Alors que le dialogue de sortie de crise annoncé en novembre dernier par le gouvernement peine toujours à se tenir, la coalition des 14 partis de l’opposition continue elle, de maintenir la pression sur le pouvoir de Faure Gnassingbé. Elle annonce de nouvelles manifestations les 31 janvier, 1er et 2 février prochains à Lomé et dans plusieurs autres localités de l’intérieur du pays.
Ces nouvelles manifestations annoncées sont selon les informations, organisées pour protester pacifiquement contre « le silence du pouvoir en place » face aux revendications de l’opposition. Elles interviennent après celles des femmes organisées le 20 janvier dernier en soutien de l’opposition qui manifeste depuis plus de cinq mois déjà pour exiger des réformes politiques notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral, le « déverrouillage » des institutions de la république, la libération des détenus politiques et le vote des togolais de l’étranger entre autres.
Le climat politique reste tendu dans le pays avec les positions toujours tranchées entre pouvoir et opposition. Les deux camps peinent à s’entendre sur le format que devra prendre le dialogue. La coalition attend toujours du pouvoir, des mesures supplémentaires d’apaisement avant une éventuelle participation aux discussions, lesquelles mesures qui concernent entre autres, la libération de tous les détenus politiques de même que ceux dans le cadre des incendies des marchés de Lomé et de Kara.
Aux dernières nouvelles, une nouvelle mission ghanéenne est annoncée dans les prochains jours à Lomé pour encore une fois essayer de prendre langue avec les différents acteurs de la crise.
David