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Éducation inclusive : Campagne de plaidoyer de la CNT/EPT à Atakpamé

La Coalition Nationale pour l’Education Pour Tous (CNT/EPT) a expliqué aux populations de l’Ogou et de ses environs ce mardi 9 août à Atakpamé, la démarche d’un plaidoyer à l’endroit du gouvernement. La démarche porte sur la disponibilité en temps réel des manuels, des portables Android avec l’application « storysign » et machines parlantes qui scannent le contenu du livre et le rendre en son que doit utiliser les enseignants itinérants en faveur des enfants souffrant de handicaps visuels et auditifs.

C’était autour d’un grand panneau d’affichage dévoilé portant le thème : « Disponibiliser les manuels scolaires à temps et en quantité pour les filles, les garçons et les adapter pour les enfants handicapés sensoriels  maintenant ! » que les membres de la coalition ont sensibilisé les acteurs du système éducatif et les responsables des organisations en charge de gestion des personnes en situation de déficiences  sensorielles.

On lit également sur ce grand tableau les manuels de calcul et de lecture, les smartphones avec application et appareil à lire. Ce qui traduit l’expression des parents d’élèves qui au cours des trois années scolaires écoulées souhaitent avoir constamment les manuels scolaires pour leurs enfants.

La rencontre à été présidée par le coordonnateur national de la CNT/EPT, Marcel Yao Toyi en présence de sa collaboratrice chargée des programmes Mme Humado Denise et de l’assistant du conseil communal de l’Ogou 1, Kassegne Komi (représentant sa mairie).

Le grand panneau d’affichage dévoilé

L’initiative s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale de plaidoyer. Pour les organisateurs de cette tournée, un constat suivi d’une collecte des données auprès des acteurs de l’éducation montrent que les élèves des cours primaires et secondaires ne disposent pas suffisamment et à temps plein desdits documents pour leurs apprentissages et ne sont pas aussi accessibles aux handicapés.

Il s’agit non seulement d’attirer l’attention des autorités togolaises sur la disponibilité à temps et en quantité des matériels évolués au profit de la cible entre autres les élèves malentendants et des sourds.

C’est un projet de deux ans financé par le CBM, partenaire de CNT/EPT et s’inscrit dans le cadre de la phase 2 de l’éducation à voix haute. Il consiste à éclairer l’opinion nationale et à solliciter son adhésion sur cette action pour une mobilisation sociale et de communication.

Après cette randonnée dans les sept régions éducatives, l’équipe de Marcel Toyi prévoit rencontrer la présidente de l’Assemblée Nationale, la cheffe du gouvernement, le ministre de l’enseignement primaire et secondaire, technique et de l’artisanat, et celui de l’économie et des finances pour leur expliquer le bien-fondé de l’initiative pour une éducation de qualité des apprenants.

Ils ont réitéré l’effort de l’État et de ses partenaires entre 2010 et 2018 pour solutionner les problèmes éducatifs même si des défis restent à relever. Lesquels défis reposent sur la dotation des inspections, de matériels d’enregistrement et de restitution en audio.

Membre d’une famille de 38 coalition d’Afrique francophone,  lusophone et anglophone, la CNT/EPT contribue à l’émergence du système éducatif de qualité inclusif accessible à tous les togolais et offre des disponibilités d’apprentissage tout au long de la vie comme le recommande le quatrième objectif du développement durable (ODD 4).

Faîtière des associations des parents d’élèves, syndicat d’enseignants et des organisations intervenants sur les questions transversales de l’éducation, et organisation des personnes handicapées, des médias et chercheurs des universités, cette organisation de la société civile est active dans le domaine de l’éducation.

Elle a pour mission de fédérer et renforcer l’action de tous les acteurs et partenaires pour mobiliser les ressources nécessaires en vue de  faire les plaidoiries en faveur du droit à une éducation de qualité inclusive pour tous sans discrimination aucune.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Des femmes agricultrices des plateaux-Est en formation à Atakpamé

Le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation avec l’appui financier du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) organise du 25 au 28 Juillet à Atakpamé, un atelier de renforcement de capacités en entrepreneuriat à l’endroit d’une trentaine de femmes agricultrices membres des coopératives et groupements féminins.

Cette formation est couplée d’une sensibilisation sur le code foncier et d’un plaidoyer pour l’accès des femmes à la terre et aux financements. Elle s’inscrit dans le cadre du projet d’autonomisation des femmes rurales au Togo (PAFeRT).

