A quelques jours de la fin de l’année 2016, le président national du parti politique OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Unité, un Togo Solidaire) vient de rendre public, un message dans lequel il présente ses chaleureux et meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2017 à la nation toute entière tout en faisant un commentaire de tout ce qui a fait l’actualité au cours de l’année 2016 aussi bien au Togo que dans le monde.
Dans son message à la nation, Agbéyomé Kodjo a exprimé des pensées positives aux malades sur leurs lits d’hôpitaux, aux prisonniers privés de liberté et de la chaleur familiale, à celles et ceux qui vivent dans la précarité et pour lesquels la vie semble être un calvaire, de même qu’aux vaillantes Forces de défense et de sécurité qui sont engagées au service de la paix en Afrique et partout ailleurs dans le monde au péril de leur vie.
Le président du parti OBUTS a par ailleurs salué un certain nombre de résultats obtenus par le Togo au cours de l’année qui s’écoule. Au rang de ces résultats, le succès de la conférence de l’UA sur la sécurité maritime avec l’adoption de la Charte de Lomé, le débat sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles avec l’atelier du HCRRUN, le débat sur le processus de décentralisation, et entre autres, la mise en œuvre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). « S’agissant de la mise en place du PUDC, il y a matière à se réjouir de la formalisation d’un instrument dédié à la lutte contre la pauvreté, à assurer l’égale dignité des citoyens, et à faire justice aux populations de nos villages et hameaux privés de l’accessibilité aux biens publics primaires, indispensables à leur plein épanouissement, et au développement de leur milieu social », a-t-il indiqué.
Il n’a pas cependant manqué de souligner que sur le plan économique, même si les performances du cadre macroéconomique sont jugées globalement encourageantes, elles demeurent néanmoins insuffisantes pour répondre à une demande sociale de plus en plus croissante en matière d’éducation et de formation, de santé publique, et d’offres d’emploi stables à la jeunesse.
« Dans un monde dominé par l’économie du savoir, l’éducation nationale et la formation professionnelle doivent rester et demeurer la préoccupation première des pouvoirs publics. À ce titre, elles sont le berceau du développement de la recherche fondamentale et de l’innovation, sources de progrès des nations. C’est pourquoi, il nous incombe d’œuvrer à pacifier tous les corps de métier, et les acteurs du système éducatif, à les sacraliser pour qu’en toute sérénité et en bonne motivation, la meilleure transmission du savoir soit assurée à nos enfants, qui portent l’avenir de la nation », a déclaré Agbéyomé Kodjo qui propose à cet effet, la constitution d’une commission nationale transpartisane, élargie à tous les acteurs du système éducatif, et de la communauté éducative qui sera chargée de réfléchir sur les problèmes liés à l’éducation nationale, et à l’adéquation entre la formation et l’emploi.
En matière fiscale, il a trouvé que la démarche de l’Office Togolais des Recettes (OTR) visant à l’optimisation de la mobilisation des ressources souffre de souplesse, et risque de produire des effets pervers aux dépens de l’économie nationale. La formation politique OBUTS exhorte le gouvernement à restructurer l’action de cette institution pour sa plus grande efficacité afin d’éviter les dégâts collatéraux que sa mission causerait.
En perspective, il ressort du message que la formation politique OBUTS poursuivra son activité de sensibilisation et de mobilisation des masses, pour faire triompher ses idéaux républicains, et sa vision progressiste pour une société de justice, de lutte contre les inégalités sociales, et la corruption.
Cris DADA