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Mme Victoire Tomégah-Dogbé sur le site de la forêt classée de Lilikopé (ZIO)

Dans le cadre du suivi des grands projets de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé était le jeudi 10 août dernier dans la forêt classée de Lilikopé dans la préfecture de Zio.

Cette visite a permis à la cheffe du gouvernement de découvrir la richesse de cette forêt historique qui fait l’objet de reboisement depuis quelques années par le ministère de l’environnement et des ressources forestières.

« C’est un honneur pour les agents du ministère de l’environnement de recevoir Son Excellence Mme le Premier ministre. Avec sa venue dans cette forêt, ils seront beaucoup plus motivés et certainement qu’ils prendront encore soin de cette forêt. Nous nous félicitons de ce passage qui est un acte de motivation. S’il n’y a pas de forêt, il n’y a pas de pluie. Et il faut la pluie pour que l’agriculture marche », a expliqué le Ministre de l’environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi.

Une vue aérienne de la forêt classée de Lilikopé

Les populations bénéficiaires ont salué la stratégie inclusive du gouvernement qui implique les différentes communautés riveraines à la gestion de cette forêt.

« Cette forêt a grandi avec nous. Et nos parents ont contribué à la plantation de ces arbres. Cette forêt nous apporte beaucoup de choses. Dès qu’un petit nuage se forme, c’est la pluie qui vient. Nous avons beaucoup bénéficié de cette forêt dans notre région », a fait savoir le chef du village de Kolo II (commune de Zio 1), Togbui Kokou Silivi Séklou AGOSSA 1er.

IL faut souligner que cette forêt est classée depuis le 06 septembre 1952 par l’arrêté n°688-52/EF et fait partie des 37 forêts classées sur l’ensemble du territoire national. D’une superficie totale de 3800 hectares, 1003,79 ha sont reboisés soit 26% de la superficie totale. Les plantations de teck occupent 90% de la superficie boisée.

En plus de ces forêts classées, le gouvernement vise la mise en terre d’un milliard de plants à l’horizon 2030, afin de renforcer le couvert végétal dans le pays.

La Rédaction




Togo : Terreau Fertile adhère à la politique de reboisement et de lutte contre le changement climatique

L’association Terreau Fertile marque son adhésion à la politique de reboisement et de lutte contre le changement climatique au Togo. Cette organisation de la société civile a en effet organisé une activité de reboisement le samedi 17 juin 2023 à Tsévié dans la préfecture de Zio.

L’opération a permis de mettre en terre 450 arbres dont des Mawougen, des palmiers à huile et des Terminalia. Elle a été rendue possible grâce à l’engagement des membres, et au soutien des autorités locales et de la mobilisation du groupement des femmes FNFI et Lumière de Davié-Amla.

« Cette opération a été un véritable succès », se réjouissent les organisateurs qui ont exprimé leur remerciement au Maire de la commune de Zio 1 Honorable AGOGNO Messan, le chef canton de Davié-Assomé Togbe DOGBLA Théodore VI, et le Chef du quartier Davié-Amla, Joseph Komlan Dagno, pour leur accueil bienveillant et leur soutien actif à cette initiative.

David S.




Togo : Lancement de la campagne nationale de reboisement 2023

Le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé a au nom du chef de l’Etat lancé officiellement ce jeudi 1er juin dans la préfecture de l’Avé, la campagne nationale de reboisement pour le compte de l’année 2023.

L’objectif visé par cette nouvelle campagne est de mettre en terre au moins 15 millions de plants sur 136 000 hectares sur l’ensemble du territoire dans le cadre des objectifs nationaux en matière de reboisement.

La cheffe du gouvernement a saisi cette opportunité pour inviter la population à adhérer à cette initiative, à cultiver un climat de paix et à entretenir ces plants afin que l’action posée soit inscrite dans la durée.

En matière de reboisement, l’ambition du gouvernement est d’augmenter le taux de couverture forestière du Togo qui était en 2016, selon l’inventaire national forestier de 24,24%, à 25% d’ici à 2025 et de prendre toutes les dispositions pour mettre en terre un milliard de plants d’ici à l’horizon 2030.

« Notre ministère a mobilisé 136.000 hectares de terres disponibles pour le reboisement 2023. Et aujourd’hui, on dénombre environ 15 millions de plants disponibles. Il y a des plants qui sont faits par nos propres services et qui se trouvent dans toutes les préfectures et particulièrement dans toutes les directions préfectorales. Nos frères et sœurs pépiniéristes ont aussi produit des plants », avait indiqué lundi dernier à la presse, le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari.

