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Kako Nubukpo à la Commission de l’UEMOA, un choix de Faure Gnassingbé

La promotion des élites togolaises reste au cœur des priorités du chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Ce dernier a porté son choix sur l’économiste Kako Nubukpo pour occuper le poste réservé au Togo au sein de la Commission de l’UEMOA, en remplacement de Essowè Barcola Commissaire représentant le Togo, bientôt  admis à la retraite.

Le Professeur Kako Nubukpo occupera ainsi le poste de Commissaire à l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Déjà présent au siège de l’Union à Ouagadougou, il y travaillera pour l’heure en tant que Conseiller Économique du président de la commission M. Abdallah Boureima, en attendant la prise de fonction officiel.

Selon les informations, le poste que va occuper le Professeur  Nubukpo n’est jamais ouvert à un appel à candidature. Ce sont des postes d’État et non des postes administratifs a recrutements par appel à candidature.

Pour rappel, le Pr Kako Nubukpo a été ancien ministre togolais de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, et ancien doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université de Lomé.

David S.




Le temps de promouvoir la consommation des produits locaux

La première édition du « mois du consommer local » a été officiellement lancée mardi au Palais des Congrès de Lomé par le gouvernement à travers le ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale.

Organisée du 1er au 31 octobre prochain en collaboration avec la commission de l’UEMOA, cette manifestation vise la promotion des biens et services locaux du Togo.

L’objectif, c’est également de susciter l’intérêt des populations pour la consommation des produits locaux et par ricochet, promouvoir le développement  économique du pays en lien avec le Plan national de développement (PND).

Selon le ministre Kodjo ADEDZE, l’évènement sera également un cadre d’échanges sur les préoccupations et les défis des secteurs productifs de l’économie nationale, les chaines de valeurs porteuses, les exigences de la transformation des produits locaux dans le respect de l’éthique et des normes de qualités.

« Promotion de la consommation  locale défis et perspectives dans la mise en œuvre du PND », c’est en effet le thème au centre de cette manifestation également marquée un « Hall consommer local » aménagé dans les locaux du ministère du commerce et inauguré par le premier Ministre Mme Victoire TOMEGAH-DOGBE.

Il faut souligner que l’ouverture des activités a connu la participation du représentant résidant de la commission de l’UEMOA au Togo M. Assoukou Raymond KRIKPEU. Ce a salué l’engagement du pays à promouvoir les produits locaux intégré dans le cahier de charges du ministère du commerce.

Pour rappel, le « mois du consommer local » prévue désormais pour octobre de chaque année est une initiative de l’UEMOA. Elle a été adoptée le 25 octobre 2019 à Ouagadougou (Burkina Faso) par les ministres en charge du commerce des pays membres de l’Union.

David S.




UEMOA : 9ème réunion du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle

Le Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (CHN-SAN) au sein de l’espace UEMOA tient sa 9ème réunion ces 14 et 19 mai 2020 par visioconférence, en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus (COVID-19).

Selon les informations, cette réunion s’inscrit dans le cadre du mandat de ce Comité à savoir, réfléchir et identifier les solutions les meilleures pour la promotion d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable dans l’UEMOA.

Les travaux permettront notamment d’examiner l’état de mise en œuvre des recommandations de la 8ème réunion du CHN-SAN, d’échanger sur la situation agro-pastorale, alimentaire et nutritionnelle de la région en lien avec les mesures de contrôle de la pandémie de Covid-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Les membres du Comité devront en outre proposer des pistes innovantes pour d’une part, mettre à l’abri les populations vulnérables et garantir un bon déroulement de la prochaine campagne agricole 2020-2021 malgré la menace acridienne et, d’autre part, mieux prévenir et s’attaquer aux causes structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles.

Il est prévu ce jeudi 14 Mai, une réunion des Experts en Agriculture, Elevage et Environnement. Cette rencontre est préparatoire à la réunion des Ministres chargés de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche le 19 Mai prochain pour la validation des résultats des travaux des Experts, par visioconférence.

