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Sani Yaya : « L’assurance ne doit plus être pris comme un simple produit de luxe (…) »

« L’assurance ne doit plus être pris comme un simple produit de luxe ou pour des gens d’une certaine classe sociale », a indiqué ce lundi à Lomé, le ministre togolais Sani Yaya en charge de l’économie et des finances à l’ouverture des travaux du 26è forum de la réassurance africaine.

« Vous devez travailler à couvrir  toutes les couches socio-économiques de nos différents pays », a-t-il lancé à l’endroit des acteurs de l’assurance et de la réassurance présents à ce forum portant sur le thème « Croissance Durable : le rôle des réassureurs africains dans la croissance économique et développement ».

Il a en effet estimé que les réassureurs africains ont un grand rôle à jouer dans la croissance et le développement de l’industrie des assurances. L’un des défis à relever en effet, est celui d’apporter encore plus d’inclusion dans le secteur de l’assurance.

« Quand on regarde, le taux de pénétration des produits assurantiels, ils sont encore assez limités dans nos différents pays (…) ; Vous devez travailler à couvrir toutes les couches socio-économiques de nos différents pays », a expliqué le ministre Sani Yaya.

Il a souhaité que les assureurs doivent faire preuve de créativité depuis les grandes entreprises, aux petites et moyennes entreprises et aux particuliers, pour innover et proposer des solutions aux différents acteurs des économies des pays.

26è forum de la réassurance africaine à Lomé

« (…) le taux de couverture des produits assurantiels, le taux de pénétration et l’assurance ne doit pas rester seulement dans les grandes capitales, elle doit aller dans les hameaux les plus reculés pour proposer des solutions tant qu’il y a une activité économique étant donné que nos pays sont constitués essentiellement de petites et moyennes entreprises et des toutes petites entreprises », a-t-il fait savoir.

Il faut souligner que dans les économies émergentes, la réassurance contribue au développement de l’assurance primaire tant en dommages qu’en assurance de personnes et la gestion des différents risques.

Assureur en dernier ressort, la réassurance joue divers rôles importants dans l’économie en ce sens qu’elle fournit aux assureurs primaires, la liquidité nécessaire à l’indemnisation des sinistres de gravités exceptionnelles. Par ailleurs, elle mutualise la couverture des grands risques, et apporte la capacité nécessaire et réduit le coût actuariel de la couverture des risques de gravité.

David SOKLOU




Togo : La loi de finances rectificative, exercice 2021 adoptée par l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale a adopté ce jeudi 11 novembre, le projet de loi de finances rectificative, exercice 2021, au cours de la dixième séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année 2021, une session présidée par la présidente de l’Assemblée Mme  Yawa Djigbodi Tsègan, en présence du ministre Sani YAYA en charge de l’Économie et des Finances.

Le projet de loi de finances rectificative 2021 est projeté en recettes et en dépenses à 1.702.868.747.000 F CFA, contre un budget initial de 1.521.646.626.000 F CFA, soit une hausse de 11,9 %.

Selon le ministre Sani Yaya, l’adoption de la présente loi de finances rectificative au titre de l’exercice 2021 permettra au gouvernement de prendre en compte les évolutions intervenues au cours de l’exécution de la loi de finances initiale, adoptée le 22 décembre 2020.

« Ce collectif budgétaire s’inscrit dans le cadre des efforts du Gouvernement pour assurer la transparence, le réalisme et la sincérité dans la gestion des finances publiques », a-t-il précisé, avant d’ajouter que « le Gouvernement entend poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles visant la stabilité du cadre macro-économique et l’assainissement des finances publiques, qui passe notamment par une plus grande efficience dans la gestion des dépenses publiques ».

Une image des députés lors de l’adoption de la loi

Pour sa part, Mme Yawa Djigbodi Tsègan a exprimé la satisfaction de la représentation nationale à l’exécutif pour l’attention particulière qu’il accorde au respect des normes de gestion des finances publiques en vigueur dans le pays.