David S.




Protection de la couche d’ozone : La BNO renforce les capacités des inspecteurs et contrôleurs du commerce à Atakpamé

Des inspecteurs et contrôleurs de commerce prennent part depuis ce 08 décembre 2022 à Atakpamé dans la préfecture de l’Ogou, à un atelier de renforcement des capacités sur les enjeux de la destruction de la couche d’ozone, le réchauffement climatique et l’application de la réglementation en vigueur relative à l’importation des réfrigérants ciblés par le protocole de Montréal.

C’est une initiative du ministère de l’environnement et des ressources forestières à travers son Bureau National Ozone (BNO). Elle rentre dans le cadre des activités du pays visant à contribuer à la protection de la couche d’ozone.

Cette rencontre de deux (02) va non seulement permettre d’outiller les participants à mieux maîtriser la réglementation et les textes juridiques qui encadrent l’importation des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) au Togo, mais également va leur permettre de faire une démonstration de l’utilisation et de se familiariser avec le matériel d’identification des SAO.

La vingtaine de participants vont aussi plancher sur la problématique de la destruction de la couche d’ozone, les cadres juridiques et institutionnels de gestion des fluides frigorigènes et le commerce illicite des réfrigérants.

La méthodologie participative a mis l’accent sur les échanges, l’analyse des situations et la détermination des solutions. C’était sous la facilitation du BNO et de la direction de l’environnement.

Le coordonnateur du BNO, M. Djossou Vidémé Améh a précisé qu’il est nécessaire que tous les acteurs soient au même niveau d’information et de sensibilisation pour respecter la réglementation des textes en vigueur sur l’importation, la distribution et une bonne commercialisation.

Pour sa part, le directeur du commerce intérieur et de la concurrence, Atekpe Makiliwè a souligné que les questions environnementales et les effets néfastes causés par les hommes sur l’environnement et la couche d’ozone n’est plus à démontrer. Il a remercié la collaboration de son ministère et celui de l’environnement  pour leur plan de riposte.

Le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh (représentant le ministre de l’environnement à l’ouverture des travaux) a indiqué que par le passé, cette formation était orientée vers les techniciens frigoristes, les cadres des services des douanes et le public. « Il est donc urgent d’élargir le champ dudit enseignement à tous les acteurs afin de leur permettre de jouer efficacement leur partition », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le Togo à travers l’application des textes juridiques, a gagné le pari d’éliminer totalement les chlorofluorocarbones (CFC)  depuis 2010 et a mis en place le plan de gestion de l’élimination  progressive des  hydro chlorofluorocarbones (HCFC)  et dont l’une des composantes constitue le levier du présent atelier.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Infractions forestières : Le guide d’évaluation des dommages et intérêts au menu d’un atelier d’échange à Atakpamé

Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé ce mardi 29 novembre à Atakpamé, un atelier d’échanges sur le guide d’évaluation des dommages et intérêts en matière d’infractions forestières avec les juges et procureurs de la République.

Cet atelier appuyé de la banque mondiale à travers le projet WACA, s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation dudit guide à l’endroit des magistrats venus des régions des plateaux et maritime. Il vise à renforcer les relations entre ces deux corps, acteurs essentiels dans l’encadrement des outils de gestion forestière mise en place par le gouvernement Togolais.

La lutte contre la criminalité forestière qui prend des formes et des proportions inquiétantes à l’échelle nationale et internationale a besoin de l’implication des professionnels de la justice qui sans cesse, accompagnent le ministère de l’environnement dans la gestion des délits forestiers jugés difficile. Au regard de la complexité de l’évaluation des dommages et intérêts en matière environnementale et forestière, définir de façon précise des critères d’évaluation des préjudices et le calcul des dommages et intérêts paraît important pour orienter le juge dans sa quête visant la réparation de ces préjudices et des dommages causés.

Pour les organisateurs, l’objectif de ce guide élaboré en 2019 est d’établir de façon objective, des critères et des facteurs environnementaux déterminants à prendre en compte dans l’évaluation des dommages et pertes occasionnés par l’infraction commise.