Il faut souligner que les conclusions de la réunion des ministres seront soumises à l’approbation de M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger et Président du Comité de Haut Niveau.

Créé en décembre 2011 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, le Comité de Haut de Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (CHN-SAN) est chargé de réfléchir et d’identifier les solutions idoines pour mettre définitivement la région à l’abri des crises de famine, de malnutrition et d’insécurité alimentaire.

David Soklou




Marché régional : le Togo va émettre des « Bons sociaux COVID-19 »

108 milliards de F CFA, c’est le montant que le Togo compte mobiliser le 14 mai prochain sur le marché régional dans le cadre de sa riposte contre la pandémie du Coronavirus. Après le Sénégal, le Burkina, et la Côte d’Ivoire, le pays s’apprête à émettre à cet effet des Bons sociaux covid-19, une opération organisée par l’Agence UMOA-Titres, avec le soutien de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Les Bons sociaux covid-19 se présentent comme un outil financier qui a pour objectif de permettre aux États de faire face aux dépenses immédiates liées à la lutte contre la pandémie du Covid-19.

C’est depuis le 27 avril dernier que les pays de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) émettent des bons du Trésor dénommés « bons sociaux Covid-19 » pour un montant global estimé à 846 milliards de F CFA afin de financer leurs plans de riposte respectifs contre le Coronavirus.

Les « Bons sociaux Covid-19 » ont une maturité courte (trois mois), histoire de faciliter un décaissement rapide des fonds, ce qui permet aux États de faire face à leurs besoins immédiats et urgents.

Cette initiative du Togo intervient quelques jours après la réussite de son émission simultanée sur le marché financier sous régional où plus de 44 milliards FCFA avaient été mobilisés.

David S.




Session extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont tenu ce lundi 27 avril, une session extraordinaire par visioconférence sur la situation politique, sécuritaire et sanitaire dans l’Union.

La session a été présidée par M. Alassane Dramane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA.

Les dirigeants de l’UEMOA ont à cette occasion, adressé leurs vives félicitations au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé pour sa réélection à la tête du Togo, et au Président Umaro Sissoco EMBALO, pour son accession à la magistrature suprême de la Guinée-Bissau.

Ils ont par ailleurs exprimé leur soutien au Président malien Ibrahim Boubacar KEITA pour les efforts entrepris en vue de la libération de Soumaïla CISSE, ancien Président de la Commission de l’UEMOA détenu par des groupes terroristes depuis des semaines.

Les travaux ont été également consacré aux meilleures réponses à apporter à la pandémie du COVID-19 aux plans sanitaire et économique.  Au menu des échanges, l’identification de réponses collectives à mettre en place pour d’une part, limiter la propagation de la pandémie et, d’autre part, atténuer les effets pervers de ces mesures sur les économies des Etats membres de l’UEMOA. L’objectif poursuivi est la création des synergies d’action pour plus de cohérence et d’efficacité des mesures prises et pour préserver les acquis de l’intégration régionale.

Il faut signaler que l’ouverture des travaux a été marquée par une minute de silence, expression de compassion et de condoléances aux citoyens victimes de la maladie au COVID-9 au sein de l’Union.

La Rédaction




L’UEMOA décaisse 100 millions de Dollars US en soutien à la lutte contre le terrorisme

La situation sécuritaire dans la sous-région ouest africaine était ce mardi au centre des travaux d’un sommet extraordinaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à Dakar dans la capitale sénégalaise.

Ce sommet auquel a pris part le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, fait suite à celui extraordinaire de la CEDEAO tenu en septembre dernier à Ouagadougou sur la lutte contre le terrorisme et l’institutionnalisation d’un Fonds régional de sécurité au titre de la contribution de L’UEMOA au financement de la lutte contre ce fléau.

Les travaux ont permis aux dirigeants de se pencher sur les modalités pratiques de mobilisation du fonds pour la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans et espace communautaire. A cet effet, la conférence des chefs d’Etat a décidé une contribution immédiate de 100 millions de dollars US aux trois pays membres de la ligne de front du G5 Sahel.

Cette contribution s’inscrit en effet dans le cadre de l’engagement pris par l’UEMOA pour participer à hauteur de 500 millions de dollars US au financement du plan d’action de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO sur la période 2020-2024.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA a remercié ses pairs pour l’attachement  aux objectifs de l’Union, et leur preuve de solidarité envers des populations victimes du terrorisme.

Les travaux de ce sommet de Dakar ont également permis de renforcer les acquis et d’adopter des mécanismes et stratégies alternatifs pour faire face aux menaces sécuritaires dans la sous-région ouest africaine.

David S.




UEMOA/ Revue des réformes : Le Togo enregistre une performance de 07 points

L’état de mise en œuvre des réformes de l’UEMOA s’est sensiblement amélioré au Togo avec un taux d’application de l’ensemble des réformes qui se situe à 71 % contre 64 % en 2018, et celui des programmes ressortis à 67 % contre 57 % en 2018. C’est ce qui ressort de la 5ème revue annuelle des réformes et programmes de l’Union au titre de l’année 2019 tenue vendredi à Lomé.

Cette 5ème revue à l’image des précédentes, a passé en revue 113 textes communautaires répartis dans trois domaines de concentration notamment la gouvernance et la convergence macroéconomique, le marché commun et les politiques sectorielles.

Selon le président de la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), M. Abdallah Bouréima, cette progression du Togo a couvert les trois domaines à des niveaux certes différents.

« La réforme phare mise en œuvre, qui est au cœur de la gestion des finances publiques, est afférente à la gestion axée sur les résultats, notamment l’implémentation du budget programme qui est bien amorcée au Togo », a expliqué Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances.

Il a relevé que l’objectif ultime des revues annuelles est d’imprimer un coup d’accélérateur au rythme d’internalisation des réformes, des politiques, des programmes et des projets de l’UEMOA pour un approfondissement de l’intégration régionale dans tous les domaines.

Ces exercices traduisent en effet la volonté des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union qui ont institué la revue annuelle à travers l’Acte additionnel n° 05/2013/CCEG/UEMOA du 24 octobre 2013, en vue d’impacter positivement l’exécution des différents chantiers de l’Union pour une intégration harmonieuse et réussie de l’économie des pays membres.

A l’issue de cette revue 2019, la Commission de l’UEMOA a saisi l’occasion pour attirer l’attention de Gouvernement sur les textes qui restent à être transposés et à être appliqués. Selon Abdallah Bouréima, « ces textes ne sont pas nombreux, mais ils sont importants ».

David S.




Les médiateurs de l’UEMOA à la rencontre du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé

Faure Gnassingbé et les Médiateurs des Pays membres de l’UEMOA

Les membres de l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’UEMOA (AMP –UEMOA) sont de nouveau à Lomé. Il s’agit de faire part au Chef de l’Etat togolais, les résultats des travaux de leur mission de septembre dernier au Togo dans le cadre non seulement d’un appui à leur consœur Awa Nana Daboya, mais aussi des préparatifs d’une conférence internationale prévue en 2017 sur les crises de l’enseignement dans la zone UEMOA.

La délégation reçue ce vendredi par Faure Gnassingbé, est conduite par Me Alioune Badara, Médiateur de la République du Sénégal et Président de l’AMP-UEMOA.  Ce dernier avait à ses côtés, les Médiateurs Joseph Gnonlonfoun du Bénin, Alima Deborah Traoré du Burkina Faso, N’golo Coulibaly de la Côte d’Ivoire, Baba Akhib Haïdara du Mali, Me Ali Sirfi du Niger et Awa Nana Daboya du Togo.

À la sortie de l’audience, Me Alioune Badara s’est réjoui d’avoir eu des échanges très enrichissants avec le Chef de l’Etat. « Il a épousé notre cause dont il s’est chargé d’être l’avocat au niveau de ses pairs pour de plus amples activités sur le plan de la sous-région », a-t-il souligné.

Ce dernier n’a pas manqué de louer les mérites et les capacités du médiateur de la république togolaise. Pour Alioune Badara en effet, les expériences internationales tant juridiques que diplomatique de Mme Awa Nana Daboya serviront pour la restauration de la paix, l’équilibre entre l’Etat et les citoyens, la bonne gestion et la transparence dans le respect dû aux usagers de la République.

Pour rappel, l’AMP-UEMOA est créée le 29 octobre 2008 à Ouagadougou au Burkina Faso. Elle a pour but d’œuvrer en faveur de l’approfondissement de l’Etat de droit et l’intégration sous-régionale à travers le développement des relations entre les institutions dans les pays membres de l’espace communautaire.

Au Togo, le médiateur de la République est une INSTITUTION prévue par la Constitution de 1992 en son article 154, mise en place par la loi organique 2003-21 du 09 décembre 2003 portant statut, attribution du  médiateur de la République et composition, organisation et fonctionnement de ses services. Le médiateur de la République togolaise est considéré comme un recours pour le citoyen et un conseiller pour l’administration. Mme Awa Nana a en effet pour mission d’aider les citoyens à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent avec une administration, qu’elle soit de l’Etat, d’une collectivité territoriale publique, d’un établissement public ou de tout autre organisme investi d’une mission de service public.

Cris DADA




La route Avépozo-Aného, bientôt deux fois deux voies

Une mission de la phase 2 du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou et de la facilitation des transports sur le corridor Abidjan-Lagos et de la protection de la côte a séjourné au Togo du 14 au 24 mars derniers.

Composée de représentants de la Banque africaine de développement (BAD), de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), de la Banque européenne d’investissement et de l’Union européenne (UE) , elle a examiné et validé le projet de réhabilitation et de dédoublement de la route Avépozo-Aného et les travaux de la protection de la côte par la construction d’ouvrages de protection.

Cette information a été au cœur d’une communication du conseil des ministres tenu sous les auspices du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé ce mercredi à Lomé.

« Le projet intègre également l’aménagement du tronçon deux fois deux voies entre la frontière togolaise et Ouidah au Bénin. Les études techniques du projet ont été validées et prennent en compte la construction de 28 épis destinés à ralentir l’érosion de la côte et le rechargement en sable de casiers ainsi formés dans la logique de contribuer à la stabilisation du littoral togolais. Ce projet prend en compte le volet environnemental et vise à assurer aux usagers de cette route nationale une facilitation des transports des biens et des personnes, une réduction sensible des accidents à travers des mesures sécuritaires », indique le communiqué du gouvernement.

Le projet sera exécuté sous la responsabilité conjointe du Bénin, du Togo et de la Commission de l’UEMOA et prévoit un appui institutionnel aux ministères impliqués dans sa mise en œuvre.

Voici l’intégralité du communiqué du conseil des ministres

Le conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi 04 mai 2016, au Palais de la Présidence de la République, sous la conduite du Président de la République, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé.

Au cours des travaux, le conseil a adopté deux (02) décrets et écouté trois (03) communications.
Le premier décret pris par le conseil fixe les attributions du ministre du commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme et porte organisation et fonctionnement dudit ministère.
Ce décret vise à assurer une meilleure adéquation entre les missions assignées au ministre et celles dévolues à l’ensemble des services relevant du ministère en vue d’en accroître l’efficacité.
Au titre des attributions, le ministre assure les missions relatives au commerce, à l’industrie, à la promotion du secteur privé et au tourisme.

En ce qui concerne l’organisation du ministère, il est créé une direction de la planification, des statistiques et du suivi-évaluation et des directions régionales dans les cinq régions économiques du Togo afin de rendre opérationnel, les activités du ministère sur toute l’étendue du territoire national.

Le second décret adopté par le conseil porte règlement général sur la comptabilité matières appartenant à l’Etat et des organismes publics.

Ce décret complète les textes réglementaires existants en vue d’assurer une bonne gestion des finances publiques et vise à réglementer la gestion des matériels et fournitures de toute nature de l’Etat et des organismes publics.

Il fixe les procédures et situe la responsabilité des ordonnateurs, des gestionnaires de crédits, des ordonnateurs secondaires, des comptables-matières et des magasiniers et participe de la volonté du gouvernement de lutter contre la mauvaise gestion des biens acquis par les entités publiques.

Au titre des communications, la première, suivie par le conseil est relative au bilan du processus de mise en place du projet de création de la coopérative d’épargne et de crédit des enseignants du Togo (COOPEC-ET).

Cette initiative, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de cette catégorie de personnel qui se situe au cœur du processus éducatif, participe de la volonté du gouvernement d’apporter des réponses appropriées et durables aux besoins primordiaux des enseignants du Togo.

Cette vision largement partagée par les enseignants lors des assemblées régionales tenues du 20 au 28 octobre 2014 et l’assemblée générale du 30 décembre 2014, permet au conseil de donner mandat aux ministères chargés de l’économie et des finances, des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle, d’étudier les indicateurs clés du succès du projet et de retenir le mécanisme le plus adapté pour sa mise en œuvre.

La seconde communication suivie par le conseil rend compte de la mission de préparation du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou et de la facilitation des transports sur le corridor Abidjan-Lagos, phase 2 et de protection de la côte.

Cette mission composée des représentants de la Banque africaine de développement (BAD), la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la Banque européenne d’investissement (BEI) et de l’Union Européenne (UE) a séjourné dans notre pays du 14 au 24 mars 2016.

La mission a examiné et validé le projet de réhabilitation et de dédoublement du tronçon Avepozo-Aného et les travaux de la protection de la côte par la construction d’ouvrages de protection. Il faut rappeler que le projet intègre également l’aménagement du tronçon 2X2 voies entre la frontière togolaise et Ouidah au Bénin.

Les études techniques du projet ont été validées et prennent en compte la construction de 28 épis destinés à ralentir l’érosion de la côte et le rechargement en sable des casiers ainsi formés dans la logique de contribuer à la stabilisation du littoral togolais.

Ce projet prend en compte le volet environnemental et vise à assurer aux usagers de cette route internationale, une facilitation des transports des biens et des personnes et une réduction sensible des accidents de la route à travers des mesures sécuritaires.

Le projet sera exécuté sous la responsabilité conjointe du Bénin, du Togo et de la commission de l’UEMOA, et prévoit un appui institutionnel aux ministères impliqués dans sa mise en œuvre.

La troisième communication est relative à l’organisation au Togo d’une Biennale des Arts et de la Culture.

Cette manifestation culturelle, la première du genre au Togo à avoir une dimension internationale, aura le mérite de remettre au cœur des actions nationales, la nécessité de maintenir le lien indispensable entre la culture et les actions de développement et de rehausser l’impact des actions culturelles nationales en faisant de Lomé, la capitale culturelle de la sous-région.

Prévue pour septembre 2018, la biennale proposera des espaces de réflexion, d’exposition, d’animation et de diffusion culturelle et artistique. Elle mettra en exergue le rôle de la culture comme facteur d’intégration sous régionale de la paix et promotrice de l’économie créative.

La biennale se fondera sur une approche pragmatique de la culture comme moteur de transformation des sociétés togolaises et africaines et ses résultats seront capitalisés en vue de l’émergence d’industries culturelles et créatives.

Enfin un (01) décret de nomination a été pris au titre du ministère des affaires étrangères, de la coopération  et de l’intégration africaine.

Fait à Lomé,  le 04 mai  2016

Le Conseil des ministres