L’objectif est d’augmenter le revenu des participantes à réaliser leur plein potentiel à travers le renforcement de capacités techniques et organisationnelles.

Durant quatre jours, elles seront entretenues et nourries de nouvelles perspectives et outils sur les stratégies de vente et la gestion financière de leurs entreprises, le code foncier et les financements, ainsi que sur les techniques de réalisation des actions de plaidoyer pour leur accès à la terre et aux financements entre autres.

L’ouverture des travaux s’est déroulée en présence du Directeur de cabinet du ministère de l’action sociale Gani Koffi, du préfet de l’Ogou Akakpo Edoh Edmond, du spécialistes genre et autonomisation des femmes Mandela Djaho et d’autres personnalités administratives et politiques.

Le coordonnateur du PAFeRT Gnassengbe Andebe Roger a souligné que ce projet vise à contribuer à la sécurité alimentaire, à la croissance économique nationale et à l’épanouissement des femmes Togolaises en général et celles rurales en particulier.

Au total 72 femmes de chaque région du pays bénéficient de cette formation. Après Atakpamé, une autre trentaine de femmes des plateaux-ouest sont attendues pour cette même formation à Kpalimé du 1er au 4 Août prochain.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Atakpamé : Lancement d’un projet de soutien aux jeunes en situation de handicap

Le projet dénommé « Atténuation de l’impact économique du Covid-19 sur les jeunes handicapés au Togo » a été officiellement lancé le lundi 25 Juillet dernier à Atakpamé, une initiative de la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH) avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID).

C’est le représentant du président de la chambre régionale de métiers des plateaux, Kanman Lambert qui a procédé au lancement de ce projet qui vise à œuvrer pour la relance des activités économiques des jeunes en situation de handicap au Togo dans la période post-covid.

Il s’agit de lutter contre la perte des activités génératrices de revenus pour cause de maladie ou suite à des mesures préventives imposées par le gouvernement, l’accroissement de la pauvreté desdites personnes augmentant leur vulnérabilité au virus et les  obstacles à l’accès de l’information préventive à l’hygiène.

La cérémonie de lancement a eu lieu en présence du coordonnateur du projet Analene Marc, et de son directeur de programme, N’Kekpo Dodji ainsi que des responsables des organisations de personnes handicapées entre autres les associations Action Égalité de Chance pour Tous (Ac.E.P.T) et Odjougbo ainsi que de diverses autres personnalités.

La FETAPH dans sa volonté de défendre et de promouvoir des droits des personnes handicapées en leur initiant des emplois décents, véritable moyen d’éviter la pauvreté, multiplie des stratégies en faveur de ces couches les plus vulnérables de la population. Cette fois-ci, le regard est tourné vers les groupes cibles des Plateaux, Kara et Savanes dont les conditions de vie, de travail et de traitement sont déplorables.

C’est dans cette optique et suite à l’appui financier de l’USAID, que la FETAPH a mis sur pied ce projet afin de renforcer l’employabilité et la création d’emplois pour les jeunes handicapés notamment les filles et les femmes. Sa phase pilote durera deux ans (mai 2022-mars 2024) et devra permettre d’insérer dans l’entrepreneuriat environ 225 personnes en situation d’handicap retenues dans les villes d’Atakpamé, Kara et Dapaong.

La rencontre a permis non seulement de présenter les activités du projet à mener avec les acteurs impliqués au niveau local, de définir les rôles et responsabilités des commissions d’appui à l’exécution dudit projet, mais aussi à mettre sur pied les organes de coordination des commissions d’orientation ces villes.

Pour atteindre ses objectifs, a expliqué Analene, le projet entend former les bénéficiaires en entrepreneuriat avec l’accompagnement financier de leurs plans d’affaires en collaboration avec les microfinances. Pour lui, c’est une nouvelle occasion dédiée aux personnes handicapées de développer leurs micro-projets pour mieux se prendre en charge.

« Les commissions mis en place auront pour but de former, de sensibiliser et d’orienter le groupe-cible pour leur insertion professionnelle, a-t-elle indiqué.

En lançant les activités marquant le démarrage du projet, Kanmana a souligné que ce projet entre parfaitement dans l’approche dynamique et volontariste adoptée par le gouvernement qui permettra de parvenir à l’édification d’une société prospère, soudée autour de l’équité, de tolérance et de justice sociale. Il a pour finir félicité les initiateurs de ce projet qui devra aider la cible à diminuer sa vulnérabilité.

