Au Togo, le secteur de l’éducation est toujours perturbé par des mouvements de revendication.
Le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) a entamé ce mardi 19 avril, une nouvelle grève de trois (03) jours sur l’ensemble du territoire national.
Dans un courrier adressé au ministre Gilbert Bawara en charge de la fonction publique, du travail et du dialogue social, les responsables du SET ont informé que les journées de lundi, mardi et mercredi de la semaine suivante tout comme celles des semaines à suivre seront dorénavant retenues comme journées de grève si leurs revendications ne trouvent pas satisfaction.
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Plusieurs points sont inscrits sur la plateforme revendicative de ce regroupement d’enseignants : une prime mensuelle de logement de 50.000 F au moins pour tout en enseignants sans distinction en référence à la réforme de l’enseignement de 1975, une prime annuelle d’éloignement par rapport au MEPSTA (minimum 300 F/Km), le recrutement d’enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 03 ans au moins et disposant des qualifications professionnelles requises, une allocation de mutation de 100.000 F minimum pour les interrégionales et 60.000 F pour les intra régionales, le respect et la considération dus au rang et statut d’enseignants.
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Jugé illégal par le gouvernement, le SET continue pour sa part de clamer sa légitimité. Récemment, 146 enseignants grévistes membres du syndicat ont été exclus de la fonction publique enseignante et mis à la disposition du ministère chargé de la fonction publique. Par ailleurs, trois (03) autres responsables du regroupement ont été arrêtés.
Le gouvernement pour sa part poursuit les discussions avec les autres syndicats du secteur (sans le SET) sur divers sujets dont les activités pédagogiques pour le compte du 3ème trimestre ou encore la situation des enseignants volontaires entre autres.
La Rédaction