Elle a expliqué que cette tendance encourageante est la résultante des réponses adéquates consenties par le gouvernement qui ont permis le relèvement du niveau des recettes tirées principalement par la hausse des recettes fiscales et des ressources de trésorerie.

La loi de finances rectificative permettra de prendre en compte non seulement les perspectives macroéconomiques plus favorables que prévues avec le renforcement du regain de l’activité économique en 2021 et son impact positif sur la mobilisation des ressources.

La Rédaction




Bientôt un Observatoire de la qualité des services financiers au Togo

Le Togo va bientôt se doter d’un Observatoire de la qualité des services financiers. Le sujet est évoqué la semaine dernière à l’occasion de la dernière session du Conseil national du crédit (CNC) au titre de l’année 2020.

Selon le ministère de l’économie et des finances, la qualité de prestation de services financiers souffre en effet de plus en plus de plaintes sur notamment le fonctionnement des guichets automatiques de banque, le délai d’attente aux guichets bancaires et le traitement des réclamations des clients.

Déjà, le ministre Sani Yaya en charge de l’économie et des finances a au cours de cette session invité les premiers responsables des institutions financières à « prendre des mesures idoines pour améliorer davantage la qualité de leur prestation de services financiers ».

Le projet de création de cet Observatoire devrait être disponible avant la fin du premier trimestre 2021.

Dans l’espace UEMOA, le Togo affiche le plus fort taux de bancarisation Strict qui est de 25,1 % (en termes de population adulte détenant un compte dans les banques, les services postaux et les caisses nationales d’épargne), selon le rapport 2019 de la BCEAO sur la situation de l’inclusion financière dans les pays membres de l’Union.

David SOKLOU




Trading : la société CACESPIC-IF s’installe sur le marché togolais

Les activités du trading s’ouvrent désormais au grand public au Togo où les populations pourront dorénavant bénéficier de ses avantages. Ceci, grâce à la société CACESPIC-IF spécialisée dans le domaine avec une équipe dynamique de traders et de gestionnaires de compte expérimentés.

Vielle d’au moins 3 siècles dans le monde et très courant dans les pays anglophones, l’activité de trading que mène CACESPIC-IF est en effet une grande première au Togo. Depuis quelques jours déjà, les investissements qui se faisaient autrefois en F CFA à la société, se font en monnaie électronique notamment le Perfect money.

Située au quartier Totsi à Lomé, CACESPIC-IF est en effet spécialisée dans le domaine du trading, de la gestion de portefeuille ou gérance de compte, des placements de capitaux, la fourniture de compte de trading, la mise à disposition de l’Algo trading et des robots de traders, l’achat et la vente et toutes transactions relatives aux crypto monnaies.

Faisant partie intégrante du consortium CACESPIC qui existe depuis 2007, la société constituée en une SARL depuis plusieurs mois sous le numéro 07572PM2020/2020, se présente à ce jour comme une référence en matière de trading dans le pays.

Bien que faisant du trading, option binaire (le seul au Togo) et le Forex depuis plusieurs années à titre personnel, les responsables de cette société ont finalement senti le besoin d’ouvrir les activités au grand public afin que la population puisse aussi jouir des bienfaits de ces activités d’opération d’achats et de ventes sur les marchés financiers.

Les options binaires consistent en effet à miser un certain montant sur les actifs et à gagner un pourcentage précis par rapport à la mise. Pour trader sur une plateforme d’option binaire, il suffit de choisir de miser à la hausse ou à la baisse d’un actif tout en choisissant un délai d’exécution de votre choix. Le Forex est pour sa part, le marché des devises qui, contrairement à la plupart des autres actifs négociables, sont des instruments et indicateurs économiques.

Pour ce qui concerne le volet des finances, CACESPIC-IF propose divers plans d’investissement à ses clients et le produit phare est accessible à partir de 3 000 000 FCFA. Un autre produit dénommé investissement à taux fixe permet aux souscripteurs d’investir à partir de 100 000 F CFA  et de gagner 50 % de gains pendant 12 mois renouvelables. Les clients pourraient, grâce à une promotion en cours en ce moment, tirer grand profit en investissant entre le 1er et le 10 du mois. Pour les étudiants, un autre produit a été également conçu avec un investissement à partir de 10 000 F CFA.