Le projet est mis en œuvre à Atakpamé par la FETAPH à travers l’Association Action Égalité de Chance pour Tous (A.c.E.P.T). Après Atakpamé, le projet sera lancé à Dapaong et Kara les 27 et 29 juillet prochains.

De notre correspondant à Atakpamé, Evrard Nomanyo




Ogou 1 : Un projet pour diffuser la doctrine sociale de l’Eglise dans les diocèses

Le projet « Renovar », c’est à dire les choses nouvelles ou les innovations pour la diffusion de la doctrine sociale de l’Eglise, a été lancé ce mercredi 29 Juin au cours d’une conférence suivie d’un point de presse à l’évêché d’Atakpamé. Ce lancement a été également une occasion de commémorer en différé le 130ème anniversaire du titre « Renovar », un acronyme formé à partir de Renum Novarum, inscrit sur la toute première encyclique sociale et publiée par le Pape Léon 13 en 1891.

Ce projet initié et exécuté par Sel et Lumière (groupe de réflexion et d’action pour la paix et le développement humain intégral) est financé par les pères blancs de la Société des Missionnaires d’Afrique.

Le lancement a été effectué en présence du président de Sel et Lumière Akoti Kossi Pascal entouré de son  guide spirituel, des missionnaires d’Afrique et du directeur diocésain des œuvres, coordonnateur du Conseil Épiscopal Justice et Paix (CEJP) respectivement les Révérends pères Baalaboro Callistus et Tekplo Modeste.

Prévu pour deux ans, le projet a pour objectif de donner un nouvel élan à l’étude et à la diffusion de la doctrine sociale de l’Eglise chez les fidèles à travers tout le pays et surtout parmi les jeunes et de susciter en outre la motivation et l’engagement des fidèles à la traduire dans les diverses réalités concrètes de la vie familiale et sociale pour une société de justice et de paix.

Une vue de l’assistance au lancement

Il vise également à communiquer largement sur la doctrine sociale de l’Eglise comme une boussole sûre pour parvenir à une société de justice et de paix, fondée sur la fraternité et l’amitié sociale.

Les activités dudit projet consisteront en un premier lieu à organiser dans chacun des 7 diocèses d’Atakpamé, Sokodé et de l’archidiocèse de Lomé, des conférences-débats, des sessions d’initiation aux principes fondamentaux et à la méthodologie de la doctrine sociale de l’Eglise et des rencontres avec les presses entre autres. Ceci en mettant en avant le 130ème  anniversaire de l’encyclique « Renovar » et le chemin parcouru.

Il est prévu à l’étape suivante des « journées nationales de la doctrine sociale de l’Eglise » à célébrer au niveau de chaque diocèse avec la coordination de Sel et Lumière.

Dans la présentation du projet, Akoti a indiqué que vu l’intérêt suscité par les différentes actions de son organisation parmi les fidèles et fort des sollicitations qui leurs sont parvenues, ils ont ressenti une grande attente en matière de formation et d’information sur la doctrine sociale de l’Eglise en lien avec les questions de justice et paix, de développement humain intégral et d’intégrité de la création.

Pour le père Callistus, ce patrimoine doctrinal n’est ni enseigné ni connu de façon adéquate. « Il urge donc de l’enseigner et de faire connaître la doctrine sociale de l’Eglise au plus grand nombre de personnes possible », a-t-il souligné.

Sel et Lumière, un service chrétien de recherche et d’action pour la paix et le développement est basé à la paroisse catholique Notre Dame d’Afrique de Talo (Atakpamé). Membre affilié de Pax Christi International depuis 2019, cette organisation veut à travers sa mission contribuer aux efforts en faveur du développement socio-économique, de la justice et de la paix au Togo, en Afrique et dans le monde.

Elle aspire par ailleurs à faire de ses membres et de toutes personnes de bonne volonté, d’authentiques témoins de Jésus-Christ et apôtre de paix, de justice et du développement pour un monde d’amour, de justice et de paix selon le dessein de Dieu pour l’humanité.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Les membres de la CENI en formation à Atakpamé

Les membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ont entamé ce 28 juin à Atakpamé dans la commune Ogou 1, un séminaire de formation de quatre jours autour du thème principal « Rôle et responsabilité de la CENI dans le processus de décentralisation ».

Cette formation réunit non seulement les commissaires de la CENI mais également diverses personnalités (les experts et autres collaborateurs).

Ils auront au cours des travaux à plancher sur des sous thèmes comme les missions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la CENI, les élections régionales et leurs implications, la communication de l’organe de gestion des élections en période électorale, les fondamentaux juridiques du contentieux électoral, la sécurisation des élections entre autres.

Selon le président de la CENI Yabre Dago, cet atelier est une opportunité pour les uns et les autres de se fraterniser, de mieux se connaître et de prendre un engagement commun, celui d’organiser des élections sereines devant contribuer à l’ancrage démocratique abouti au Togo.

Une vue des participants

Le vice-président de la Commission, Homawoo Atsu Jean Claude a pour sa part indiqué que cet atelier a pour but d’imprégner ses collègues sur la forme pratique et théorique de l’organisation des élections régionales prochaine.

Le préfet de l’Ogou Akakpo Edoh a salué les efforts de la CENI et a émis le vœu que le démarrage de ces travaux aboutisse à une bonne organisation des futurs scrutins de ma,nière transparente et dans un climat apaisé dans l’intérêt supérieur des populations qui veulent à tout prix et à tout moments préserver la paix dans le pays.

Il faut souligner  que dans le cadre de la décentralisation au Togo, la CENI se prépare à organiser l’élection des conseillers régionaux, après les municipales de 2019.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Protection de l’enfant : Les membres des Cadres de concertation renforcent leurs capacités à Atakpamé

Un séminaire-atelier d’échanges avec des structures étatiques et des ONG sur l’entrée en action des cadres de concertation pour la protection de l’enfance, s’est ouvert ce lundi 27 Juin à Atakpamé.

La rencontre est une initiative de l’ONG Solidarité Active pour le Développement (SAD) en collaboration avec le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation avec l’appui financier Plan international-Togo.

Elle s’inscrit dans le cadre de « l’appui au fonctionnement des cadres de concertation des acteurs de protection de l’enfant au niveau des préfectures et région ». L’objectif est de contribuer au fonctionnement de six Cadres de concertation des acteurs de la protection de l’enfant (CCAPE) dans la région des plateaux.

C’est le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh qui a ouvert les travaux de cet atelier en présence d’autres personnalités notamment le directeur régional Plan International-Togo (Région des plateaux) Soba Palakeyem, et le directeur régional de l’action sociale des plateaux Ahe Kokouvi Dodji.

Ainsi pendant trois jours, l’équipe chargée de conduire cette formation avec à sa tête le chef de la division de la protection de l’enfant à l’action sociale des plateaux Ekpente Komlan va échanger avec les membres des CCAPE venus des préfectures de l’Ogou, Anié, Haho, Amou et Est-Mono autour de plusieurs thématiques  notamment « les types de violences faites aux enfants », « les instruments juridiques », « situations d’urgences » et « la traite » entre autres.

Le but est de renforcer les capacités de ces acteurs sur la vision des CCAPE, les stratégies à adopter pour l’atteinte des objectifs fixés. Plus encore, il est question de recueillir la contribution des séminaristes pour enrichir et améliorer la protection de l’enfant.

En ouvrant les travaux, le préfet Akakpo a relevé que durant longtemps, des violations des droits des enfants ont été observées au sein des familles, des centres de formation et de prise en charge ainsi que dans les rues. « Fort de ce constat, des efforts ont été faits en vue de lutter contre les violences faites aux enfants », a-t-il indiqué. Il a remercié le gouvernement et le partenaire pour leur soutien qui selon lui, permettra aux participants d’accroître leurs compétences en matière de la protection et la promotion des droits des enfants.

Pour sa part, Ahe Kokouvi Dodji a souligné les raisons qui sous-tendent cette formation et a exhorté les délégués a non seulement tirer meilleur profit de cette session et en faire une application judicieuse, mais également à faire tâche d’huile des enseignements reçus dans leurs localités.

Le directeur régional Plan International-Togo a rassuré de l’engagement de son institution pour l’application des droits de tous les enfants en vue de créer un environnement plus protecteur pour eux, leur garantissant une vie pleine, décente et digne à travers une éducation scolaire de base, l’absence de violences physiques et sexuelles.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




HCRRUN : 5ème étape d’indemnisation des victimes à Atakpamé

Une délégation du Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) conduite par son premier rapporteur M. Wiyao Evalo (représentant sa présidente), a entamé ce lundi 20 juin, la 5ème étape des indemnisations des victimes non vulnérables éligibles de la région des plateaux à Atakpamé.

Il s’agit d’une opération de dix jours qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du volet indemnisation du programme de réparation de victimes  des violences à caractère politique de 1958 à 2005.

À cela s’ajoutent des victimes dont leur lieu d’habitations avoisinant le site actuel du barrage de Nangbeto qui pour des raisons d’intérêts publics, ont été déplacés de leurs lieux de résidence à l’époque à d’autres lieux où ils résident actuellement. Soit au total de 550 victimes attendues à la fin de cette session.

Evalo Wiyao a indiqué que dans sa mission, le l’HCRRUN n’a pas le droit d’oublier une seule victime identifiée et enregistrée par la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) associée à celle de la Commission d’Enquête Spéciale Indépendante (CESI) de 2005.

Le conseiller spécial de l’HCRRUN, l’ancien premier ministre Me Joseph Kokou Koffigoh a invité les bénéficiaires de cette indemnisation à tourner la page d’un passé sombre et tourmenté pour ainsi envisager l’avenir avec optimisme car dit-il, « se réconcilier pour un mieux vivre collectif au Togo n’est possible que par la tolérance, l’acceptation de l’autre, le pardon, le partage et le respect mutuel ».

Pour rappel, le nombre total des victimes recensées sur la période 1958-2005 est de 22.415. À la lumière des études, ce nombre s’est accrut de nos jours à 40000 victimes et génère des dépenses à l’Etat.

Le préfet de l’Ogou M. Akakpo Edoh à pris part à l’ouverture des travaux.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Atakpamé : Des agro-éleveurs outillés sur la gestion commerciale des petits ruminants

Un atelier d’harmonisation des pratiques de commercialisation des petits ruminants au Togo, organisé dans le cadre du projet « Sécurité Alimentaire à la base de Viande issue de l’entrepreneuriat social SALVES » a réunit le vendredi le 17 juin dernier à Atakpamé, une soixantaine d’agro-éleveurs venus des régions centrale, plateaux et maritime.

La rencontre est initiée par le Conseil de l’interprofession Petits Ruminants du Togo (CIFPR) avec l’appui financier dudit projet piloté par « Vétérinaires Sans Frontières Suisse » (VSF) et ses partenaires.

C’était en présence du directeur Pays VSF-Suisse Dr Hellow Géraud, du maire de la commune verte Haho 2, Ayidote Sossou et du secrétaire du CIFPR, Kpadjeba Jean Paul.

L’objectif principal de l’atelier est d’amener les participants à se concerter sur l’harmonisation des pratiques de commercialisation des caprins et de mettre en place un système d’identification des petits ruminants.

À l’occasion, ils ont été formés sur la gestion commerciale des petits ruminants et échangé sur des pratiques actuelles de leur commercialisation au Togo.

Ils ont en outre adopté des idées d’amélioration de ces pratiques et ont mis en lien les besoins des acteurs pour de possibles partenariats de marché sur la filière petit ruminants.

Pour rappel, ce projet d’une durée de 24 mois, intervient dans les préfectures de Blitta, Ogou, Haho et du Grand Lomé. Il prend en compte 800 petits agro-éleveurs et 200 acteurs informels du secteur de la viande, et veut améliorer les revenus de ces acteurs de la filière bétail de petits ruminants de plus de 10 %.

Depuis Atakpamé, Évrard Nomanyo




Atakpamé : Installation du nouveau bureau de la Chambre Régionale de Métiers des Plateaux

Après son élection le 22 Avril dernier, le nouveau bureau de la Chambre Régionale de Métiers (CRM) des Plateaux a été officiellement installé ce jeudi 28 Avril à Atakpamé au cours d’une cérémonie d’investiture qui a connu la présence de tous les délégués venus de toutes les préfectures de la région des plateaux.

Le préfet de l’Ogou M. Akakpo Edoh, le président de la commission Ad’Hoc chargé d’organiser les élections de renouvellement des organes de la CRM/P M. Domara Taboma Kodjo, de même que des autorités administratives et militaires, des maîtres artisans et patrons d’ateliers ont également pris part à la cérémonie.

Il s’est agi pour le bureau sortant de passer le témoin au nouveau bureau, afin qu’il poursuive le but de cette organisation qui est notamment de promouvoir l’épanouissement des artisans de la région des plateaux.

Le nouveau bureau exécutif est composé de 12 membres dont 3 femmes, et est dirigé par M. Agbeti Komi Dodji. Il a pour mission pendant les quatre prochaines années d’améliorer la gouvernance de ladite chambre notamment maximiser la formation du capital humain, changer en mieux des conditions de travail et de vie des artisans, créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse et préserver le climat de paix dans le pays.