Pour eux, les capacités des agents des eaux et forêts en matière de contrôle, de poursuite et d’établissement des procès-verbaux de constatation d’infractions ont été renforcées, se constituer partie civile lors des procès des auteurs de ces infractions en vue d’obtenir le bénéfice des dommages et intérêts reste un défi. C’est pour lever ce défi que le guide a été élaboré.

Les travaux ont permis de présenter ce guide aux participants, de clarifier les rôles et missions de chaque acteur dans la protection de l’environnement, mais également de discuter avec eux en vue de renforcer davantage leurs relations pour la sauvegarde des ressources forestières.

Le représentant du ministre de l’environnement, Lt. Col. Pyoabalo Alaba a rappelé les dispositions mises en œuvre par le gouvernement pour la lutte contre toutes formes d’atteinte aux ressources forestières. « L’exercice de cette lutte est régi par des lois », a-t-il souligné. Il a remercié les uns et les autres pour la collaboration dans la gestion des infractions forestières en vue d’éviter les pressions que subissent les écosystèmes forestiers. Il a également relevé que cette initiative de son ministère concourt au raffermissement de la collaboration entre ces acteurs.

De son côté, le Lt. Col. Konzahou Essodina, directeur de l’inspection des ressources forestières a réitéré la disponibilité du personnel de l’administration forestière à collaborer avec les tribunaux dans la protection de la forêt. Selon lui, ce guide a pour but de fournir aux services chargés du contrôle forestier, des critères et méthodes d’évaluation des dommages et pertes occasionnés par l’infraction commise.

Il faut souligner que les travaux de cet atelier se sont déroulés en présence du secrétaire général de la préfecture de l’Ogou, M. Kondo Kpapou Clément représentant son préfet.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




05 milliards de F CFA pour une gestion durable des terres au nord Togo

Au Togo, les initiatives de restauration des terres dégradées notamment dans le nord du pays vont recevoir un coup de pouce. Ceci à la faveur du « projet de gestion durable des terres et des écosystèmes semi-arides du Nord du Togo » officiellement lancé ce 05 août à Lomé par le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari.

D’une durée de 5 ans, le projet est cofinancé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’État togolais pour un montant total de 8 600 000 dollars US soit environ 5 milliards de F CFA.

Le projet ambitionne selon le ministère de l’environnement, de restaurer 59.000 hectares de terres dégradées, de vulgariser les bonnes pratiques de gestion durable sur au moins 37.000 ha, et de développer les techniques améliorées de gestion sur 429.000 ha d’aires protégées.

Il s’agira par ailleurs de réduire 13 216 197 tonnes de carbone et de toucher plus de 128 000 bénéficiaires dont 60 % de femmes.

Prévu pour couvrir la région des Savanes et de la Kara, le projet est constitué de 4 composantes à savoir : le renforcement des capacités et du cadre politique favorables à la neutralité en matière de dégradation des terres et de la biodiversité, la gestion durable des terres, des forêts et de la conservation de la biodiversité, l’amélioration des conditions de vie et des moyens de subsistance et enfin la gestion des connaissances et le suivi-évaluation sensible au genre.

« La dégradation des terres ne concerne pas que la région de la Kara et celle des Savanes, mais vu des ressources financières disponibles, il a fallu démarrer avec les zones où la situation est plus alarmante, le temps de continuer la recherche des ressources additionnelles pour y faire face au niveau des autres régions de notre pays. Les causes de la dégradation des terres sont surtout d’ordre anthropique, parmi lesquelles les mauvaises pratiques agricoles, la déforestation, l’exploitation minière », a expliqué le ministre FOLI BAZI Katari.

Il a fait savoir qu’au Togo, des efforts sont fait dans la restauration des paysages forestiers, en témoigne les multiples projets en cours ou déjà exécutés au rang desquels, la campagne nationale de reboisement. « Mais les défis de restauration des terres dégradées sont énormes. Il faut alors passer à la vitesse supérieure, d’où les multiples initiatives de reboisement de ces dernières années », a-t-il nuancé.

David S.




Abidjan : Faure Gnassingbé a pris part à la COP15 dédiée à la lutte contre la désertification

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a assisté ce lundi 09 mai à Abidjan en Côte d’Ivoire, au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la 15ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15 CNULCD).

Cette conférence a pour objectif de trouver des moyens de lutter contre l’avancée du désert, la déforestation, l’appauvrissement des terres arables ou les pollutions des sols.