« Nous transmettons également les secrets du trading. Nous avons formé près de 3000 personnes. Aucun de nos traders ne perd. Parce ce qu’il y a des secrets dans la chose. On ne trade pas pour trader, il faut savoir quand rentrer dans le marché (…) », explique le Directeur général de la société, M. Hugues DIGO qui invite les jeunes togolais à commencer par s’intéresser au trading.

« Le trader multimilliardaire Moustafa Belkayat a en passant sur les chaînes fait comprendre à la jeunesse africaine qu’il est temps d’aller sur les marchés boursiers, d’apprendre le trading, et d’aller récupérer une partie de ce qui a été pris à l’Afrique pendant des années. Voilà pourquoi nous nous battons pour transmettre les secrets du trading », a-t-il indiqué.

A ce jour, le pari de CACESPIC-IF est de voir les populations heureuses, des hommes et femmes qui disposent de la capacité à pouvoir prendre soin d’eux-mêmes, de leur santé, de leurs familles et de leur retraite, de la scolarité de leurs enfants et de leurs différents projets.

Dans sa vision de contribuer à l’édification d’un monde meilleur marqué par la capacité de chacun à satisfaire ses besoins fondamentaux, telle que prôné par les plus hautes autorités togolaises, CACESPIC-IF est très engagée dans le social et finance les projets de développement. Au nom de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) et pour accompagner la politique du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, elle a déjà apporté un appui financier de 50.000.000 F CFA au projet « Agoè Chem » piloté dans la commune d’Agoé-Nyivé 1 par la Vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Ibrahima Mémounatou.

Au regard de la qualité et de la transparence de ses services, ils sont à ce jour plusieurs milliers d’investisseurs à faire confiance à CACESPIC-IF sur le plan national et international. La société assure ne pas être ni une entreprise de marketing réseau, ni une société de e-commerce encore moins une microfinance. Elle se définit simplement comme une société de courtage et le Trading.

David S.




Accroître le financement bancaire du secteur agricole

Malgré son importance dans le tissu économique, et les actions initiées par le Gouvernement, le secteur agricole togolais est toujours sous-financé au Togo. En 2019, seulement 0,2 % du total des crédits bancaires a été accordé à ce secteur qui pourtant, emploie 38 % de la population active et contribue à 23 % à la richesse totale créée dans le pays selon le ministère de l’économie et des finances.

Comment accroître  le financement bancaire du secteur agricole ? C’est la grande interrogation qui a fait l’objet ce mercredi 03 Mai, d’une rencontre entre le gouvernement et les Directeurs Généraux des Etablissements de Crédit. Objectif : identifier les voies et moyens devant permettre aux banques d’accroître de façon substantielle leurs concours au secteur agricole

Quelles sont les contraintes résiduelles qui entravent le financement du secteur agricole ? C’est la question qui se pose, au regard de la nécessité de poursuivre et d’intensifier les actions visant à préserver le financement bancaire de l’économie, notamment dans le contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.

Des efforts ont néanmoins été fait ces derniers mois, surtout avec la mise en place du Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA S.A.).

« Les données disponibles montrent qu’en 2019 les crédits accordés au secteur agricole ont représenté 4,6 % du total des prêts mis en place par les banques. C’est vraiment encourageant », a indiqué Badanam PATOKI, secrétaire général du Ministère de l’économie et des finances.

« Mais cela demeure très insuffisant par rapport aux besoins de financement du secteur agricole », a-t-il fait savoir.

Les impacts de la pandémie du Covid-19 sur le secteur agricole, les nouvelles orientations stratégiques du Gouvernement dans le cadre de la campagne 2020-2021 et la relance du secteur agricole, le point sur le financement du secteur agricole, les principales difficultés rencontrées et les facteurs de blocage qui entravent le financement du secteur agricole ont fait l’objet d’échanges au cours des travaux.

David S.