Aussi, le bureau s’attellera-t-il à la continuité des œuvres de reconstruction de ce secteur artisanal respecté et mieux intégré dans l’économie locale et nationale. Ceci à travers la promotion de la collaboration des plus hautes autorités, des prédécesseurs à ce poste et avec l’ensemble de la population afin de contribuer efficacement à la résolution des problèmes de la société.

M. Domara a félicité les artisans pour la discipline et la maturité dont ils ont fait preuve tout au long du processus électoral. « C’est une belle démonstration de la démocratie à la base que vous venez de réussir », a-t-il souligné.

Pour sa part, M. Akakpo a émit le vœu que chacun apporte sa contribution pour la redynamisation de la CRM-Plateaux. Il a souhaité bon vent au nouveau bureau.

Le nouveau président a fait savoir qu’il est conscient de la lourde responsabilité qui est la sienne et ne ménagera aucun effort pour l’atteinte des objectifs assignés. Il a également promis au nom de son équipe d’honorer les orientations préétablies et conseils  pour réussir sa mission.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Atakpamé : Des Hommes de médias outillés sur la mise en œuvre du projet d’identification biométrique au Togo

L’Agence Nationale d’Identification (ANID) a animé ce mardi 19 avril à Atakpamé, une conférence de presse sur la mise en œuvre du projet d’identification biométrique au Togo.

En toile de fond, la décision des acteurs de faire connaître les interventions dudit projet dans les différentes régions du Togo, ceci pour faciliter son appropriation tout en minimisant les risques de résistance et en assurant l’inclusion de l’opération d’enregistrement.

C’était au sortir du deuxième atelier de consultations publiques et de vulgarisation du projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion  en Afrique de l’ouest (WURI) organisé à l’endroit des préfets et élus locaux, des directeurs régionaux et préfectoraux de la région des plateaux-est ainsi que les points focaux des ministères et structures impliquées.

L’objectif est de sensibiliser ces acteurs sur les résultats attendus du projet et de recueillir leurs impressions, préoccupations et doléances pour améliorer la planification et la mise en œuvre des grands axes du projet.

Cette conférence de presse vise à informer les professionnels des médias sur le contenu et la faisabilité du WURI-Togo afin qu’ils s’en approprient et relayent l’information auprès des communautés. Elle a été co-animée par le directeur de l’administration territoriale et des frontières Notokpè  Koffi Seto représentant le directeur général de l’ANID, du directeur des passeports et des cartes nationales d’identité à la direction générale de la documentation nationale (DGDN) Akakpovi Yawovi , du directeur des cultes au ministère de l’administration territoriale lieutenant-colonel Belei Bediani et du chargé du mécanisme des plaintes sur le projet Adjaka Yaovi.

Dans leurs propos sur ledit projet, les conférenciers ont fait ressortir les avantages et les services auxquels donne accès l’identifiant unique.

Les travaux de cette rencontre ont outillé les journalistes sur les informations pratiques pour une meilleure compréhension du processus de sensibilisation pour non seulement la mobilisation sociale mais également les engager dans les activités de l’enregistrement de masse et de routine.

Pour une bonne gestion et réussite du projet, les organisateurs ont proposé qu’outre la vulgarisation des grandes interventions du projet WURI, d’autres aspects notamment la loi sur la protection des données à caractère personnel et celle sur l’identification biométrique, les risques sociaux liés à l’identification biométrique ainsi que les actions à mener afin de les mitiger, les rôles des parties prenantes dans la mise en œuvre du projet et le mécanisme de gestion des plaintes.

Pour Akakpovi qui a planché sur les statistiques de la DGDN, moins de 15 % de la population togolaise dispose d’une carte nationale d’identité. Selon lui, sans moyen fiable d’identification, il est difficile pour les citoyens d’exercer leurs droits fondamentaux d’accéder à la gamme de services fournis par les secteurs privé et public.

Intervenant sur les composantes du projet, Adjaka a donné des explications sur les objectifs à atteindre, lesquels objectifs s’appuient sur l’implication des acteurs des structures bénéficiaires à travers le renforcement du cadre juridique et institutionnel, l’établissement des systèmes d’identification fondamentaux solides et inclusifs et la facilitation de l’accès aux services grâces au système d’identification.

Les quatre conférenciers ont pour finir souligné que ce projet décliné en « attribution de l’identité pour tous » et « la mise en place du registre social des personnes et des ménages » est parfaitement arrimé à l’ambition numéro 1 de l’axe stratégique 1 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 visant à « offrir une identité et garantir la couverture santé et l’accès aux services de base à tous ».

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo