visite de travail et d’amitié à Bamako où il a rencontré le Président de la Transition malienne, Colonel Assimi Goïta.

Une note de la présidence de la République indique que les deux dirigeants ont échangé au palais de Koulouba (siège du palais présidentiel à Bamako) sur les mécanismes de renforcement de la coopération entre Lomé et Bamako.

Par ailleurs, des sujets régionaux d’intérêt commun portant notamment sur la paix, la sécurité et l’intégration régionale ont été au cœur de l’entretien en tête-à-tête entre les deux personnalités. Sur ce volet, l’on apprend que le sort des 46 soldats ivoiriens détenus depuis juillet dernier au Mali, a été également évoqué.

Le dirigeant togolais joue en effet le rôle de médiateur dans cette affaire des soldats ivoiriens qui ont été condamnés à 20 de prison la semaine dernière pour attentat et complot contre le gouvernement d’Assimi Goïta.

Certaines sources indiquent que cette « courte » visite de Faure Gnassingbé dans la capitale malienne est une étape importante pour les derniers réglages qui pourraient déboucher sur une éventuelle grâce présidentielle malienne pour clore définitivement ce dossier.

Après Bamako, Faure Gnassingbé s’est ensuite rendu le soir à Abidjan en Côte d’Ivoire où il a également échangé avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions régionales de paix, sécurité et stabilité. Le tête-à-tête a été ensuite élargi sur la résolution de la question des 46 militaires ivoirien toujours détenus au Mali.

La Rédaction




Libération de 03 des 49 soldats ivoiriens interpellés à Bamako

Les autorités de la Transition malienne ont procédé samedi 03 septembre 2022 à la libération de trois (03) des quarante-neuf (49) soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet dernier à l’Aéroport International Modibo Kéita-Senou de Bamako.

Les négociations pour la libération de ces soldats sont menées sous la médiation togolaise. Les soldats libérés ont été remis à la partie ivoirienne à Lomé.

Dans un communiqué, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a remercié le président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOITA, et le gouvernement malien pour avoir accepté de libérer les trois (03) militaires « à des fins humanitaires ».

Il a par ailleurs salué l’implication personnelle président ivoirien Alassane Ouattara dans la recherche d’une issue favorable à la question des quarante-neuf (49) soldats. Faure Gnassingbé a en outre remercié toutes les personnalités et les organisations régionales, africaines et internationales qui œuvrent en appui à la médiation togolaise pour la libération des soldats par voie diplomatique.

Le dirigeant togolais a pour finir réaffirmé sa disponibilité de même que sa détermination à poursuivre les pourparlers avec les deux parties (Mali et Côte d’Ivoire) aux fins de la libération des autres soldats.

« Les discussions se poursuivent pour que les autres soldats en détention puissent également retrouver leur liberté », a indiqué le ministre togolais des affaires étrangères, Prof. Robert Dussey au cours de la cérémonie d’annonce de la libération des soldats, tenue à Lomé.

La Rédaction




Le Togo en mission de bons offices dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako

Le Togo assure une médiation entre le Mali et la Côte d’Ivoire au sujet de l’affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet dernier à Bamako dans la capitale malienne.

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a été en effet sollicité pour aider à une résolution de ce différend qui oppose les deux pays.

Porteur d’un message du dirigeant togolais, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des togolais de l’extérieur, Prof Robert Dussey a rencontré respectivement dans ce sens le président de la Transition malienne Colonel Assimi Goïta lundi 18 juillet à Bamako, et le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara ce mardi 19 juillet à Abidjan.

Robert DUSSEY reçu en audience à Bamako par le Colonel Assimi Goïta

Sur le sujet, Président de la Transition s’est dit ouvert au dialogue et disposé à œuvrer, conformément à l’esprit de fraternité et d‘excellentes relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire, à un dénouement heureux de cette situation, y compris par voie diplomatique, dans le strict respect de la souveraineté du Mali.

Abidjan a pour sa part salué l’implication personnelle Faure Gnassingbé dans les initiatives visant à parvenir à la décrispation de cette situation et a remercié le Colonel Assimi GOITA, pour sa disponibilité à œuvrer à un dénouement heureux de la question.

Alassane Ouattara a également a rappelé les relations séculaires de fraternité entre la République de Côte d’Ivoire et la République du Mali et a manifesté sa détermination à travailler, de concert avec la parte malienne, à un règlement rapide de cette question.

Pour sa part, le patron de la diplomatie togolaise Robert DUSSEY a réitéré la disponibilité à aider les deux parties à s’accorder sur l’essentiel et à aller vers une solution concertée dans l’intérêt bien compris de chacun des pays.

La Rédaction




Lomé accueille la prochaine réunion du Groupe de Soutien pour la Transition au Mali

La prochaine réunion du Groupe de Soutien à la Transition au Mali (GST-Mali) se tiendra dans la première quinzaine du mois de septembre prochain à Lomé.

L’information est communiquée à l’issue d’une visite de travail effectuée jeudi 07 juillet 2022 à Bamako dans la capitale malienne par le Ministre togolais des Affaires Etrangères, Prof. Robert  DUSSEY.

A Bamako, le patron de la diplomatie togolaise a été reçu en audience par le Président de la Transition malienne Colonel Assimi GOÏTA, et a eu une séance de travail avec le Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye DIOP.

Le ministre Dussey a salué les récents efforts déployés par le Gouvernement malien à travers notamment la promulgation de la Loi électorale, y compris la création de l’Agence indépendante de gestion des élections (AIGE) et l’adoption consensuelle et inclusive du chronogramme détaillé du processus de Transition.

Le Colonel Assimi GOÏTA a également de son côté salué l’élan de solidarité active du Togo et en outre a remercié le président togolais Faure Gnassingbé pour son soutien à l’effort de dialogue du Gouvernement malien avec la CEDEAO et la communauté internationale.

Au cours de la séance de travail, Abdoulaye DIOP a rappelé la disponibilité du Gouvernement du Mali à tenir ses engagements régionaux et internationaux et sa détermination à réaliser les objectifs essentiels de la Transition à travers la mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles, l’organisation du référendum constitutionnel et d’élections libres, transparentes et crédibles, pour le retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé.

Les deux Ministres ont salué les efforts constants de la CEDEAO et des partenaires sous-régionaux, africains et internationaux qui ont permis de surmonter les situations de blocage et le risque d’enlisement.

Ils ont par ailleurs souligné la nécessité de réactiver le Groupe de Soutien à la Transition au Mali (GST-Mali) après la levée des sanctions, en vue de mobiliser à nouveau les acteurs régionaux et internationaux, notamment les partenaires techniques et financiers, autour du processus de Transition.

Il faut souligner que la visite intervient quelques jours après la levée des sanctions économiques et financières contre le Mali par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de CEDEAO lors de sa 61e session ordinaire tenue le 03 juillet 2022 à Accra au Ghana.

David S.




Le Mali se retire du G5 Sahel

Le Mali a annoncé dimanche 15 mai, sa décision de se retirer du G5 Sahel et de sa force militaire antijihadiste. Le pays proteste contre le refus qui lui est opposé d’assurer la présidence de cette organisation régionale formée avec la Mauritanie, le Tchad, le Burkina et le Niger.

« Le gouvernement de la République du Mali décide de se retirer de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris la force conjointe. Cette décision sera notifiée aux États membres de l’organisation conformément à la procédure prévue en la matière », indique en effet un communiqué de la présidence malienne.

Le Mali accuse le G5 Sahel de « perte d’autonomie » et d’être victime d’une « instrumentalisation » et d’un « dysfonctionnement grave » de ses organes.

Selon le gouvernement malien, « l’opposition de certains États du G5 Sahel à la présidence du Mali est liée aux manœuvres d’un État extra-régional visant désespérément à isoler le Mali », sachant que  ces derniers mois, les relations entre le Mali et les pays européens avec en tête la France, se sont largement dégradées.

Bamako évoque également le peu de progrès réalisés face aux insurgés et l’échec dans l’organisation récente de sommets au Mali.

Le début de la présidence malienne du G5 devrait être consacré par une conférence des chefs d’États de l’organisation, prévue en février 2022 à Bamako. Mais près d’un trimestre après le terme indiqué, cette réunion ne s’est toujours pas tenue, selon la transition malienne présidée par le colonel Assimi Goïta.

Sur la télévision publique malienne, le ministre malien de l’Administration territoriale, le colonel Abdoulaye Maiga a tout de même précisé que les relations bilatérales avec les pays du G5 Sahel « restent maintenues ».

Pour rappel, le  G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel notamment la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad répartis sur 5 097 338 km2.

La Rédaction




La CEDEAO adopte des sanctions « très dures » contre le Mali, la junte annonce des actions réciproques

C’est une sorte de bras de fer qui se dessine entre la junte au pouvoir au Mali, et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

A l’issue d’un sommet extraordinaire tenu ce dimanche 09 janvier à Accra au Ghana, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont adopté ce dimanche 09 janvier à Accra au Ghana, des sanctions qualifiées de « très dures » sanctions envers la junte au Mali pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Il s’agit d’une vive réaction de la CEDEAO face au projet de la junte de continuer à diriger le pays jusqu’à cinq années supplémentaires et au manquement de la part des colonels à l’engagement d’organiser le 27 février prochain des élections présidentielle et législatives qui auraient ramené des civils à la tête du pays.

Au rang des sanctions économiques et financières annoncées, le gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la rupture des aides financières, la fermeture des frontières entre le Mali et les États membres de l’organisation, la suspension des transactions avec Bamako, à l’exception des produits médicaux et de première nécessité, les produits pétroliers et l’électricité, le gel des actifs et des avoirs de la République du Mali dans toutes les banques centrales des pays membres de la CEDEAO, le gel des avoirs du gouvernement et des entreprises d’États maliens dans toutes les banques commerciales de la CEDEAO.

L’institution sous régionale a en outre décidé du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali, et de l’activation immédiate de la force en attente de l’organisation, compte tenu de « l’impact potentiellement déstabilisateur de la transition malienne sur la région ».

Ces différentes sanctions ont été condamnés par la junte au pouvoir au Mali (dirigée par le colonel Assimi Goïta) qui annonçant en retour des actions réciproques.

Les autorités maliennes ont condamné « énergétiquement » ces sanctions jugées « illégales » et accusé les membres de la CEDEAO d’être « instrumentalisés » par des « puissances extra-régionales ».

Selon un communiqué lu à la télévision nationale  par le porte-parole de la junte Abdoulaye Idrissa Maïga, le gouvernement malien de transition a promis à son tour de fermer ses frontières aériennes et terrestres avec les pays membres de la CEDEAO, et de rappeler ses ambassadeurs. Les dirigeants actuels du Mali ont par ailleurs annoncé leur possibilité de reconsidérer l’adhésion du pays à la CEDEAO et à l’UEMOA.

Il faut rappeler que la CEDEAO avait déjà imposé un gel de leurs avoirs financiers et une interdiction de voyager à 150 personnalités qui selon elle, sont coupables de faire obstruction aux élections. En août 2020, l’organisation sous régionale avait suspendu le Mali de tous ses organes de décision, une suspension toujours en vigueur. Elle avait également fermé toutes les frontières terrestres et aériennes, et instauré un embargo sur les échanges financiers et commerciaux, à l’exception des produits de première nécessité.

La Rédaction




Mali : Robert Dussey reçu en audience par le Président de la Transition, Colonel Assimi GOITA

Le ministre togolais des affaires étrangères, Pr Robert Dussey a effectué lundi une visite de travail à Bamako au Mali où il a été reçu en audience par  le Président de la Transition malienne, Colonel Assimi GOITA.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du renforcement des excellentes relations d’amitié, de solidarité et de coopération qui unissent le Togo et le Mali, selon le communiqué publié à l’issue de la visite.

Le document informe que le Ministre DUSSEY a exprimé au Président de la Transition, au nom du chef de l’État Faure Gnassingbé, toutes les félicitations du Togo pour les efforts qu’il ne cesse de déployer pour contribuer à l’apaisement du climat politique et à la réconciliation nationale au Mali.

Le patron de la diplomatie togolaise a également encouragé Assimi GOITA à intensifier la mise en œuvre des réformes préconisées par la CEDEAO en vue d’une transition pacifique et inclusive devant déboucher sur des élections libres, démocratiques et transparentes.

« Le Colonel Assimi GOITA a renouvelé, au nom du peuple malien, sa gratitude au Président Togolais pour l’implication du Togo dans la recherche de solutions consensuelles aux crises qui secouent l’Afrique en général et menacent en particulier la stabilité au Mali et dans le Sahel », précise le communiqué.

Au cours de la visite, le ministre Robert Dussey s’est également entretenu avec son homologue malien, S.E.M. Abdoulaye DIOP sur les questions d’intérêt commun d’ordre bilatéral et régional.

La Rédaction