Il s’agit pour les dirigeants africains, de faire progresser le programme de neutralité en matière de dégradation des terres et attirer spécifiquement l’attention sur les questions de sécheresse et de restauration des terres.

Faure Gnassingbé et ses pairs ont exprimé leurs préoccupations face à la récurrence et la gravité des épisodes de sécheresse, la dégradation des terres et leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques.

Ils ont dans ce sens partagé leurs expériences de leadership dans les domaines de préservation et de restauration des écosystèmes terrestres, dans les perspectives du 15è Objectif du développement durable (ODD 15), et discuté par ailleurs des mécanismes innovants pour renforcer la résilience des populations affectées par la sécheresse.

Dans le souci d’agir de manière efficace contre la dégradation des terres en réponse à l’urgence climatique, les chefs d’Etat africains ont adopté au cours des travaux, la  « Déclaration d’Abidjan », un engagement politique dans la lutte contre la désertification et la sécheresse sur le continent à travers l’investissement dans la réparation des terres.

A cette occasion, le Togo a formulé des propositions concrètes en lien avec les initiatives nationales en faveur de la promotion de la foresterie communautaire, la restauration des terres, des paysages forestiers et l’augmentation du potentiel forestier.

Faure Gnassingbé a réaffirmé son engagement continu dans la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

Il faut souligner que le Togo dispose d’un Plan national de lutte contre la sécheresse et la désertification. Le pays a lancé le 1er juin 2021, une campagne nationale systématique et d’envergure de reboisement et d’enrichissement de la biodiversité, avec l’ambition de planter un milliard d’arbres d’ici 2030.

Cette conférence se tient au moment où selon l’ONU, 41 % des terres sont dégradées dans le monde, avec un rythme qui s’accentue car chaque année, 12 millions d’hectares de terres sont perdus.

David S.




Ministère de l’environnement : Les points focaux de la cellule genre en formation à Atakpamé

Un atelier de renforcement de capacités d’une dizaine de participants, points focaux de la cellule focale genre du ministère en charge de l’environnement et des ressources forestières, s’est ouvert ce lundi 11 avril à Atakpamé autour du thème central : « la prise en compte du genre dans les programmes et projets sectoriels ». C’était en présence du directeur des ressources forestières Dr Amah Atutonu, du juriste à la direction du genre et des droits de la femme M. Kombate Yendougou Adamou représentant respectivement leurs ministres de tutelle, et du directeur régional de l’environnement des plateaux, Cdt Ouro-Bang’na Solizama.

Cette rencontre de cinq jours est à l’actif du ministère de l’environnement et des ressources forestières en collaboration de l’Alliance Mondiale Contre le Changement Climatique (AMCC+) avec le soutien financier de l’Union Européenne à travers le Projet d’Appui à la Lutte Contre le Changement Climatique (PALCC).

Elle vise à outiller les points focaux des structures centrales et régionales pour l’atteinte des résultats attendus au niveau de la cellule et au sein dudit ministère.

Il s’agit de faire connaître aux participants, le rôle et l’importance de la cellule genre dans un ministère, leur permettre d’avoir des connaissances sur la politique nationale de la promotion de la femme et les amener à maîtriser le concept genre, les croyances et les normes sociales et genre, les critères d’évaluation et outils d’analyse du genre entre autres.

Ils repartiront avec des notions sur le genre et féminisme, la socialisation du genre, le genre et droits, les violences basées sur le genre, les disparités du genre entre hommes et femmes, le genre au prisme de la question environnementale et son implication dans les politiques et programmes publics (environnementaux).

Pour le Dr Amah, la question de l’équité et l’égalité entre les hommes et les femmes sont des droits fondamentaux de l’Homme et une question de justice sociale. Cette question selon lui ne doit plus être considérée comme un sujet intéressant seulement les femmes mais comme un moyen de bâtir une société juste et développée faisant appel à la contribution de tous pour réaliser les objectifs du gouvernement Togolais en général  et celui de son ministère en particulier.

Pour sa part, M. Kombate a souligné que cette formation s’inscrit dans la dynamique nationale de promotion de l’égalité entre les sexes, impulsée par les premières autorités du pays pour un développement durable.

Le Cdt Ouro-Bang’na a salué cette initiative de son département qui vient aider davantage à corriger les problèmes environnementaux liés aux changements climatiques, la déforestation et la dégradation des sols avec pour corollaires la rareté des pluies et le réchauffement climatique.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Rencontre préparatoire de la campagne nationale de reboisement 2022 à Atakpamé

En prélude au démarrage prochain de la campagne nationale de reboisement, une délégation du  ministère de l’environnement et des ressources forestières (MERF) conduite par son directeur de cabinet représentant son ministre, Dr Kudadzé Kodjo a échangé avec les élus locaux des régions maritime et plateaux ce mercredi 16 février à Atakpamé.

Il était question de renforcer l’implication de ceux-ci dans la réalisation de la feuille de route gouvernementale 2025 et de l’ambition décennale de reboisement.

C’était en présence du préfet de l’Ogou, M. Akakpo Edoh Edmond, des maires Mme Kouigan Yawa Ahofa et M. Kossi  Agbenyigan Aboka respectivement de la commune Ogou 1 et  du golfe 5.

Cette rencontre a pour objectifs de partager avec les participants, la stratégie de ladite campagne, de déterminer les superficies par commune à reboiser et discuter sur les modalités pratiques d’exécution des travaux de reboisement.

Au regard des résultats de la première campagne de reboisement, il ressort la mise en terre record de 3.303.000 plants  sur une superficie totale de 4500 ha et 405 Km linéaires mais loin de l’objectif annuel de reboisement de 100 000 000 de plants requis pour répondre à l’ambition décennale de reboisement selon Dr Kudadzé.

« C’est pourquoi, le taux de couverture forestière est porté de 24,24 % à 25 %  à l’horizon 2025 et il est nécessaire de non seulement de préserver les écosystèmes et leurs ressources connexes en évitant autant que possible la dégradation de nouvelles forêts mais également de mettre en place des mesures pertinentes pour restaurer celles qui sont déjà dégradées », a-t-il indiqué.

Il a cerné les difficultés et les attentes de ses interlocuteurs afin d’aider son ministère à consolider la collaboration et le partenariat indispensables à la réalisation de l’ambition du Togo en matière de reboisement.

À l’occasion, la stratégie de la campagne nationale de reboisement 2020 a été présentée à l’assistance, suivie de recommandations des participants.

Malgré des avantages écologiques et économiques des forêts Togolaise, elles subissent des pressions diverses les entraînant à une dégradation progressive d’un taux annuel de 0,41% (MERF 2018).

L’étape de la rencontre prochaine se tiendra à Kara le 18 février prochain  et regroupera les maires des régions centrale, de la Kara et des savanes.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo




Environnement/ Processus REDD+ : Une rencontre d’échange sur le MGP tenue à Atakpamé

Dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes (MGP) de la phase de préparation du processus REDD+, le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé ce mardi 12 octobre à Atakpamé, une rencontre de partage et d’échange avec les acteurs chargés du suivi de la mise en œuvre du MGP sur le terrain et des potentiels utilisateurs du MGP.

Cette rencontre intervient comme un suivi dudit mécanisme pour non seulement apprécier sa mise en œuvre effective à tous les niveaux et recueillir des avis et préoccupations des parties prenantes mais aussi de proposer des améliorations dans la gestion des plaintes et capitaliser les acquis de ce mécanisme.

Il s’est agi spécifiquement pour les organisateurs de relever au niveau des directions préfectorale et régionale (région des plateaux), les difficultés rencontrées dans l’enregistrement, le traitement et l’archivage des plaintes.

Les initiateurs entendent ainsi apporter une approche de solution en amenant les acteurs à aller au delà de leurs actions dans le futur en matière de lutte contre le changement climatique pour une gestion durable des forêts. Ils planifient dans l’avenir renforcer les stratégies de communication et de collaboration du MGP avec le fonctionnement interne des organes de gestion des plaintes et ceci pour une meilleure connaissance du MGP aux communautés.

Cette séance bilan a été animée par le coordonnateur Adjoint chargé d’appui au programme REDD+, M. Dametougle Totétiébe, le  responsable des affaires juridiques et des évaluations environnementales et sociales stratégiques à la REDD+(RAJ-EESS), M. Kotoko Prosper, le spécialiste en développement social REDD+ M. Kiting Ouadja et le directeur régional de l’environnement et des ressources forestières des plateaux, le Cdt Ouro-Bang’na Solizama.

Selon eux, la phase de préparation du processus REDD+ au Togo qui arrive bientôt à son terme a connu un MGP innovant, multiacteur, accessible et conciliateur. Ils ont invité les acteurs à être proactif pour la phase de mise en œuvre.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo